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vendredi 20 avril 2012

Près de trois cents convives à la soirée dansante pour Haïti


Vendredi 20.04.2012, 05:02 - La Voix du Nord
La mobilisation pour la cause haïtienne ne faiblit pas dans la commune.
Pour rappel, après le séisme survenu sur l'île le 12 janvier 2010, les forces vives locales - municipalité, associations, commerçants, agriculteurs, entreprises et particuliers - s'étaient investies dans une mission de solidarité qu'elles n'ont pas abandonnée avec le temps.
Le bilan global de leurs efforts : un don dépassant les 20 000 E et 200 colis expédiés en Haïti (vivres, vêtements, médicaments, produits de première nécessité).
Cette soirée dansante a été marquée par plusieurs temps forts. Par exemple lorsque Bernard Billaud, le « Saxo Hero » local, a rejoint le groupe sur scène pour jouer trois morceaux, improvisant des solos de saxophone.
Gaston Jean, le président de l'association AOG Grande Plaine, venu d'Haïti, a expliqué à l'assistance les différentes actions mises en place avec la communauté haïtienne. Il a notamment évoqué le rôle des femmes dans la reconstruction du pays et insisté sur le développement des écoles vertes.
Annette Massé, l'épouse de Joseph, Haïtien wavrinois bien connu dans la commune, a elle aussi tiré un bilan positif de la manifestation : « Cette soirée a été excellente, tant par la qualité du repas, la prestation musicale, que par l'entraide de tous les bénévoles. Nous n'avons eu que des retours positifs et des félicitations ».
Thierry Boucneau, de l'association Anim'Action, co-organisatrice de la soirée, anticipait les prochaines actions : « Nous comptons nous investir dans le projet de valorisation de l'art haïtien des Bosmetal (à partir de récupération de bidons) dans le cadre de Lille Fantastic 2012. Cela se déroulera les 13 et 14 octobre ».
JACQUES TURPIN (CLP)
http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Loos/actualite/Loos/2012/04/20/article_pres-de-trois-cents-convives-a-la-soiree.shtml

Pauline Marois dépenserait plus à l'étranger

Agence QMI, Jean-François Cloutier MONTRÉAL - Au moment où des voix s'élèvent pour critiquer les coûts importants des délégations du Québec et leurs faibles retombées concrètes, la chef du Parti québécois, Pauline Marois, propose au contraire d'augmenter les budgets consentis aux relations et à l'aide internationales.
Dans un discours tenu devant le Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM), la chef de l'opposition officielle a plaidé pour la création, sous un gouvernement du PQ, d'Espace Québec, un concept de bureaux à l'étranger où se réuniraient fonctionnaires, artistes et entrepreneurs d'ici.
«Il faut s'assurer de mieux nous faire connaître, de tisser des liens, de permettre aux Québécois de faire rayonner notre génie dans les pays où nous entretenons des relations privilégiées», a affirmé celle qu'on surnomme désormais la «Dame de béton».
Mme Marois a dit aussi regretter le désengagement du fédéral sur la scène internationale, notamment par le biais des compressions budgétaires à l'Agence canadienne de développement international (ACDI) et du fait de la fermeture de l'organisme Droits et démocratie.
Ces coupes ont eu un effet négatif pour une myriade d'organismes québécois faisant leur pain et leur beurre de l'aide internationale, a-t-elle dit.
«Depuis quelques années, la politique étrangère canadienne a subi un fléchissement marqué. Reposant autrefois sur le multiculturalisme, l'équilibre et la coopération, la politique canadienne est devenue belliciste», a indiqué Mme Marois.
À une question concernant la coopérante internationale, elle a répondu qu'elle voulait «augmenter les sommes destinées à la coopération internationale».

Une armée pacifiste
Quant à l'armée qu'entretiendrait un Québec indépendant, Mme Marois a dit souhaiter qu'elle soit pacifiste et réalise des mandats sous l'égide des Nations unies en fournissant des Casques bleus.
Plutôt que d'intervenir en Afghanistan pour lutter contre le terrorisme, Mme Marois a espéré que l'armée québécoise serait présente dans des pays frappés par des catastrophes naturelles comme Haïti en a connu.
«J'ai été frappée dans les dernières années de voir à quel point l'armée canadienne avait poussé au maximum ses capacités pour maintenir sa présence en Afghanistan», a-t-elle expliqué.

Coûts élevés
Les coûts élevés des délégations du Québec ont été mis en lumière par l'Action démocratique du Québec, avant son regroupement avec la Coalition Avenir Québec.
En 2010, leurs coûts ont bondi de 28 %. Les bureaux de Rome-Milan, Hong-Kong, Chicago et Shanghai ont connu des hausses de leurs frais de fonctionnement de 65 % à 84 %. La révélation à la fin mars d'une grande fête organisée au coût de 200 000 $ par des fonctionnaires du gouvernement du Québec à Paris avait aussi suscité la controverse.

Le président haïtien soigné aux Etats-Unis pour une embolie quitte l'hôpital


PORT-AU-PRINCE - Le président haïtien Michel Martelly, transporté d'urgence lundi aux Etats-Unis pour y être soigné d'une embolie pulmonaire, a quitté mercredi soir l'hôpital où il a été soigné, a annoncé jeudi la présidence haïtienne.
M. Martelly a quitté l'hôpital à la demande de ses médecins et suite aux nombreux progrès réalisés dans le cadre de son processus de rétablissement, a-t-on précisé de même source.
Dans un message diffusé par les médias, M. Martelly a indiqué qu'il se portait mieux et remercié le gouvernement et les Haïtiens pour leur soutien.
Pendant mon séjour à l'hôpital je suis resté en contact avec les autorités, tout est sous contrôle et je rentre bientôt, a assuré le président Martelly, sans préciser la date de son retour en Haïti.
Le président haïtien, un ex-chanteur populaire, arrivé au pouvoir le 14 mai 2011, a été opéré à deux reprises aux Etats-Unis, à l'épaule gauche en octobre 2011, puis à l'épaule droite, en raison d'une arthrose, la semaine dernière.
Il était revenu à Port-au-Prince le 12 avril afin de recevoir le président mexicain Felipe Calderon alors en visite officielle en Haïti, avant de repartir en urgence en Floride le 16 avril pour de légères complications postopératoires, avait annoncé dans un premier temps le bureau de communication de la présidence, qui a ensuite parlé d'embolie pulmonaire.
(©AFP / 19 avril 2012 18h56)
http://www.romandie.com/news/n/_Le_president_haitien_soigne_aux_Etats_Unis_pour_une_embolie_quitte_l_hopital55190420121859.asp

Haïti: Le président Martelly est sorti de l'hôpital après une embolie pulmonaire

Mis à jour le 19.04.12 à 20h21 Le président haïtien Michel Martelly, hospitalisé à Miami où il a été soigné d'une embolie pulmonaire provoquée par une récente opération à l'épaule, a quitté l'hôpital, a annoncé ce jeudi le gouvernement haïtien.
Le chef de l'Etat, âgé de 51 ans, s'était rendu lundi en Floride pour passer des examens et avait dû annuler sa participation au sommet des Amériques qui s'est déroulé ce week-end à Carthagène, en Colombie. Il avait été opéré il y a deux semaines à l'épaule droite à Miami.

Un pays sans Premier ministre
Le pays n'a plus de Premier ministre depuis la démission de Garry Conille le 24 février dernier à la suite d'un désaccord avec le président sur des contrats de reconstruction octroyés après le séisme de janvier 2010 qui a dévasté le pays et fait 300.000 morts.
Michel Martelly a nommé début mars le ministre des Affaires étrangères Laurent Lamothe, un de ses conseillers les plus proches, à la tête du gouvernement mais sa désignation, avalisée par le Sénat, doit encore être approuvée par la chambre basse du parlement.
Avec Reuters
http://www.20minutes.fr/ledirect/919997/haiti-president-martelly-sorti-hopital-apres-embolie-pulmonaire

UNE PENSEE DE LA DIASPORA POUR LES HAITIENS DES BATEYS

Aujourd’hui 20 avril 2012

Bonjour et bonne journée
Aujourd’hui Haïti fête sa DIASPORA !
Une excellente chose. Définitivement. Sous la direction du Ministère des Haïtiens Vivant à l’Etranger. Au programme il y aura surement des colloques et une remise de médailles à des citoyens émérites. Surtout aux citoyens haïtiens qui ont eu du succès à l’extérieur du pays. On ne posera pas de question pour évaluer les rapports de certains membres à succès de la Communauté des haïtiens de l’extérieur avec les haïtiens de l’intérieur et avec leur pays.
On ne se posera surtout pas de questions autour des revendications des groupes organisés de cette Diaspora qui a effectivement du mal à constituer un front uni et unique capable de lancer la bataille pour une certaine égalité avec les haïtiens du dedans !
Pourtant tout le monde est unanime à reconnaître l’importance de l’apport colossal de « fils du dehors » à l’économie et aux finances de la nation Haïtienne. Tout le monde est aussi unanime à reconnaître le potentiel humain dont Haïti pourrait bénéficier avec un plan de réintégration sérieusement mené pour extraire le pays des chantiers de la misère et du sous développement.
Mais il y a tellement de non-dits et d’hypocrisie autour de la problématique de cette Diaspora haïtienne que le pays mettra beaucoup de temps à en tirer profit.
Dans le contexte vernaculaire, le terme de DIASPORA ne s’applique curieusement pas à tous les haïtiens vivant à l’extérieur d’Haïti. Le fait exclusif de vivre à l’étranger ne fait pas de vous « un diaspora ».
Le vrai « diaspora » correspond à un certain profil : une personne résidant de préférence en Amérique du Nord qui manipule ou qui rentre en Haïti avec assez d’argent pour offrir « du griot », du « rhum barbancourt » ou de la bière « prestige » à ses copains et anciens voisins.
Généralement ce sont des gens qui exhibent un changement visible dans leur physionomie. Ils sont souvent ventrus et portent des bijoux très voyants.
Cette description, assez caricaturale puisse-t-elle vous paraître, exclut bon nombre d’haïtiens de l’extérieur.
C’est pour cette raison que quand on évoque cette population on est tout de suite orienté ver les gens à succès ; vers des données qui vous disent que les haïtiens de l’extérieur envoient à leurs proches une somme milliardaire, de loin supérieure au PIB, etc…
Cependant, il existe une partie de nos compatriotes de l’extérieur qui ne reçoivent pas l’attention dont ils ont effectivement besoin. Il s’agit des haïtiens qui « subsistent » en République Dominicaine.
Certes, l’approche des relations entre la République Dominicaine et Haïti a toujours été une question très épineuse. Il est difficile de garde une position neutre sans catégoriser des gens en victimes et sans mettre l’étiquette de bourreaux à d’autres.
Ces dernières années, avec la déliquescence des institutions haïtiennes et la dégradation caricaturale de la qualité de vie, La République Dominicaine est devenu « le pays secondaire » des haïtien de la petite et moyenne bourgeoisie. Elle l’avait déjà été pour les grands dons d’Haïti.
Aujourd’hui, un haïtien en République Dominicaine n’est pas forcément un coupeur de cannes à sucre. Il peut facilement correspondre à un entrepreneur, à un professeur universitaire, un hôtelier, un étudiant universitaire, un employé de zone franche, un ouvrier agricole.
Et je vous passe volontairement des scandales qui secouent le monde politique des deux pays autour des allégations de corruption entre les candidats du deuxième tour des dernières élections présidentielles, l’actuel président de la République d’Haïti, le puissant sénateur dominicain proche du président Leonel Fernandez.
Et que dire de cette mise en scène absurde et burlesque, orchestrée par les hautes sphères gouvernementales dominicaines annonçant en grandes pompes la découverte d’un complot ourdi par un individu proche du candidat de l’opposition susceptible de ravir la présidence au candidat « officialiste » du parti de Leonel Fernandez !
Combien seraient-ils exactement ? On ne le sait pas. On ne saura jamais à quelques centaines de milles près combien d’Haïtiens résident en République Dominicaine.
Là, je me réfère aux haïtiens sans nom, sans titre, sans entreprise et sans papiers. Ces haïtiens jeunes, bien portants, qui traversent la frontière en hypothéquant leur dignité, leur énergie, leur force, leur avenir contre un rêve qui se convertit en chimère et affreuse illusion une fois de l’autre côté de la frontière.
Combien sont-ils ces haïtiens qui traversent la frontière et acceptent de se faire traiter en objet et en animaux inférieurs par des regards et des considérations des membres de certains secteurs qui utilisent le vocable « haitiano » comme le juron le plus humiliant ?
Ils sont plusieurs centaines de milles. Peut-être plus d’un million. Ils ne sont pas comptés car ils ne comptent pas.
Pourtant ils font eux aussi parti de notre fameuse riche et prometteuse DIASPORA.
Eux, ils ne réclament pas la double nationalité qui leur permettrait d’être ministre, candidats à la députation, au sénat, voire à la présidence.
Ils voudraient surtout rester en Haïti et ne pas avoir à partir. S’ils sont doués pour construire des hôtels sur le « Malecon » de Santo Domingo, ils sont tout à fait capables de le faire aussi sur le champ de mars, à La saline, Pétion Ville ou Musseau.
Ceux qui y vivent déjà dans cette ambiance de « no man lands » après avoir vu s’étioler au fur et à mesure et au fil des temps, force, rêves et illusions voudraient que leurs progénitures qui sillonnent pieds nus, couverts d’oripeaux, les ruelles entre les « barrancones » des « bateys » en sautant pour s’amuser, de sillons en sillons entre les tiges de ce sucre au goût si amère, aient une patrie et un demain.
Ils sont membres de la Diaspora au même titre que Wyclef Jean, Jimmy Jean Louis et bien d’autres.
Des médailles pour les stars, c’est bien
Une pensée active pour les sans-noms, c’est encore mieux
En cette journée nationale de la Diaspore Haïtienne