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dimanche 9 mai 2010

Plus que 1.300 soldats US en Haïti

AP.- 09/05/2010 Alors que 22.000 soldats américains étaient présents en Haïti deux semaines après le séisme du 12 janvier, ils ne sont désormais plus que 1.300 aujourd'hui.
Les milliers de soldats de l'opération "réponse unifiée" ont contribué à maintenir la paix, à distribuer des aliments et à donner une sensation de sécurité aux rescapés du séisme qui a causé la mort de 220.000 personnes.
Les ingénieurs de l'armée nord-américaine resteront cependant en Haïti pour prêter main forte aux 1.300.000 réfugiés qui risquent de souffrir des inondations.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/05/09/97001-20100509FILWWW00007-plus-que-1300-soldats-us-en-haiti.php

Haïti: Ottawa lance un appel au secteur privé

Malorie Beauchemin La Presse (Port-au-Prince)
Pour assurer la création d'un «nouvel» Haïti, le ministre des Affaires étrangères, Lawrence Cannon, lance un appel au secteur privé.
«La participation du secteur privé aux efforts de reconstruction sera essentielle au développement du pays. Le secteur privé va contribuer à l'émergence de la classe moyenne, qui, elle, va fournir des possibilités de développement des petites et moyennes entreprises», a dit le ministre Cannon à l'issue d'une visite de trois jours en Haïti, sa première depuis le séisme du 12 janvier, qui a fait plus de 250 000 morts selon l'ONU.
Et qui dit secteur privé dit investissements et occasions d'affaires, notamment pour le Canada, croit M. Cannon. «Il faut réfléchir à la façon dont on peut créer des partenariats qui vont donner lieu à ces liens de confiance et créer des débouchés», a souligné le ministre après un entretien avec des membres de la communauté d'affaires en Haïti. Constatant le manque de capitaux, ces derniers souhaitent que des entreprises canadiennes investissent en Haïti, dont l'économie chancelait bien avant le tremblement de terre.
Le député libéral Denis Coderre, qui accompagnait la délégation canadienne, croit qu'il importe aussi de viser d'autres secteurs d'intervention. «On doit investir dans la sécurité, oui, parce que ça prend une stabilité, dans l'économie, c'est essentiel. Mais la base même de l'économie, c'est de préparer les cerveaux. Et pour faire ça, il faut qu'on investisse davantage dans l'éducation.» Une piste de solution serait selon lui d'inciter l'importante diaspora haïtienne du Québec à venir contribuer à la formation de la jeunesse haïtienne, alors que les gens d'affaires ont beaucoup insisté sur le besoin pressant d'améliorer le système d'éducation.
Le député du Bloc québécois Jean Dorion, aussi du voyage officiel, y voit justement une occasion en or pour le Québec. «Comme l'éducation relève des provinces, je pense qu'il y a vraiment un créneau pour le Québec. Si on veut aider le peuple haïtien, c'est vraiment une très bonne façon collectivement d'intervenir», a indiqué M. Dorion.
Le Canada pourra apporter son aide au secteur de l'éducation en Haïti, mais surtout en fournissant de l'expertise, a précisé l'ambassadeur canadien à Port-au-Prince, Gilles Rivard. «Pour le Canada, il ne s'agit pas de construire des écoles, mais d'apporter l'assistance technique pour la création d'un système d'éducation publique, en tenant compte des salles de classe qui seront construites, notamment par la Banque interaméricaine de développement», a expliqué M. Rivard. Pour l'heure, l'éducation en Haïti est en majeure partie privée, ce à quoi veut remédier le gouvernement haïtien.
Nouvelle prison
Ayant ciblé la sécurité et la justice comme priorités, le ministre Cannon s'est rendu hier en matinée à Croix-des-Bouquets, où le gouvernement canadien a financé la construction d'une nouvelle prison - un projet qui date d'avant le tremblement de terre. Le centre de détention, qui devrait ouvrir d'ici à la fin de l'été, pourra accueillir 750 prisonniers. Cela répond à un besoin immense, surtout après la destruction du pénitencier national, lors du séisme. Les 4200 détenus, dont des criminels considérés comme très dangereux, se sont évadés, sauf quelques-uns morts sous les décombres. Depuis, 475 d'entre eux ont été repris, mais le bâtiment n'est reconstruit qu'en partie.
«L'ouverture prochaine de ce centre pénitencier va constituer un ballon d'oxygène pour l'administration, un petit aller-mieux pour les détenus qui croupissent dans les prisons de la zone métropolitaine», a souligné hier le ministre haïtien de la Justice, Paul Denis.
Le ministre Cannon a par ailleurs promis que le Canada financerait la reconstruction du commissariat de police de Croix-des-Bouquets, fissuré de partout. Ottawa octroie aussi une enveloppe de 2,5 millions de dollars à Avocats sans frontières Canada pour la mise sur pied de services d'assistance juridique d'urgence et transitoire pour les plus vulnérables.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/seisme-en-haiti/201005/08/01-4278532-haiti-ottawa-lance-un-appel-au-secteur-prive.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_seisme-en-haiti_557239_section_POS1