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mercredi 21 avril 2010

Ojala que llueva Cafe. Todos, un canto de Esperanza por Haití, Closure@ ...

Haïti: Le mea culpa de Bill Clinton

Le 10 mars dernier, l'ancien président des États Unis, Bill Clinton a évoqué, devant la Commission des affaires étrangères du Sénat américain, le rôle que son administration a joué dans l'exportation vers Haïti de denrées alimentaires américaines subventionnées, profitant du fait que la baisse des droits de douane était une des conditions attachées aux prêts du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. Le riz américain, un des produits exportés, était moins cher que les variétés cultivées sur place, et a ainsi contribué à l'effondrement de l'industrie du riz dans le pays : en 1998, l'offre de riz en Haïti était produite à 47% à l'intérieur du pays, contre seulement 15% en 2008.
La capacité agricole a également été fragilisée par le flot d'aide alimentaire envoyée pour faire face aux crises humanitaires, dont une partie s'est retrouvée sur les marchés locaux. « C'était une erreur. à laquelle j'ai contribué. Je dois vivre chaque jour avec les conséquences du fait qu'Haïti ait perdu la capacité de produire du riz pour nourrir sa population, à cause de ce que j'ai fait, moi et personne d'autre », a dit M. Clinton à la commission présidée par le Sénateur John F. Kerry.
« Je pense que c'est extrêmement significatif », a dit Mark Weisbrot, co-directeur du Centre de recherche sur la politique économique (Centre for Economic Policy Research, CEPR), basé à Washington, en réaction aux déclarations de M. Clinton. « Il est très rare qu'un ancien président présente ses excuses pour quelque chose qu'il a fait ».
Le CEPR a également appelé la communauté internationale à acheter toute la récolte de riz haïtienne durant les deux prochaines années, ce qui représenterait 2,35 pour cent du total des promesses d'aide humanitaire actuelles. Cependant, il faut veiller à ce que « ces achats au niveau du producteur » ne perturbent pas les réseaux de distribution existants, a dit le CEPR. « Heureusement, de nombreux agriculteurs haïtiens sont organisés en coopératives, réseaux ou autres organisations. Les donateurs internationaux pourraient, et devraient, travailler avec ces organisations et agriculteurs pour élaborer un plan visant à acheter tout le riz produit localement et à le distribuer sous forme d'aide alimentaire ».
Pour Gerald Murray, anthropologue à l'Université de Floride à Gainesville, qui étudie l'agriculture haïtienne, la distribution de nourriture gratuite est nécessaire pendant les périodes de crise humanitaire, mais les déclarations de M. Clinton reflètent selon lui une prise de conscience du fait « que l'économie agricole doit être soutenue, et que cela ne se fait pas en inondant le pays de nourriture gratuite », à moins que celle-ci soit achetée à des agriculteurs locaux.
« Je pense qu'il s'agit d'une immense ouverture », a dit Neil Watkins, directeur des politiques et des campagnes d'ActionAid USA, au sujet du mea culpa de M. Clinton. « Il a, au minimum, attiré l'attention sur le besoin urgent de changement dans la politique américaine. qui a gravement nui à la production locale en Haïti. Nous pouvons aider Haïti à nourrir ses habitants en rendant plus flexible la manière dont nous apportons l'aide alimentaire, ce qui aidera le pays à se relever et à se reconstruire sur le long terme ».
Le Congrès américain examine en ce moment une proposition de l'administration de Barack Obama concernant l'octroi d'une aide de 2,8 milliards de dollars à Haïti, et M. Watkins, ainsi que les représentants de 33 organisations de développement, groupes de défense des droits humains et organisations religieuses, ont fait pression pour que cette aide soit distribuée d'une manière différente par le gouvernement. La quasi totalité de l'aide alimentaire des Etats-Unis est produite par l'industrie agroalimentaire américaine.
Dans une lettre adressée le 12 avril aux leaders du congrès, le groupe de lobbying a demandé « une plus grande flexibilité dans la manière dont [les Etats-Unis distribuent] l'aide alimentaire, en permettant l'achat local ou régional de l'aide alimentaire d'urgence pour Haïti, et le recours à des formes d'aide non alimentaires, telles que les bons, les transferts d'argent ou les programmes de protection sociale ».
Certains signes indiquent que la politique américaine pourrait être en train d'évoluer. Cette évolution est en accord avec les souhaits exprimés par le gouvernement haïtien, le président René Préval a dit espérer que l'aide alimentaire d'urgence venant de l'étranger prendrait bientôt fin : « Si la nourriture et l'eau continuent à être envoyées de l'étranger, cela nuira à la production nationale et au commerce haïtien », a-t-il dit.
RIN/N/ Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17606

Bill Clinton va co-présider le comité pour la reconstruction d'Haïti


Agence France-Presse, Port-au-Prince L'ancien président américain Bill Clinton va co-présider avec le Premier ministre haïtien Jean-Max Bellerive le Comité intérimaire pour la reconstruction d'Haïti (CIRH), a annoncé mercredi le président haïtien René Préval lors d'une conférence de presse.
«C'est une personnalité qui s'est toujours intéressée au développement d'Haïti», a affirmé le président Préval au sujet de l'ex-président américain.
Les autres membres de la commission seront désignés par des institutions haïtiennes, le gouvernement et la société civile, et par les pays qui ont proposé de contribuer pour 200 millions de dollars à la reconstruction d'Haïti ou qui ont accepté d'effacer sa dette pour le même montant, a indiqué M. Préval.
Le chef de l'État haïtien qui présentait un bilan des 100 premiers jours après le séisme qui a dévasté l'économie du pays le plus pauvre de l'hémisphère américain, a rejeté les critiques faites par l'opposition assimilant le rôle de la communauté internationale à une forme d'occupation d'Haïti.
«Je ne vois pas où il y a perte de la souveraineté d'Haïti», a répondu le président René Préval assurant que le président haïtien a un droit de veto et doit approuver tous les projets présentés par la commission.
Il a également expliqué que la commission comptera autant d'Haïtiens que d'étrangers venus de plusieurs pays qui avaient offert leur aide après le séisme du 12 janvier qui a fait au moins 220 000 morts. «Seul, Haïti n'aurait pas pu se relever», a-t-il répété.
Les deux présidents de la commission, MM. Clinton et Bellerive, devraient se rencontrer dans trois semaines environ afin de mettre en place un secrétariat dont la tâche sera d'assurer la coordination des projets de développement venant particulièrement des Agences gouvernementales internationales et des ONG, a indiqué le Premier ministre Bellerive.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/seisme-en-haiti/201004/21/01-4272876-bill-clinton-va-co-presider-le-comite-pour-la-reconstruction-dhaiti.php

Foot-Haïti: Des nouvelles du camps d'entrainement des Grenadiers

Privée de structures depuis le séisme qui a dévasté le pays en janvier, la sélection Nationale a repris l'entraînement au Texas en vue du match amical contre l'Argentine le 5 mai prochain. Haïti est 91e place du classement FIFA tandis que l'Argentine est classée neuvième. Le football est plus qu'un sport en Haïti. Il est une passion nationale et l'équipe d'Haïti porte les espoirs de ses compatriotes sur ses épaules. «San Antonio Sports», une association sportive américaine, a offert à la sélection Nationale d'Haïti (les Grenadiers) un centre d'entraînement et l'hébergement pour se préparer au match amical face aux Argentins le 5 mai prochain.
L'équipe est logée à T M Bar Camps à New Braunfels., «Ici je mange bien, je dors bien, mais je ne peux m'empêcher de penser à mes amis et à ma famille qui n'ont pas droit à tout cela», explique l'attaquant Charles Herold.
Si aucun footballeur n'a péri dans le tremblement de terre qui a fait au moins 220.000 morts, la Fédération haïtienne a perdu 32 collaborateurs et ses locaux ont été détruits. Le séisme reste omniprésent dans l'esprit des joueurs « Toute l'équipe parle de ça. Il y a encore des secousses là-bas, c'est notre plus grand souci » ajoute un autre attaquant, Eliphene Cadet.
« En Haïti, les gens nous demandent quand on va jouer contre l'Argentine, ils espèrent qu'on va faire quelque chose de positif pour le pays. Si nous l'emportons contre l'Argentine, alors les gens seront heureux et cela montrera que nous pouvons agir pour aider notre pays », a résumé le défenseur Peter Germain.
N/ Radio Métropole Haïti

Coca Cola: Investissements dans la mangue haïtienne

Dans le cadre du Sommet du millénaire de Montréal, en présence de dignitaires haïtiens, dont le maire de Port-au-Prince, Jean-Yves Jason, la société Coca-Cola a dit qu'elle utiliserait les mangues haïtiennes pour fabriquer un de ses jus. Coca Cola a annoncé le lancement un projet agricole d'envergure en Haïti baptisé «Odwalla Hope Haïti». «Odwalla Hope Haïti» à pour objectifs : de soutenir le développement durable de l'industrie du jus de mangue en Haïti et de contribuer au développement et à la revitalisation du pays à long terme à travers une coalition qui réunit le gouvernement haïtien, la société civile et le secteur privé.
Ce projet vise à venir en aide à 25 000 agriculteurs de la filière mangue, à créer une industrie durable de production et contribuer au développement et à la revitalisation du pays à long terme à travers une coalition qui réunit le gouvernement haïtien, la société civile et le secteur privé. Coca-Cola prévoit investir 7,5 millions de dollars sur une période de cinq ans.

Le projet a obtenu l'appui du fonds Clinton Bush pour Haïti. Coca-Cola a aussi annoncé que les profits des ventes de deux de ses boissons Odwalla seraient versés au Projet Haïti Hope. L'argent servira, entre autres, à améliorer la chaîne d'approvisionnement. Actuellement, précise la compagnie Coca-Cola, entre 20 et 70 % des mangues pourrissent avant d'atteindre le marché. Une autre partie des fonds ira à la recherche et au développement, pour trouver les variétés de mangues les mieux adaptées à cette zone tropicale.

N/ Radio Métropole Haïti

Haïti: 5 millions de caisses de mangues par année d'ici à 2015?

Le 20 avril c'est ouvert à Port-au-Prince le Forum national sur la mangue. Ce forum réunit de nombreux acteurs nationaux et internationaux de la filière. L'objectif du forum est d'identifier les problèmes et d'explorer les solutions qui permettraient d'accroitre les exportations de mangues de 2,5 à 5 millions de caisses par année d'ici à 2015. La mangue haïtienne suscite beaucoup d'intérêt pour sa qualité exceptionnelle par rapport aux mangues concurrentes. En particulier Les mangues «Francis», succulentes et charnues, une variété de mangue exclusive à Haïti et l'une des mangues les plus appréciées des Caraïbes.
Malgré les avantages exceptionnels de la mangue haïtienne, la filière doit faire face à de nombreux problèmes, tant au niveau du transports et des conditions d'entreposage que du très grands nombre de petits producteurs qui pose la question de la rentabilité du secteur.
Pour atteindre les 5 millions de caisses annuelles, il faudra d'importants investissements dans la filière mangue en Haïti, la mise en place de facilités d'entreposage à proximité des zones de productions afin de conserver et garantir la fraîcheur des mangues, l'amélioration des conditions de transports et l'augmentation de la capacité des unités de conditionnement pour l'exportation.
N/ Radio Métropole Haïti

Haïti-Élection: La mission d'évaluation électorale de l'ONU, rencontre le chef de l'Etat

Les membres de la mission d'évaluation électorale de l'ONU ont entamé des consultations auprès des personnalités et institutions haïtiennes et de la communauté internationale afin de déterminer si les prochaines joutes peuvent se tenir avant la fin de cette année. Les membres de la délégation conduite par le juriste sénégalais El Hadj Mbodj ont eu des entretiens le lundi 19 avril avec le chef de l'Etat haïtien.
Le président Préval a mis l'accent sur la nécessité de renforcer les institutions démocratiques haïtiennes en respectant les échéances constitutionnelles. Il a également rappelé sa détermination à œuvrer en vue d'éviter une nouvelle période de transition en février 2011. Estimant qu'une période de transition est synonyme d'instabilité, le président Préval a mis en évidence la relation étroite entre la réforme constitutionnelle et la stabilité politique en Haïti.

Au cours de leur séjour la délégation, composée de 5 experts et de 4 fonctionnaires des Nations Unies, aura des séances de travail avec les responsables des organisations ayant déjà contribué au processus électoral haïtien dont le National Democratic Institute (NDI), l'Organisation des Etats Américains (OEA), la Caricom et l'IFES.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17600

La loi d'urgence modifiée est en vigueur

La loi d'urgence modifié a été publié hier dans le journal officiel Le Moniteur rapporte le ministre chargé des relations avec le Parlement, Joseph Jasmin. Il indique que les autorités s'activent à publier dans le meilleur délai l'arrêté présidentiel qui rendra effectif l'état d'urgence pour la période allant d'avril 2010 à 0ctobre 2011. Dans le même temps le chef de l'Etat a convoqué les membres du gouvernement en conseil des ministres afin de préparer les autres instruments légaux indispensables pour lancer le processus de reconstruction. Une réunion du conseil des ministres est prévue ce mercredi afin de finaliser l'arrêté portant création de la commission intérimaire et réglementant son mode de fonctionnement assure le ministre Jasmin.
Il n'a pas souhaité faire des commentaires sur l'identité des personnes choisies pour être membre de la Commission Intérimaire de Reconstruction d'Haïti (CIRH). Le chef de l'Etat, les présidents des deux chambres, le secteur privé, les syndicats et les collectivités désigneront des membres au sein du conseil d'administration de la CIRH.
D'autre part les donateurs internationaux ayant contribué à hauteur de 100 millions de dollars ou ayant favorisé un allégement de la dette d'Haïti pourront designer chacun un représentant au sein du conseil d'administration de la CIRH.
L'arrêté déclarant l'état d'urgence devra être publié avant les autres décrets relatifs à la commission intérimaire.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17599

ALBA renouvelle son soutien à Haïti

L'Alternative Bolivarienne pour les Amériques (ALBA a réitéré sa volonté de continuer à aider Haïti. L'organisation régionale dénonce également la présence de soldats étrangers sur le territoire haïtien. Suite à une rencontre tenue la semaine dernière dans la capitale Vénézuélienne, Caracas, les états de l'ALBA ont appelé la communauté internationale à maintenir sa solidarité avec Haïti.
Ils promettent également de travailler avec tout pays ou institutions internationales qui veulent réellement aider le pays à se relever après le tremblement de terre du 12 janvier.
Les onze pays membres de l''ALBA, se sont entendus sur la nécessité de maintenir leur coopération avec Haïti qui s'apprête à se reconstruire après la catastrophe.
Ces états ont exprimé leur préoccupation face à ce qu'ils attribuent à une présence massive de militaires étrangers sur le sol d'Haïti.
A l'issu de la rencontre, les membres de l'Alba ont adopté une résolution dans laquelle ils estiment que la présence massive des militaires étrangers en Haïti, constitue une menace pour les conditions d'existence des haïtiens.
EJ/Radio Métropole Haïti

Comparution du directeur de l'ONA au Parquet

Le directeur général de L'office National d'Assurance Vieillesse (ONA) , Alix Boyer a été auditionné hier mardi au Parquet du tribunal civil de première instance de Port-au-Prince. Le responsable de l'ONA est accusé de corruption et de détournement de fonds par le syndicat des employés de cette institution
Signalons, que le directeur ainsi que son avocat n'ont pas voulu faire de déclarations à la presse malgré la persistance des journalistes
L'un des avocats du syndicat de l'ONA, Me Max Lafortune, a une fois de plus plaidé en faveur de l'adoption de mesures drastiques contre Jean Alix Boyer en vue de protéger l'image de l'institution. Il y va de l'image du pays, déjà décrié par une bonne partie de la communauté internationale dont Transparency International et le Département d'Etat Américain dans leurs derniers rapports sur la corruption dans le monde, a fait remarquer Me Lafortune.
Max Lafortune a aussi accusé de faute grave, le DG de l'ONA pour n'avoir pas renouvelé pour des motifs personnels la police d'assurance de l'institution, faisant ainsi perdre à l'Etat un montant de 78 millions de gourdes après l'effondrement à Port-au-Prince du bureau central de l'institution dans le séisme du 12 janvier.
Rappelons que le nouveau directeur, Alix Boyer a remplacé Sandro Joseph, actuellement écroué au pénitencier national pour « blanchiment d'argent provenant de détournement de fonds de l'ONA»
EJ/Radio Métropole Haïti