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mardi 21 septembre 2010

Wyclef Jean renonce à la présidence haïtienne

Publié le 21 septembre 2010
 Louis-Denis Ebacher
Le Droit
Wyclef Jean abandonne toute tentative de devenir président d'Haïti et retire son appel auprès du Conseil électoral provisoire du pays.
L'équipe du chanteur a confirmé son retrait formel, par voie de communiqué, mardi.

Le Conseil électoral provisoire (CEP) a rejeté sa candidature plus tôt cet été, après que le géant du hip hop originaire de Croix-des-Bouquets eut manifesté son désir de diriger son pays natal, même s'il a passé la majeure partie de sa vie en tant que réfugié aux États-Unis.

Le CEP exige des candidats qu'ils aient résidé en Haïti au moins cinq ans avant leur mise en candidature. Wyclef Jean, dont les sorties publiques sont organisées par la firme internationale Euro RSCG Worldwide PR, a en a d'abord appelé de ce rejet par le CEP.

«Après des semaines de réflexion avec ma femme et ma fille, j'ai choisi de mettre un terme à ma candidature», mentionne le chanteur.

«Notre but ultime en poursuivant avec cet appel était d'offrir une opportunité au peuple de participer librement, dans processus démocratique juste et libre», affirme M. Jean pour expliquer ses critiques sur la façon de procéder du CEP.

LE CEP a rendu publique sa liste de candidats le 20 août, rejetant 15 des 34 prétendants à la direction du gouvernement haïtien. Wyclef Jean avait rempli et remis les papiers nécessaires devant les autorités haïtiennes devant les caméras.

LeDroit avait annoncé en primeur, le 24 juillet dernier, ses intentions de se présenter en citant une source proche du gouvernement haïtien, à l'effet que Wyclef Jean «n'était qu'à quelques formalités» de se présenter.

Wyclef Jean a interjeté appel, alléguant des «irrégularités dans les opérations du Conseil», deux jours après le refus du 20 août,

Les élections sont prévues pour le 28 novembre prochain. Le Canada et les États-Unis doivent chacun acheminer la somme de cinq millions $ au CEP. L'Union Européenne doit quant à elle fournir 7 millions $ à l'organisme mandaté de superviser le processus électoral.

Ces fonds seront versés au Trust géré par le Programme des Nations Unies pour le Développement. Le budget pour la réalisation des activités électorales est de 29 millions de dollars, indique le site haitielection2010.com.

Musique

L'ancien du défunt groupe The Fugees reviendra à ses anciennes amours, la musique, profitant de cette sortie publique pour annoncer la parution de son prochain album «If I Were President, the Haïtian Experience», en février prochain.

Le titre de son album fait allusion à une pièce déjà connue du chanteur (If I Was President), employant dorénavant un autre temps de verbe, «Si j'avais été président», au lieu de «Si j'étais président». Une tournée internationale intitulée «The Haïtian Experience», suivra à l'été 2011.
http://www.cyberpresse.ca/le-droit/actualites/actualites-nationales/201009/21/01-4317717-wyclef-jean-renonce-a-la-presidence-haitienne.php

Présidence d'Haïti: Wyclef Jean jette l'éponge

Publié le 21 septembre 2010
 Agence France-Presse
Le chanteur hip-hop Wyclef Jean a annoncé renoncer à se présenter à l'élection présidentielle haïtienne, dans un communiqué diffusé mardi par son agent.
L'ancien chanteur des Fugees avait déclaré le 22 août qu'il allait faire appel du rejet le 20 août de sa candidature par la commission électorale haïtienne. Wyclef Jean, selon son communiqué mardi, se retire de la politique haïtienne pour se consacrer à la musique et à la promotion de son nouvel album.
Un porte-parole de la commission, Richardson Dumel, avait annoncé le 20 août que 19 candidatures avaient été acceptées et 15 autres rejetées, dont celle de Wyclef Jean, sans donner d'explication. La star du hip-hop n'a pas résidé à Haïti ces cinq dernières années, une des conditions à remplir pour briguer la présidence.
Le musicien âgé de 40 ans, qui est né à Haïti mais a grandi à New York, avait déposé le 5 août sa candidature officielle au scrutin présidentiel prévu le 28 novembre.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201009/21/01-4317759-presidence-dhaiti-wyclef-jean-jette-leponge.php

Tragédie près des Cayes : quatre enfants d’une même famille électrocutés

Ils se baignaient dans une rivière lorsqu’un câble de haute tension leur est tombé dessus à cause d’une coupe d’arbre imprudente à laquelle se livrait un homme
Quatre adolescents et enfants appartenant à une même famille sont morts tous lundi électrocutés au moment où ils se baignaient dans une rivière de la localité dénommée Pont Salomon, première section communale de la ville des Cayes (196 km au sud de Port-au-Prince).
Un câble de haute tension, précipité dans l’eau par la chute d’un arbre qu’un homme abattait, a été à l’origine de cette tragédie vécue avec douleur dans la communauté locale.
Wolf Alexandre Georges et Stéphanie Pierre, tous deux âgés de 15 ans, Grégory Victor, 11 ans et Woodly Merina, 9 ans, n’avaient aucune chance d’échapper à cette électrocution massive.

Le sort du coupeur d’arbre imprévoyant n’était pas connu.Pour leur part, les autorités cayennes ne se sont pas encore prononcées sur cet accident ayant causé quatre décès subits dans une seule et même famille. spp/Radio Kiskeya

Une mission du patronat français attendue en Haïti dimanche prochain

Après la rencontre de Paris en mai dernier, les classes d’affaires des deux pays veulent renforcer leur coopération en vue d’éventuels futurs investissements en Haïti, dit le MEDEF, principale organisation patronale française
Une importante délégation du Mouvement des Entreprises de France (MEDEF) ayant à sa tête le vice-président de la principale organisation du patronat français, Hugues-Arnaud Mayer, séjournera à Port-au-Prince du 26 au 30 septembre.
Selon un communiqué rendu public lundi à Paris et transmis à la presse haïtienne, des rencontres avec les dirigeants politiques et les acteurs économiques sont prévues au cours de cette mission qui vise à renforcer le dialogue entre les entrepreneurs des deux pays et éventuellement explorer des pôles d’investissement.
Sont notamment attendus des chefs d’entreprises françaises représentant différents secteurs comme le bâtiment et les travaux publics (BTP), le second-œuvre du bâtiment, le traitement de l’eau, le transport maritime, l’ingénierie aéroportuaire, la transformation de l’acier, la production énergétique, la distribution de produits pétroliers, la fabrication de tuyaux, les équipements électriques, le matériel de levage et de manutention.
La délégation comprendra aussi des investisseurs présents sur le marché de l’intégration de solutions multi-techniques, de la gestion de la mobilité et de l’appui aux entreprises à l’international ainsi que des équipements médico-hospitaliers et de laboratoire.
Le MEDEF souligne que ce voyage vise à assurer la poursuite des "entretiens fructueux" qu’avaient eus, en mai dernier à Paris, des dirigeants d’entreprises françaises et leurs homologues haïtiens faisant partie du Forum économique du secteur privé. Les discussions devraient également déboucher sur des relations économiques et commerciales déjà établies et le développement d’un nouveau courant d’affaires.
Outre les autorités économiques du pays, la délégation française rencontrera le Premier ministre Jean-Max Bellerive
 Le communiqué indique qu’à la fin de la mission, avant de quitter Port-au-Prince, le vice-président du MEDEF, Hugues-Arnaud Mayer, s’exprimera devant la presse en compagnie de l’ambassadeur de France, Didier Le Bret, et du président de la Chambre franco-haïtienne du commerce et de l’industrie, Grégory Brandt.Relativement importants au cours des années 70-80, les investissements de capitaux français en Haïti sont devenus nettement insignifiants malgré les promesses d’acteurs de l’hexagone de contribuer à la redynamisation de notre économie. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article7066

Reconstruction : les USA et la France invitent les haïtiens à la "patience"

La reconstruction post-séisme demande beaucoup d’efforts et ne pourra pas se faire en quelques mois, préviennent à la réunion de la CIRH à New York la Secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton et son homologue français, Bernard Kouchner, lui-même attendu samedi à Port-au-Prince ; le Premier ministre Jean-Max Bellerive estime que, face à l’exaspération grandisante de la population, il s’avère nécessaire de procurer des abris transitionnels à la moitié des 1,5 million de sinistrés
lundi 20 septembre 2010, Radio Kiskeya
Les chefs de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, et française Bernard Kouchner ont mis en garde lundi contre l’impatience grandissante chez les haïtiens, plus de huit mois après le séisme destructeur du 12 janvier, en affirmant que le processus de reconstruction mettra du temps à se concrétiser.
Ceux qui attendent des progrès immédiats sont irréalistes, et rendent un mauvais service à tous ceux qui travaillent si dur", a déclaré à New York Mme Clinton, lors d’une réunion de la Commission mixte intérimaire pour la reconstruction d’Haïti (CIRH), sous la co-présidence de son mari, l’ancien Président américain Bill Clinton, et du Premier ministre haïtien, Jean-Max Bellerive.
"Certains trouvent que cela va lentement, cette reconstruction d’Haïti, très lentement", a fait savoir de son côté Bernard Kouchner, attendu samedi à Port-au-Prince pour une visite d’évaluation de 24 heures. "C’est qu’ils n’ont pas la notion de l’immensité du désastre (...). Il y a eu beaucoup d’argent, beaucoup de choses ont été faites, mais cela ne peut pas être immédiatement visible", a-t-il poursuivi.
En marge de leur participation à l’assemblée générale de l’ONU, les deux dirigeants ont eu une séance de travail avec Jean-Max Bellerive qui s’est montré préoccupé par, dit-il, "le rythme et l’importance de ce que nous faisons aujourd’hui".
Plus loin, le chef du gouvernement ajoute "l’impatience monte, il y a des résultats à montrer tout de suite en Haïti".
Devant l’urgence de la situation, il a proposé à ses interlocuteurs l’adoption d’une solution sous trois mois en faveur d’au moins la moitié des 1,5 million de sinistrés du séisme vivant sous des bâches ou des tentes depuis huit mois.
M. Bellerive s’est toutefois félicité de "l’intensité de l’aide internationale" qui, selon lui, a empêché la propagation d’épidémies et une explosion de violence en Haïti où, par ailleurs 250 classes ont pu être reconstruites à temps pour la rentrée scolaire sur les sites de bâtiments détruits.
Au cours de cette réunion de la CIRH, deux protocoles d’accord ont été paraphés, l’un portant sur l’implantation d’une zone industrielle qui pourrait générer jusqu’à 10.000 emplois, et l’autre sur le cofinancement, par Washington et Paris, des travaux de reconstruction de l’hôpital de l’Université d’Etat d’Haïti (HUEH).
Les pays donateurs se sont engagés à verser environ 5,5 milliards de dollars d’aide à Haïti en 2010-2011 et près du double sur une période de dix ans. Un montant qui ne suffira pas à reconstruire le pays, a répété Jean-Max Bellerive qui a lancé nouvel appel aux investissements privés.
Pour sa part, le ministre brésilien des affaires étrangères, Celso Amorim, s’est félicité de la tenue de la rencontre qui peut aider, selon lui, "à maintenir le sujet Haïti dans l’actualité.
Commentant les nombreuses promesses non encore tenues des donateurs, il a déclaré que "le Brésil se sent relativement à l’aise" avant de conclure "nous avons été l’un des rares pays à verser 100% de ce que nous avions promis", soit 55 millions de dollars déjà disponibles au fonds de l’ONU.
Selon les Etats-Unis, l’un des principaux partenaires d’Haïti, les projets de reconstruction déjà approuvés par la CIRH représentent un engagement d’1,6 milliard de dollars.
Outre les 1,5 millions de personnes jetés dans la rue, le tremblement de terre a fait 300.000 morts, 300.000 blessés et détruit durablement une bonne partie de l’économie. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article7067

La CIRH et les Etats-Unis encouragent la création d'une zone industrielle en Haïti



Le vice président de la Commission Intérimaire de Reconstruction, Lars Thunell, le Premier Ministre haïtien Jean Max Bellerive et la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton ont signé hier un accord d'agrément avec l'entreprise coréenne Sae-A afin de développer une zone industrielle en Haïti.

La création de ce parc industriel au Nord de Port-au-Prince ou au Cap Haïtien permettra de créer plus de 10 000 nouveaux emplois. La parc industriel Sae-A s'inscrit dans le cadre du Plan d'Action pour le Développement d'Haïti. " Nous sommes heureux d'offrir notre expertise à la firme SAE-A qui envisage de créer des emplois en Haïti " a soutenu le vice président de la CIRH, Lars Thunel.

Cette entreprise coréenne est un leader mondial dans l'exportation des produits manufacturiers vers les Etats-Unis. Elle compte 20 succursales dans plusieurs pays dont Guatemala, Nicaragua et Indonésie qui produisent 1.4 millions de pièces de vêtement par jour.
Le fondateur et pdg de SAE-A, Woong-Ki Kim s'est dit déterminé à contribuer à la reconstruction et à la croissance économique d'Haïti. La Banque Interaméricaine de Développement (BID) est partenaire du projet qui comprend des infrastructures de base tels routes, ports et l'accès à l'énergie électrique.
Depuis le violent séisme, la Commission Intérimaire a approuvé 9 projets totalisant 49.6 millions de dollars. Les responsables de la CIRH négocient quatre autres projets estimés à 14.6 millions de dollars dans les secteurs des banques, du textile, de l'hôtellerie et des mines.
LLM / radio Métropole Haïti

Les dirigeants du Plaph se ravisent et annoncent leur participation aux élections

Les candidats de la Plateforme des Patriotes Haïtiens (Plaph) ont eu gain de cause. Ils ont obtenu le support du directoire du regroupement qui était opposé au processus électoral.

Le secrétaire général du Plaph, Himmler Rébu, qui avait critiqué vertement les leaders de l'opposition impliqués dans le processus électoral concède qu'il maintient sa candidature au sénat. Outre M. Rébu, les 6 autres candidats au sénat et les 58 candidats à la députation du Plaph veulent prendre part aux joutes du 28 novembre. Fort de leur popularité les candidats du Plaph bénéficieraient de l'appui des militants de ce regroupement.
M. Rébu soutient que la nouvelle démarche vise à éviter un complot qui tend à les faire abandonner le processus électoral au profit de la plateforme présidentielle.
Les dirigeants du Plaph considèrent qu'ils n'ont pas perdu la face dans ce dossier arguant qu'il s'agit d'une décision politique. M. Rébu refuse de comparer l'intégration du Plaph à celle des autres leaders de l'opposition dans le processus électorale. Il estime que la décision du Plaph tient compte d'une nouvelle donne politique.
Sans fournir plus de détails, le chef de file du GREH assure que cette décision permet de sauver cette structure politique.
Toutefois le Plaph maintient ses critiques à l' encontre de l'organisme électoral. M. Rébu dénonce les violations de la constitution par des conseillers électoraux non crédibles.
LLM / radio Métropole Haïti 

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18265
Commentaires:
Et le fameux front unitaire qui s'étiole. Les absents auront tort...Un poste de sénateur, est une sorte de planque ou on est logé nourri et on a un salaire.Et c'est justement ce que cherche la grande majorité des politiciens haïtiens... 

Kate Beale: USAID's congressional liaison on Haiti

The Partnership for Public Service
Monday, September 20, 2010; 7:18 PM
Four weeks after Kate Beale began her new job as a congressional liaison officer for the U.S. Agency for International Development (USAID), disaster struck in Haiti.
In the aftermath of last January's 7.0-magnitude earthquake that claimed 230,000 lives and left 1.5 million people homeless, USAID Administrator Rajiv Shah put the 30-year-old Beale in charge of handling the agency's congressional relations for all issues related to the relief and recovery for the devastated island country.
For the next seven weeks, Beale worked twelve or more hours a day, seven days a week with her colleagues from the USAID emergency center in Washington, D.C.
She responded to inquiries from members of Congress, led briefings on Capitol Hill and organized a series of outreach events, in congressional districts with large Haitian populations such as Brooklyn, N.Y., and Miami. The purpose of the outreach efforts was to engage members of the Haitian-American community by providing guidance on how they could contribute in the rebuilding effort.
According to her supervisor, Barbara Larkin, Beale's design of the conferences resulted in a creative and effective outreach strategy.
"Kate organized them, publicized them, learned about each audience in advance and then helped tailor the speakers' messages to the people who would be there," Larkin said. "She's very good at her job."
Beale's work with Congress also has paid dividends, according to Paul Weisenfeld, who is the coordinator for USAID's Haiti Task Team.
Weisenfeld said that without Beale's Capitol Hill experience—she worked for former Sen. Hillary Clinton for more than four years before coming to USAID—it "would have been impossible for us to maintain the kinds of relationships and get the support we need to do our jobs."
Part of Beale's role was participating in USAID's Haiti Response Management Team, an inter-agency task force that included representatives from the Departments of State, Defense, Agriculture, Housing and Urban Development and Health and Human Services
Primarily, she supplied information and sought to build support in Congress for funding to help rebuild Haiti, a challenging task given the economic downturn, the burgeoning federal budget deficit and the reluctance of some members of Congress to spend money overseas.
Beale said she organized and participated in a number of congressional delegation trips to Haiti that gave congressional leaders a better understanding of the international effort and helped change minds. She said some members of Congress started out as skeptics, but ended up advocating for appropriations to support USAID's efforts after their visits to Haiti. As of August 31, U.S. humanitarian assistance to Haiti for earthquake relief totaled $1.1 billion.
The visits to Haiti were similarly transforming for Beale.
"When I set foot in Port-au-Prince, I was immediately energized by the resilience of the Haitian people and USAID's field staff," Beale said. "Despite nearly unimaginable constraints—mounds of rumble, lack of permanent shelter and reliable energy sources—the Haitians are taking deep pride in re-building their nation back stronger and it inspires me to do more in Washington with Capitol Hill."
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Beale said she is firmly committed to public service, and now more than ever convinced of the significance of the USAID mission.
"What USAID does is so important, because we're such a wealthy nation—and not just economically," she said. "It's important for us to share with other countries, as well as to learn from them how to be a better neighbor. The process makes us stronger and makes our friends and allies that much stronger."
This article was jointly prepared by the Partnership for Public Service, a group seeking to enhance the performance of the federal government, and washingtonpost.com. Visit www.ourpublicservice for more about the organization's work to recognize the men and women who serve our nation.
http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2010/09/20/AR2010092005478.html?sub=AR

Charity auction lets you buy celeb Twitter friends Read more: http://www.miamiherald.com/2010/09/21/1834932/charity-auction-lets-you-buy-celeb.html#ixzz10B3AU9dJ

AP TECHNOLOGY WRITER

If you've ever wished celebrities like actress Demi Moore or skateboarder Tony Hawk would follow you on short-messaging site Twitter, now's your chance - but you'll have to cough up some cash for the privilege.
EBay Inc. is hosting a charity auction called TwitChange, through which people can bid to have celebrities follow them, retweet their posts or tweet their username on Twitter for three months.
Money raised from the auction, which started last week and runs through Saturday, will go to aHomeInHaiti.org and its efforts to rebuild the Miriam Center, which is based in Haiti and houses and serves special-needs children.
Atlanta-based pastor Shaun King founded aHomeInHaiti after the massive earthquake in Haiti in January. He also came up with the idea for the celebrity Twitter auction as a fundraiser.
More than 180 celebrities are involved in the auction, ranging from Maroon 5 lead singer Adam Levine to actor Zachary Levi. As of late Monday, Dana White, president of mixed-martial arts group Ultimate Fighting Championship, was in the lead with $15,6000 after 86 bids. Levi, who plays a computer nerd implanted with spy secrets on NBC show "Chuck," was behind him with $14,900 raised after 135 bids.
Both auctions offer to follow the winner on Twitter for at least 90 days, repost one of the winner's own Twitter postings and broadcast the winner's Twitter username to the celebrity's list of Twitter followers.
There were also plenty of celebrity Twitter opportunities below $100: A listing for comedian, talk-show host and actor George Lopez to retweet a message from the winner was going for $38 after 19 bids. A listing for rapper Snoop Dogg to do the same rose to $67.55 after 7 bids.
King said the auction had collected $200,000 in bids so far, and he's cautiously optimistic that his group will raise even more.


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Report: Poor countries face education crisis

Report: Poor countries face education crisis

 

ASSOCIATED PRESS WRITER

Nearly 70 million children around the world are not getting an education despite much progress in the last 10 years, and Haiti and Somalia are the two worst countries in which to be a school-age child, a new report released Monday said.
The global financial crisis has forced poor countries to cut their education budgets by $4.6 billion a year at a time when intensified efforts are needed to achieve the U.N. Millennium Development Goal of ensuring a primary school education for every child in the world by 2015, it said.
The report listed 10 countries at the bottom of the education list, all but Haiti are in Africa. In addition to Somalia, the others are Eritrea, Comoros, Ethiopia, Chad, Burkina Faso, Central African Republic, Mozambique, Zimbabwe and Liberia.
It based the rankings on access to basic education, teacher-student ratio and educational provisions for girls.
Even Kenya, considered successful compared to its East African neighbors, had to delay free education to 9.7 million children over the last year due to budgetary constraints, the report said.
The report was produced by Education International, Plan International, Oxfam, Save the Children and VSO.
"Education is now on the brink," Kailash Satyarthi, president of the Global Campaign for Education which issued the report, told a high-level event in New York on the sidelines of a U.N. summit to promote achievement of the goal.
"Sixty-nine million children - more than all the primary school-going children in the United States and Europe - will not be going to school this morning," he said. "Just $16 billion per year could pay for every child to go to school."
The report's "Donor Report Card" gives two countries "A," the Netherlands and Norway, and four "B," Denmark, Ireland, Sweden, and Britain. The United States, in 16th place, received a "D" along with France, Germany, New Zealand and others while Greece was at the bottom of the list in 22nd place with an "F."
Queen Rania of Jordan, a co-founder of the Global Campaign, said summit after summit has failed to persuade leaders to put resources into education.
"Education doesn't just beat poverty," Rania said. "It beats disease. It beats inequality, and for girls education is nothing less than a lifesaver, from stigmatism, insecurity and violence."
World Bank Managing Director Ngozi Okonjo-Iweala announced that its arm that gives grants and soft credits to the world's 79 poorest countries is pledging an additional $750 million over the next five years, a 40 percent increase in the bank's basic education spending over the last five years directed at the poorest countries.
The funds will be targeted toward countries that are "off-track" to meet the education goal by 2015, especially in Sub-Saharan Africa and South Asia, she said.
"We know what works so we have absolutely no excuses to scale things up, and that's what the World Bank is trying to do," Okonjo-Iweala said.
The U.N. says the number of children not in school has dropped from 106 million in 1999 to 69 million in 2008, which the Global Campaign's Satyarthi called "huge progress."
Sub-Saharan Africa has seen its classrooms fill over the last decade, though the continent still accounts for almost half of the total of unenrolled children. In 1999, 58 percent of African children were enrolled in primary school. By 2008 the figure was 76 percent.
The U.N. children's agency, UNICEF, said its research shows that spending $1 million helping children age 5 and younger in the most remote and disadvantaged areas would prevent 60 percent more deaths then the current approach, what it called "a stunningly higher return on investment."
Read more: http://www.miamiherald.com/2010/09/20/1833465/report-poor-countries-face-education.html#ixzz10B2EzbqF

Reconstruction d'Haïti: Clinton et Kouchner plaident pour la patience

Christophe Schmidt, Agence France-Presse New York
Un peu plus de huit mois après le séisme en Haïti, Paris et Washington ont mis en garde lundi contre l'impatience qui gagne l'île face aux lenteurs de la reconstruction.«Ceux qui attendent des progrès immédiats sont irréalistes, et rendent un mauvais service à tous ceux qui travaillent si dur», a estimé la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton lors d'une réunion à New York en marge de l'assemblée générale des Nations unies.
«Certains trouvent que cela va lentement, cette reconstruction d'Haïti, très lentement», a renchéri son homologue français Bernard Kouchner: «C'est qu'ils n'ont pas la notion de l'immensité du désastre (...). Il y a eu beaucoup d'argent, beaucoup de choses ont été faites, mais cela ne peut pas être immédiatement visible».
Les Etats-Unis sont de loin le premier donateur à Haïti, avec un engagement d'1,15 milliard de dollars lors de la conférence organisée en mars à l'ONU. La France est également dans les premiers rangs, avec une promesse de 326 millions d'euros.
Les deux dirigeants étaient réunis avec le premier ministre haïtien Jean-Max Bellerive, qui a fait part de ses «préoccupations sur le rythme et l'importance de ce que nous faisons aujourd'hui».
«L'impatience monte, il y a des résultats à montrer tout de suite en Haïti», a expliqué M. Bellerive lors d'une réunion de la Commission intérimaire pour la reconstruction d'Haïti (CIRH), coprésidée par l'ancien président américain Bill Clinton.
Le chef du gouvernement haïtien a réclamé notamment qu'une solution soit offerte sous trois mois à au moins la moitié de ses compatriotes ayant perdu leur logement, et qui survivent tant bien que mal dans des abris provisoires.
125 000 familles haïtiennes ont été installées dans des camps d'urgence au lendemain du tremblement de terre meurtrier du 12 janvier.
Jean-Max Bellerive a cependant souligné que l'île avait échappé, grâce à l'intensité de l'aide internationale, aux épidémies et à une explosion de violence, et que 250 classes avaient pu être reconstruites à temps pour la rentrée scolaire.
Deux protocoles d'accord ont été signés lundi, l'un concernant l'implantation d'une zone industrielle dont on espère 10.000 emplois, et l'autre prévoyant le cofinancement, par la France et les Etats-Unis, de l'essentiel des travaux de construction de l'hôpital de Port-au-Prince.
Les pays donateurs se sont engagés à verser quelque 5,5 milliards de dollars d'aide en 2010-2011, et près du double au total sur dix ans.
Cette somme considérable ne suffira pas à reconstruire Haïti, a insisté Jean-Max Bellerive, qui a de nouveau fait appel lundi aux investissements privés. Il a aussi évoqué des «financements innovants» sur le modèle de ceux envisagés par l'ONU pour financer ses Objectifs du millénaire pour le développement, un ambitieux plan mondial de lutte contre la pauvreté.
Le ministre brésilien, Celso Amorim, s'est félicité lundi de la tenue d'une réunion qui peut aider, selon lui, «à maintenir le sujet Haïti dans l'actualité.
Alors que le paiement de nombreuses aides promises tarde encore, «le Brésil se sent relativement à l'aise», a dit M. Amorim, «parce que nous avons été l'un des rares pays à verser 100% de ce que nous avions promis», soit 55 millions de dollars déjà apportés au fonds de l'ONU.
Selon les Etats-Unis, les projets de reconstruction déjà approuvés représentent un engagement d'1,6 milliard de dollars.
Bernard Kouchner se rendra samedi et dimanche en Haïti pour passer en revue l'aide mise en oeuvre par la France, a-t-on indiqué dans sa délégation.