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lundi 15 mars 2010

Joanas Gué pour une réorientation de l'aide humanitaire

Le ministre de l'agriculture, Joanas Gué plaide en faveur d'une modification de la structure de l'aide humanitaire destinée aux victimes du séisme du 12 janvier dernier. Intervenant, sur les ondes de Radio Métropole, à la rubrique le point sur le 100.1, le titulaire de l'agriculture a apporté certaines précisions sur les propos du Chef de l'état haïtien qui avait demandé un arrêt de la distribution de l'aide alimentaire, dans son cadre actuel.
Pour le ministre de l'Agriculture, il serait plutôt question de réorienter l'assistance.
En ce sens au lieu d'importer des produits, les partenaires du pays pourraient s'approvisionner auprès de producteurs haïtiens.
Monsieur Gué, confirme qu'il a déjà eu des discussions avec diverses agences des Nations Unies ainsi que certains pays, notamment avec le Brésil.
Un accord de partenariat vient d' ailleurs d'être signé avec ce pays sur la base de nouvelles orientations.
Le ministre de l'agriculture précise également qu'il a déjà eu des entretiens similaires avec les responsables du Programme Alimentaire Mondial (PAM). Ceux-ci promettent de mettre tout en œuvre en afin de se conformer aux nouvelles dispositions régissant l'aide humanitaire.
Par ailleurs le responsable du ministère de l'agriculture annonce qu'il sera présent ce lundi à Santo Domingo, où se tiendra une réunion des représentants d'une vingtaine de nations autours de l'assistance financière à fournir au pays, dans le cadre de sa reconstruction suite au séisme du 12 janvier.
EJ
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17223

La FAO veut renforcer le secteur agricole

Le directeur général du Fonds des nations unies pour l'Agriculture (FAO), Jacques Diouf poursuit sa visite d'évaluation de 5 jours en Haïti. Hier dimanche, M. Diouf a eu des entretiens avec le chef de l'Etat haïtien, René Préval, autour des dispositions visant à favoriser la relance de la production agricole. La délégation de la FAO a lancé à Léogane une campagne de distribution d'outils, de semences et autres facteurs de production aux paysans, victimes du séisme. Préoccupé par l'impact du tremblement de terre sur le secteur agricole, M. Diouf a mis l'accent sur la nécessité de créer des emplois dans ce secteur.
60 % des emplois sont générés par le secteur agricole haïtien.
Jacques Diouf déplore que seulement 11 % du montant sollicité des bailleurs de fonds soient disponibles.
Le directeur général de la FAO et le président haïtien sont sur la même longueur d'ondes en ce qui concerne la production nationale. Ils soulignent que le secteur agricole peut a la fois créer des emplois et alimenter la population.
La FAO espère collecter un montant substantiel afin de réparer les canalisations et les autres infrastructures rurales. Le président Préval a salué les efforts conjoints du Ministère haïtien de l'Agriculture et de la FAO qui ont permis une augmentation de 25 % de la production agricole en 2009. Tenant compte du potentiel énorme du secteur agricole, le président Préval a invité les donateurs à s'approvisionner sur le marché haïtien afin de poursuivre l'effort humanitaire.
LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17220

Le monde n'a pas oublié Haïti!

Lors de sa visite éclair en Haïti, Ban Ki-moon, secrétaire-général de l'ONU a promis aux Haïtiens que le monde ne les avait pas oubliés. "Même si le temps passe, le monde ne vous a pas oubliés. Le monde est toujours à vos cotés" a déclaré Ban.
Cette courte visite lui a permis de rencontrer René Préval et d'évoquer avec lui le projet de réunion d'une conférence des donateurs le 31 mars, pour financer la reconstruction.
"Dans l'immédiat, le gouvernement a besoin de fonds internationaux simplement pour payer les salaires" a noté le secrétaire général.
Le diplomate a également visité une ville de tentes. Les plus de 40.000 personnes qui y vivent sous des bâches et des tentes risquent d'être victimes d'inondations et de glissements de terrain alors que la saison des pluies approche. A cette situation Ban Ki-moon assure que : "Nous ferons en sorte que le camps reste sur, spécialement pour les femmes et les enfants"
"Nous comptons construire des logements communs plus durables pour le plus grand nombre possible de gens, et ce, avant le début de la saison des ouragans. S'il y a quelque chose dont Haïti n'a pas besoin, c'est bien d'une deuxième catastrophe humanitaire en plus de la première", a souligné Ban Ki-moon.
Mais lors d'une conférence de presse commune avec René Préval et Jean-Max Bellerive, M. Ban a reconnu que les efforts pour donner un abri à des dizaines de milliers d'Haïtiens étaient "légèrement en retard".
C'était la deuxième fois que Ban Ki-moon se rendait en Haïti depuis le séisme du 12 janvier derniers.
N/ Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17219

Haïti-Séisme : Nourriture ou argent contre travail

Dimanche 14 mars 2010 P-au-P, 14 mars 2010 [AlterPresse] --- Alors que se déroule la seconde phase de distribution de l’aide aux milliers de sans abris du tremblement de terre du 12 janvier, le gouvernement vient d’annoncer, le vendredi 12 mars 2010, un programme dénommé « nourriture ou argent contre travail », dans un communiqué émanant du bureau du premier ministre et dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
Devant s’étendre sur tout le territoire national, ce programme comprend diverses activités se rapportant, entre autres, à la protection des bassins versants, des littoraux des rivières ou à la réhabilitation des infrastructures agricoles, indique le communiqué.
Il s’agit de permettre à la population de se procurer de quoi se nourrir par ses propres moyens, selon le secrétaire d’Etat à la production animale, Michel Chancy, responsable de la coordination de l’aide alimentaire.
Entre-temps, les programmes de cantine scolaire se poursuivent. Mais, certaines institutions internationales ont commencé à acheter des produits locaux et à les utiliser dans l’aide alimentaire, à l’image du programme alimentaire mondial (Pam).
La production nationale devra supporter jusqu’à 50 à 60% des besoins durant cette année, a fait savoir le secrétaire d’Etat, tandis que, dans les villes de province, la population a grossi en raison de l’arrivée des 600 000 personnes déplacées.
La grande majorité de la population n’a aucun revenu, ou dépend de l’assistance et de travail non qualifié, d’après le dernier bulletin de la coordination nationale pour la sécurité alimentaire.
La seconde phase de distribution d’aide, qui a commencé dans la région métropolitaine de la capitale Port-au-Prince, a déjà touché 156 000 personnes sur les 2 millions visées.
Elle sera bouclée fin mars, avant que s’intensifie, en avril 2010, le nouveau programme « nourriture ou argent contre travail ». [kft rc apr 14/03/2010 0:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9345

Le président René Préval rejette les allégations du Département d’Etat américain sur la corruption au sein du gouvernement Bellerive

Quant aux élections, elles se tiendront, déclare Préval rappelant que Haïti est un pays souverain Dimanche 14 mars 2010, Radio Kiskeya
De retour dimanche d’un séjour d’une semaine aux Etats-Unis et à l’Ile de la Dominique, le président René Préval s’est inscrit en faux contre les allégations de corruption du gouvernement Bellerive contenues dans un dernier rapport du Département d’Etat américain.
Le chef de l’Etat dit reconnaître l’existence de la corruption dans le pays, mais il affirme catégoriquement que celle-ci n’existe pas au niveau du gouvernement Bellerive. Et ce ne fut pas également le cas pour des gouvernements tels que ceux de Rosny Smarth, Jacques Edouard Alexis et Michèle Pierre-Louis, a-t-il ajoute.
M. Préval a alors fait allusion aux institutions financières internationales, se demandant si elles sont complices du gouvernement ou ne savent pas ce qu’elles font quand elles ont augmenté l’aide à Haïti et annulé une partie de la dette externe du pays, "en raison d’une gouvernance qui a fait ses preuves". Il s’est également interrogé sur les motifs d’une "campagne" contre le gouvernement juste après le tremblement de terre du 12 janvier.
Quant aux élections, elles se tiendront, a déclaré M. Préval, précisant que la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton est aussi d’avis qu’elles se tiennent. La chef de la diplomatie américaine avait pourtant répondu a M. Preval, lors d’une conférence de presse conjointe a Washington mardi dernier que "les elections se tiendront des que possible". En référence a la question des élections, M. Preval a de plus précisé que Haïti est un pays souverain. Le chef de l’Etat a déclare par ailleurs s’attendre à ce que diront en décembre 2010 ceux qui, aujourd’hui, ne sont pas en faveur de la tenue des élections. Il a souhaité qu’un président et un parlement élus entrent en fonction à son départ, le 7 février 2011.
Le chef de l’Etat a fait ces déclarations à sa sortie de l’aéroport international de Port-au-Prince.
Auparavant, à l’occasion d’une conférence de presse conjointe avec le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, il avait de nouveau sollicité la réorientation de l’aide afin de protéger la production nationale. Il avait aussi cité, au nombre de ses priorités, la réouverture des classes, des abris pour les sinistrés, la construction d’infrastructures et la décentralisation. [jmd/Radio Kiskeya]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article6638

Université d’Etat : reprise des cours début mai au campus provisoire de Damien

Dimanche 14 mars 2010, Le vice-recteur aux affaires académiques de l’Université d’Etat d’Haïti, le professeur Wilson Laleau, a annoncé samedi pour début mai 2010 l’éventuelle reprise des activités académiques à l’UEH interrompues par le terrible tremblement de terre du 12 janvier 2010.
Un campus provisoire a été en ce sens aménagé à Damien. En dépit du fait que les locaux de certaines facultés (telles que l’Ethnologie, l’IERAH et l’INAGHEI), soient en mesure d’accueillir des étudiants, ces derniers, fortement "traumatisés" par le béton, suivront des cours au campus provisoire pendant quelques mois, informe le professeur Laleau. [jmd/Radio Kiskeya]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?breve2134

Séisme : la mairie de Delmas renonce à déplacer les réfugiés

vendredi 12 mars 2010, Le maire de Delmas (zone métropolitaine), Wilson Jeudi, renonce à déplacer les réfugiés qui occupent depuis deux mois maintenant les installations du campus des frères de l’instruction chrétienne (St-Louis de Gonzague) situé dans sa commune.
C’est ce qu’a révélé l’élu dans une interview à Radio Kiskeya.
Il a pris cette décision suite à une déclaration du président René Préval préconisant le dialogue pour convaincre les sinistrés de libérer les espaces privés, publics ou institutionnels qu’ils occupent depuis le séisme du 12 janvier. M. Jeudi rejette ainsi implicitement des mesures fermes prises par certaines mairies de la zone métropolitaine en vue de reloger des réfugiés.
L’intervention présidentielle a été interprétée par les réfugiés de St-Louis de Gonzague comme un appui à leur cause, d’où leur détermination à ne plus bouger.
Le maire de Delmas, qui avait entrepris cette démarche dans le but d’accommoder sous des tentes plusieurs écoles effondrées dans sa municipalité lors de la catastrophe du 12 janvier, a donc décidé de jetter l’éponge.
Wilson Jeudi a demandé au pouvoir central, particulièrement au ministère de l’éducation nationale, de se charger de ce dossier. lpp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?breve2132


Commentaires :


Et ce Preval qui ne sait pas du tout la valeur des mots dans les circonstances actuelles. Un président se doit d’affronter les problèmes avec fermeté même si on a peu de moyens. Le laisser-aller utilisé trop souvent pour pallier l’absence de volonté, de capacité à résoudre les problèmes a montré l’étendue de son mal-fondé avec les évènements du 12 janvier.


Qui sait, avec cette façon de parler du papa-bon-coeur, il débute sa campagne électorale !

Nouvelle visite du secrétaire général de l’ONU en Haïti

24 heures au cours desquelles le numéro 1 de l’ONU procédera à une nouvelle évaluation de la situation deux mois après le séisme
dimanche 14 mars 2010, Radio Kiskeya
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, est attendu ce dimanche à Port-au-Prince pour une visite de 24 heures, deux mois après le séisme qui a dévasté plusieurs régions d’Haïti, tuant plus de 200.000 personnes et faisant plus de 1 million de sans-abri, selon des statistiques officielles.
Avant cette visite, Ban Ki-moon a nommé le général brésilien Luiz Guilherme Paul Cruz comme nouveau commandant des forces de paix de l’ONU en Haïti en remplacement de son compatriote Floriano Peixoto Vieira Neto.
Une semaine après le tremblement de terre du 12 janvier, le Conseil de sécurité de l’ONU avait autorisé l’envoi de 2.000 soldats en renfort des 7.000 Casques bleus déjà sur place, ainsi que l’ajout de 1.500 policiers aux 2.100 déjà en Haïti.
Cent un (101) employés civils, haïtiens et étrangers, militaires et policiers de la Mission de stabilisation des Nations Unies en Haïti (MINUSTAH), dont le chef de la mission onusienne, le diplomate tunisien Hédi Annabi et son adjoint brésilien Carlos da Costa, ont péri dans le séisme. [jmd/Radio Kiskeya]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article6636

Enfants de militaires: en attendant papa...

Nadia Ross, collaboration spéciale Le Soleil

(Québec) La catastrophe en Haïti a ébranlé tout le monde. D'y voir nos militaires déployés en aide d'urgence a certes éveillé notre fierté. Une fierté gagnée à coups de sacrifices. Qu'ils soient adjudants, majors ou soldats, ces militaires sont bien souvent des parents et quand ils partent en mission à l'étranger, c'est tout un vide qu'ils créent derrière eux.
Le major Laurent Giroux a quitté sa petite famille pour se rendre en Haïti à la fin du mois de janvier. Dans leur coquette maison de Montchâtel, Alexandre, huit ans, et Maude, six ans, font une croix sur le calendrier. «Mon papa va revenir là», lance la petite en pointant le 28 mars, plus que 16 jours!
Sur le mur, les dessins de Maude se chevauchent, ce sont des cadeaux pour son père qui lui manque «surtout pour ses câlins. Mon père sent toujours bon», ajoute-t-elle, les yeux rivés son prochain chef-d'oeuvre : le dessin d'un funambule en équilibre sur un fil.
De son côté, Alexandre attend le retour de son père avec impatience afin que reprennent les combats de lutte ou de boxe dans le «grand lit blanc», une activité qui occupe habituellement toute la famille juste avant d'aller au lit. C'est aussi dans les moments de solitude que son père lui manque. «Quand je n'ai pas d'ami avec qui jouer, je m'ennuie plus», laisse tomber celui qui offrira des leçons de guitare à son père en guise de présent de bienvenue.
Fêter le retour
En attendant la fin de la mission, la famille se prépare à fêter le retour de Laurent, qui est perçu comme un héros dans le quartier. Au service de garde de l'école, une collecte de fonds s'organise et les sous récoltés seront donnés au major pour qu'ils soient utilisés à la reconstruction d'Haïti. «C'est sûr que je suis fier de mon père!» lance Alexandre, qui est bien au fait de la mission. «Je lui parle presque à tous les jours», dit l'actuel «homme de la maison».
L'accès aux moyens de communications est d'ailleurs un élément qui rend les déploiements moins difficiles, confie Marie-France, la conjointe de Laurent. Il n'en demeure pas moins que du côté pratique, la gestion familiale demeure tout un casse-tête. Elle doit jongler avec son travail, les devoirs, le ménage, les repas... D'où l'importance d'être bien entouré. «Des voisins, des gens à l'école m'ont dit que si j'avais besoin d'aide de ne pas hésiter à le demander. Juste le fait qu'ils offrent leur aide me fait énormément plaisir et je pense que c'est un peu une façon pour ces gens-là de faire leur part pour Haïti. Ce qui fait aussi du bien», dit la mère de famille.
Celle qui met l'épaule à la roue pour l'instant, c'est Pauline, sa belle-mère. «Je fais une petite brassée, un souper, ou tout ce qui peut donner un coup de main pour que Marie-France puisse passer du temps de qualité avec ses enfants. C'est ça qu'ils ont besoin!» lance celle qui a vu son fils déployé plus d'une fois. «Cette fois-ci, c'est la plus émotionnante. C'est déchirant parce que les enfants sont conscients de l'absence de leur père. Je sens le vide que ça crée et c'est pourquoi je suis là!»
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/vivre-ici/famille/201003/13/01-4260450-enfants-de-militaires-en-attendant-papa.php

Des petits plats pour aider Haïti

(Québec) Depuis la tragédie du 12 janvier, en Haïti, 1150 pilons de poulet ont servi à amasser de l'argent pour le pays. Ce qui se traduit par plus de 3500 $ en dons, pour les sinistrés, grâce aux talents culinaires d'un membre de la petite diaspora haïtienne à Québec, Fritz Prophète. À Québec depuis 30 ans, Fritz Prophète est ingénieur au ministère des Transports du Québec. Sa conjointe, Lise Perron, est pour sa part analyste aux régimes de retraite, à la Régie des rentes. Et la fin de semaine, depuis deux mois, ils cuisinent. Pas pour eux, pour Haïti.
«Quand le tremblement de terre est arrivé, c'était tellement gros que c'était difficile à croire», raconte M. Prophète, qui a toujours de la famille proche en Haïti; un de ses neveux est d'ailleurs mort à la suite de la tragédie. Ses deux frères sont là-bas, celui dont le fils est décédé a vu aussi sa maison détruite. La maison de sa soeur est fissurée, et elle dort dans sa cour, à 78 ans. «On se sent tellement impuissant face à cette situation extrême qu'on a voulu faire quelque chose.»
Fritz et Lise ont d'abord organisé une soirée-bénéfice, à la fin janvier, à leur école de danse de salsa, avec au menu des plats inspirés de la cuisine traditionnelle haïtienne, cuisinés par M. Prophète. Puis, en y pensant bien, et avec le soutien de leurs milieux de travail, ils ont décidé de préparer des repas pour emporter, qu'ils livrent eux-mêmes, congelés ou frais cuits. Des pilons de poulet créole avec du riz aux pois rouges, des crevettes (piquantes ou pas), du pangasius (un poisson), tout ça préparé en repas individuels et livré aux collègues de travail, qui payent 8 $ par repas, dont 3 ou 4 $ vont à des organismes de charité reconnus, le reste servant à payer la nourriture.
Aide équitable
«Nous avons pris des ententes avec la Croix-Rouge, Médecins sans frontières et l'Association haïtienne de Québec (pour le CECI), et les gens choisissent à qui ils veulent remettre leur don», souligne Lise Perron. M. Prophète est le cuisinier, elle est l'organisatrice en chef. Expérimentée en collectes de fonds, Mme Perron gère l'opération au quart de tour, et chaque sou va où il doit aller. Son conjoint ayant lui-même de la famille sinistrée en Haïti, pourquoi ne pas garder l'argent récolté dans un fonds privé? «Fritz tenait absolument à ce que notre effort soit équitable pour son pays, c'était très important pour lui», explique Mme Perron, précisant aussi qu'ils s'occupent personnellement d'aider leur famille.
Pour participer à cet effort de solidarité, tout en vous régalant de cuisine haïtienne, Lise Perron suggère de former un groupe, de 20 à 100 personnes (vous comprenez qu'il leur est impossible de livrer des repas à l'unité, ici et là), tout en vous trouvant une bonne raison pour un souper créole entre amis. Vous pourrez commander le nombre de repas requis, et la magie de la générosité fera son oeuvre, dans la mesure du possible. Pour information : lise.perron1@gmail.com
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/seisme-en-haiti/201003/13/01-4260467-des-petits-plats-pour-aider-haiti.php
Commentaires:
Bravo!...une idée vraiement génial pour les restarateurs et toux ceux qui conaissent un peu la cuisine créole et haïtienne!