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mardi 2 mars 2010

Depuis le séisme au Chili, les jours ont raccourci


C’est une des conséquences inattendues des gros séismes. Ils libèrent une telle puissance qu’ils modifient la période de rotation de la Terre et donc la durée d’une journée. Rien que ça… Après que la Terre a tremblé au Chili, dans la nuit de vendredi à samedi, les jours terrestres ont raccourci. Selon les premiers calculs de Richard Gross, géophysicien au Jet propulsion Laboratory de la NASA, le jour est désormais plus court de 1,26 microseconde (une microseconde est égale à un millionième de seconde).
Pourquoi ? La puissance colossale libérée par les mouvements des plaques tectoniques change – un tantinet – la distribution de la masse de la Terre autour de son axe de rotation. Les masses ainsi redistribuées ont diminué le moment d’inertie de la Terre. Ce moment d’inertie “s’oppose” à la rotation de la Terre. Donc la vitesse de rotation de notre planète sur elle-même a augmenté et les jours ont raccourci.
L’explication ci-dessus est assez succincte. Pour être rigoureux, on devrait évoquer la conservation du moment cinétique. Hasard total, c’est précisément ce dont nous parlions la semaine dernière en évoquant la physique du patinage artistique. Rotation de la Terre et rotation de Brian Joubert, même combat !
Les jours risquent-ils de raccourcir, raccourcir, raccourcir ? Disons-le tout net, les jours continueront à durer 24 heures encore quelques années ! Avec le séisme du Chili, les jours ont perdu 1,26 microseconde ; avec celui de Sumatra, cause du terrible tsunami de 2004, ils avaient perdu 6,8 microsecondes. Pas grand chose en somme.
Benjamin Fong Chao et Richard Gross sont les premiers à avoir, en 1987, décrit précisément ce phénomène Au lendemain du tsunami de 2004, ils publiaient un article sur le sujet dans le journal de l’American geophysical Union. Ce séisme majeur avait-il, oui ou non, modifié la rotation de la Terre ?
“La réponse est définitivement oui. Mais ceci est vrai de tout tremblement de Terre, petit ou grand, [mais aussi dans le cas] des variations saisonnières des océans et de l’atmosphère, de la fonte des glace, des tempêtes tropicales ou encore d’un bus qui roule en ville.”
Dès qu’il y a déplacement de masse, la rotation de la Terre est modifiée. Imperceptiblement. Même dans le cas d’un séisme majeur. Alors ni le bus, ni Brian Joubert – même chutant lourdement – ne changent la durée d’une journée dont la durée reste, aux dernières nouvelles, fixée à 24 heures.
Photo : Reuters/Ivan Alvarado
http://sciences.blog.lemonde.fr/2010/03/02/depuis-le-seisme-au-chili-les-jours-ont-raccourci/#xtor=RSS-32280322

L'Union européenne débloque 100 millions d'euros pour Haïti

LEMONDE.FR avec Reuters 02.03.10
14h23 • Mis à jour le 02.03.10
16h26 L'Union européenne a annoncé qu'elle avait débloqué, mardi 2 mars, une enveloppe de 100 millions d'euros destinée à Haïti. Il s'agit du premier volet de l'aide financière promise à la suite du violent séisme de janvier qui a coûté la vie à plus de 200 000 personnes.

L'Union européenne, l'un des principaux soutiens financiers de Haïti, s'était engagée à fournir plus de 300 millions d'euros aux autorités de Port-au-Prince. "Cette première enveloppe sera distribuée à partir d'aujourd'hui et ce jusqu'en mai", explique la Commission européenne. L'argent servira à remettre en état bâtiments gouvernementaux et infrastructures détruites.
NOUVELLES AIDES LE 31 MARS

Elle permettra aussi au gouvernement haïtien de maintenir des dépenses essentielles comme le paiement des salaires, la reconstruction d'écoles et le renforcement du système éducatif, ainsi que la consolidation de la route principale autour de Port-au-Prince, et le développement des structures de protection civile.
Au total, Etats et Commission ont jusqu'ici promis plus de 600 millions d'euros d'aide de court et long terme pour le pays. Selon Andris Pielpags, commissaire européen au développement, "les Etats européens et la Commission préparent actuellement un plan d'aides qui seront présentées le 31 mars à New York en tant que contribution de l'UE à la stratégie de reconstruction d'ensemble d'Haïti". "En tant que plus grand donateur mondial, Bruxelles a une responsabilité particulière en matière d'efficacité de son action", a en outre souligné le commissaire

Des responsables de l'église catholique lancent un SOS après les inondations

Les évêques des Cayes, Guyre Poulard et de Miragoane, Pierre André Dumas, font état de l'implication de leurs diocèses dans l'assistance aux victimes des inondations du 27 février.
Mgr Dumas, qui a survolé la région en hélicoptère, assure que plusieurs villes dont Barraderes, Petite Riviere et Anse a Veau sont encore sous les eaux.
Même si aucune estimation des pertes en vies humaines n'est disponible, les dégâts matériels sont importants. Le prélat annonce que des ONG contactées par l'église catholique, dont CRS, Caritas et Food For The Poor commenceront à apporter une aide aux populations sinistrées dans les prochaines heures.
Plusieurs communes et sections communales de la Basse Nippes ont été inondées confirme le prélat qui insiste sur l'implication de l'église dans l'assistance aux victimes.,br>
De son coté, l'évêque des Cayes, Guyre Poulard salue le courage et la détermination de la majorité des résidents des Cayes qui ont regagné leurs domiciles. Alors que les citoyens s'évertuent à nettoyer leurs maisons, l'évêque préconise un effort pour équilibrer la spiritualité de ses compatriotes.
Il souligne qu'on ne doit pas interpréter les récentes catastrophes, tremblement de terre et inondation, comme des châtiments divins. " Les gens doivent avoir une foi équilibrée afin de vivre pleinement ", ajoute t-il.
De plus, Guyre Poulard attire l'attention sur les conséquences économiques des inondations du 27 février. Des plantations dévastées et des têtes de bétail emportées par les eaux contribuent à aggraver la situation des familles déjà précaires.
Il rappelle que plusieurs milliers de personnes avaient trouvé refuge auprès de leurs proches dans le sud après le séisme du 12 janvier.
LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17106

La CNDDR inquiète par le nombre de prisonniers en cavale

Alix Fils-Aimé, président de la Commission Nationale de Désarmement Démantèlement et réinsertion (CNDDR) s'est dit préoccupé par le nombre d'évadés et de criminels notoires qui sont en cavale après leur évasion du Pénitencier National, à l'occasion du terrible séisme du 12 janvier dernier.
Le responsable de la CNDDR révèle que certains de ces prisonniers se sont déjà remis au travail en vue de la reconstitution des groupes armés, à Cité Soleil et dans d'autres endroits réputés chauds de la région métropolitaine de Port-au-Prince. Selon lui, le manque de coordination entre des instances gouvernementales et la commission qu'il dirige est à la base de cette situation qui se développe dans le pays.
« Ce problème ne date pas d'aujourd'hui .Cependant il a empiré après la catastrophe », a déploré Alix Fils –Aimé se dédouanant de toute responsabilité.
Par ailleurs, Mr Fils-Aimé a annoncé qu'il entend poursuivre avec les activités de la Commission malgré le ralentissement observé dans l'exécution de certains projets après les événements du 12 janvier. « La CNDDR veut à tout prix accomplir sa mission qui consiste à démanteler des gangs armés », a-t-il martelé. Réitérant sa volonté de respecter ses engagements, le président de la CNDDR invite tous les autres secteurs à travailler en vue de débarrasser le pays de ces individus qui terrorisent la population.
EJ

Haiti : TIC, Le projet POLTIC

Chaque mairie bénéficiera d'un ordinateur portable et d'un module comprenant: un modem et une antenne sagittaire. Ces matériels sont offerts par le Conatel sous forme de prêt pour une durée de six mois renouvelable, selon Marcelin Montaigne le directeur de l'institution. Marcelin Montaigne donne des précisions : «...ce projet vise à fournir à la mairie de Fort Liberté, les équipements lui permettant d'avoir accès à internet, mis à part ces équipements, nous allons contribuer à la mise en place et à l'entretien d'un site web pour chacune de ces mairies...»
Outre ces équipements informatique, le Conatel veut installer une station de radiodiffusion FM dans les 12 mairies. Fort Liberté et Ouanaminthe seront les premières régions à en bénéficier, l'initiative est supportée par l'organe régulateur des médias aux États-unis, la FCC (Federal Communications Commission).
Marcelin Montaigne ajoute que «...les émissions de radio seront faite en collaboration avec les universités en Haïti, plus particulièrement la Faculté des Sciences humaines avec des associations qui sont intéressées au développement de la société...»
Les douze premières villes bénéficiaires ont été sélectionnées en collaboration avec le président de la fédération des maires, Charles Moïse Pierre. Cependant, toutes les autres villes du pays devront être touchées par ce programme. Charles Moïse Pierre salue cette initiative qui selon lui devra moderniser le travail des élus locaux.
Charles Moïse Pierre a déclaré : «...ce projet va connecter les mairies entre-elles, dans le cadre de la décentralisation, il y a des maires qui sont là et qui n'ont pas de station de radio ou de signal téléphonique dans leur commune... Nous croyons qu'avec ce projet, les maires pourront mieux mener leurs activités...»
À travers le projet POLTIC ou Pôles TIC de Développement, le Conatel se donne douze mois pour finir avec l'installation de tous les équipements dans les douze villes choisies. L'institution entend dans un second temps, doter les mairies de plusieurs ordinateurs, un moyen selon le directeur du Conatel, de favoriser des activités économique à travers les collectivités territoriale.
N/ Radio Métropole Haïti

Le gouvernement annonce une aide pour les sinistrés des Nippes et du Sud

Les autorités haïtiennes sont préoccupées par la situation de plusieurs milliers de familles sinistrées dans les Nippes et le Sud après les inondations du 27 février.
Le ministre de l'intérieur Paul Antoine Bien Aimé, qui a effectué une visite d'évaluation dans ces régions, a annoncé que des fonds sont déjà disponibles aux directions départementales des finances de Nippes et du Sud. Il s'agit de 4 millions de gourdes pour le sud et 1 million pour les Nippes.
Il assure que le Premier Ministre Bellerive a ordonné l'acheminement d'une assistance aux sinistrés ainsi que le décaissement de fonds supplémentaires.
Un bilan partiel, fourni hier par la Direction de la Protection Civile (DPC), fait état de 13 morts, dont 12 dans les communes de s Cayes, Cavaillon et Saint Louis du Sud. De plus, 5 autres personnes ont disparu au moment des inondations.
Les pertes matérielles sont également énormes. Des tronçons de route ont été coupées à Maniche, Port-Salut, Torbeck et Chantal.
Le bilan risque de s'alourdir au cours des prochaines heures. Les autorités municipales de cavaillon indiquent que les habitants ont tout perdu. Certaines informations font état de nouvelles victimes à Cavaillon qui a été totalement inondée.
Le ministre de l'intérieur promet l'intervention urgente du CNE en vue de curer les lits des rivières et de renforcer les berges. Il envisage également d'accorder une aide financière aux parents des personnes tuées lors des inondations.
Les responsables de la protection civile ne peuvent jusqu'à présent pas établir un bilan exhaustif des pertes enregistrées dans les 18 communes du su et les 11 villes des Nippes.

LLM

Le SMCRS dispose désormais d'une vingtaine de nouveaux véhicules

Le Ministre de l'intérieur et des collectivités Territoriales, Paul Antoine Bien-Aimé, a remis le week end écoulé, une vingtaine de véhicules aux responsables du Service Métropolitain de Collecte des Résidus Solides (SMCRS).
« Il s'agit pour le gouvernement d'augmenter le parc d'équipements de cette institution et de lui permettre de répondre aux nouvelles exigences relatives à la situation qui existe maintenant depuis la catastrophe du 12 janvier », a déclaré Paul Antoine Bien –Aimé lors d'une cérémonie organisée en cette occasion.
Selon le ministre Paul Bien-Aimé, un séminaire a été organisée à l'intention des conducteurs et techniciens du SMCRS qui vont manœuvrer ces équipements qui ont coutés plus de 3 millions de dollars américains à l'état haïtien.
En réaction le directeur général du SSMCRS , Paulémont Germain a salué le geste du gouvernement. Il estime que ces vehicules vont permettre à l'institution qu'il dirige de participer activement aux cotés du Centre National des Equipements (CNE) au processus de déblaiement de la zone métropolitaine de Port-au-Prince.
Monsieur Paulemont a précisé que plus de 10 mille mètres cube de débris ont été déjà enlevés par le SMCRS depuis le 12 janvier.
EJ

La saison des pluies meurtrières est commencée

Par  Marc Burleigh
Agence France-Presse Les Cayes


Une nouvelle catastrophe naturelle menace les Haïtiens après le séisme à l'origine de 222 500 décès de plus d'un million de sans-abri: la saison des pluies, qui a déjà fait plusieurs victimes et nécessité des évacuations.
Treize personnes ont trouvé la mort samedi, victimes d'inondations provoquées par de fortes pluies dans le sud-ouest d'Haïti, selon un bilan provisoire. Au moins trois personnes sont portées disparues et 3 000 autres ont été évacuées.
Plusieurs secteurs ont été inondés dans la ville des Cayes (160 km au sud de Port-au-Prince), qui avait été épargnée par le séisme du 12 janvier, forçant des dizaines de personnes à se réfugier sur le toit de leur maison.
Le secteur agricole et les routes ont été gravement touchés par les intempéries, ont signalé les autorités, qui font état d'éboulements dans plusieurs localités.
«Nous au moins on a des maisons ici. À Port-au-Prince, ils n'en ont pas, ils sont dans la rue», relève, aux Cayes, un entrepreneur haïtien, Gilou Saneglin Goin.
Comme tout le monde, l'entrepreneur appréhende l'effet de ces pluies torrentielles quand elles toucheront la région de Port-au-Prince d'ici quelques semaines. «Tous les cadavres coincés dans les ruines, qu'est-ce qu'ils vont en faire? Toutes les odeurs, les maladies. L'eau dans laquelle ils baignent, celle que vous buvez, c'est la même eau», dit-il.
«Nous sommes vraiment dans une situation difficile. L'eau est montée jusqu'à la moitié de certaines maisons», précise le docteur Georges Emanise de l'hôpital Immaculée Conception des Cayes.
Le médecin s'attend à «tous types d'infection» comme des «infections respiratoires, des grippes». «Les morts sous les décombres risquent d'empoisonner tout le monde» dans les régions touchées par le séisme, avance-t-il.
«On doit s'attendre à une recrudescence des cas de malaria», ajoute Serge Louissaint, le directeur des affaires sanitaires pour le sud d'Haïti. «À chaque saison pluvieuse c'est toujours ainsi», dit-il.
La saison des pluies, qui précède celle des ouragans en juin, commence habituellement vers le mois d'avril en Haïti mais de fortes averses tombent déjà sur Port-au-Prince, suscitant l'inquiétude des secours.
Haïti jouit d'un climat «tropical pur», a expliqué à l'AFP Dennis Feltgen, de l'Administration américaine des mouvements océaniques et atmosphériques. Dès le début du printemps, au mois de mars, et jusqu'en octobre, il faut s'attendre à au moins un orage par jour, selon lui.
Au contraire de sa voisine, la République Dominicaine, Haïti souffre d'une très forte déforestation, rappelle M. Feltgen. C'est un facteur qui pourrait aggraver les inondations, car, par certains endroits, il n'y a aucune végétation pour retenir la pluie.
Le pays le plus pauvre des Amériques était déjà particulièrement vulnérable aux aléas climatiques avant le séisme du 12 janvier. En 2008, quatre tempêtes et ouragans avaient ainsi fait plus de 800 morts et environ un million de sinistrés.
Les Haïtiens et les Nations unies craignent une nouvelle catastrophe humanitaire, d'autant que les météorologues ont averti de la probabilité qu'un ou plusieurs ouragans majeurs frappent les Antilles cette année.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/seisme-en-haiti/201003/01/01-4256385-la-saison-des-pluies-meurtrieres-est-commencee.php

La gouverneure générale du Canada retournera à Haïti puis ira en République Dominicaine

La gouverneure générale du Canada retournera à Haïti pour voir la dévastation semée par le séisme qui a frappé sa terre natale en janvier.
Michaëlle Jean a l'intention de séjourner dans ce pays de l'île Hispaniola les 8 et 9 mars. Elle se rendra dans la capitale haïtienne, Port-au-Prince, à Léogâne, ville durement touchée par le séisme, et à Jacmel.
Mme Jean se rendra ensuite à Saint-Domingue dans le cadre d'une visite officielle d'une journée en République dominicaine, le second Etat situé sur l'île Hispaniola.
Ce voyage devrait être très émouvant pour la gouverneure générale, dont la fille, adoptée, est également née en Haïti.
Mme Jean s'était effondrée en larmes lors d'une conférence de presse tenue le jour suivant le tremblement de terre. D'une magnitude de 7 sur l'échelle de Richter, le séisme a réduit une bonne partie d'Haïti en décombres et aurait fait quelque 200 000 morts.
Le premier ministre Stephen Harper s'est rendu à Haïti le mois dernier
http://www.cyberpresse.ca/le-droit/actualites/actualites-nationales/201003/01/01-4256465-michaelle-jean-retournera-en-haiti-puis-ira-en-republique-dominicaine.php

Michaëlle Jean en Haïti lundi prochain

Publié le 01 mars 2010 à 15h44 | Mis à jour le 01 mars 2010 à 20h20
 (Ottawa) La gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean, se rendra en Haïti lundi prochain pour deux jours afin de visiter le pays dévasté par le séisme du 12 janvier dernier.
Il s'agit de la première visite de Mme Jean dans son pays d'origine depuis un peu plus d'un an. Sa tournée doit l'emmener entre autres dans la capitale, Port-au-Prince, à Léogane, où des soldats canadiens sont basés, et à Jacmel, où habitent encore des membres de sa famille éloignée. Le voyage de trois jours inclura aussi une journée en République dominicaine.
Plusieurs proches et membres de la famille de Mme Jean habitent encore en Haïti. En public, elle est jusqu'ici demeurée discrète sur les pertes subie dans son entourage. À Vancouver il y a quelques semaines, elle a déclaré à des membres de la communauté haïtienne que le tremblement de terre avait tué la marraine de sa fille.
«Mon oncle, dont la santé est très fragile, est sauf. C'était la nouvelle rassurante», avait-elle déclaré le lendemain du séisme, alors qu'elle racontait le supplice des nouvelles qui lui parvenaient au compte-goutte. Elle avait ajouté: «Mais vous savez, ce n'est pas à propos de moi, aujourd'hui. Je ne suis qu'une personne parmi plusieurs autres dans la communauté haïtienne.»
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-canadienne/201003/01/01-4256435-michaelle-jean-en-haiti-lundi-prochain.php

Le Chili déploie ses troupes et appelle à l'aide internationale

LEMONDE.FR avec AFP | 01.03.10 | 15h25  •  Mis à jour le 01.03.10 | 22h47
Des renforts de troupes sont en cours de déploiement dans les régions du Maule et de Concepcion, les plus touchées au Chili par le séisme de samedi, ce qui porte à 7 000 le nombre de militaires mobilisés dans la zone, a annoncé, lundi 1er mars, la présidente, Michelle Bachelet.
"Demain [mardi], quand nous aurons déployé tous les effectifs dans la région de Biobio [dont Concepcion est la capitale] et du Maule, nous aurons 7 000 militaires", a déclaré la présidente à la presse. Environ 5 000 militaires étaient en cours de déploiement, selon la présidente, venant s'ajouter à plus d'un millier déjà sur place, dans le cadre des efforts des autorités pour maintenir l'ordre à Concepcion, deuxième ville du pays, en proie depuis dimanche à des scènes de pillage de la part d'une population démunie.
Le Chili a, en outre, sollicité l'aide internationale et redoublé d'efforts sur le terrain à mesure qu'il prenait conscience de l'étendue des dégâts du séisme et des vagues géantes qui ont balayé une partie de ses côtes samedi, laissant plus de 700 morts dans leur sillage.
Mme Bachelet, en plein fin de mandat puisqu'elle doit céder dans dix jours le pouvoir à son successeur, Sebastian Pinera, a "fourni (à la communauté internationale) une liste qui contient des priorités" à mettre en œuvre pour venir en aide aux populations, a précisé la porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), Elisabeth Byrs.
PLUSIEURS VILLES RAYÉES DE LA CARTE
Le bilan de la catastrophe a doublé à 711 morts au cours des dernières heures et devrait encore s'alourdir en raison de nombreux disparus, a déclaré Michelle Bachelet. En tout, près de 2 millions de personnes, soit un Chilien sur huit, ont été affectées. Le coût des dégâts pourrait atteindre 15 à 30 milliards de dollars (11 à 22 milliards d'euros), selon la société américaine Eqecat, spécialisée dans la modélisation du risque.
Avec des maisons broyées, des bateaux projetés à l'intérieur des terres, des immeubles écroulés, le littoral sud du pays est le plus touché, offrant un spectacle de mort et de dévastation. Deux jours après le tremblement de terre, moins meurtrier mais bien plus puissant que celui qui a dévasté Haïti le 12 janvier, les sauveteurs tentaient toujours  de dégager des victimes des décombres. Des villes comme Talcahuano, Penco, Dichato ont été rayées de la carte.
Deux régions ont été décrétées en "état d'exception", le Maule et le Bio Bio, dont la capitale, Concepcion, une ville d'un demi-million d'habitants à 400 km au sud de la capitale, a été placée sous couvre-feu pour éviter de nouveaux pillages. Des dizaines de personnes ont pris d'assaut, dimanche, des établissements fermés, pour s'emparer de nourriture, parfois aussi d'appareils électroménagers. Au moins 160 personnes ont été interpellées dans la nuit de dimanche à lundi à Concepcion.
Le Japon, dernier à lever lundi son alerte au tsunami après d'autres pays du Pacifique, va offrir 3 millions de dollars d'aide au Chili et la Chine a promis 1 million de dollars. La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, devait se rendre à Santiago mardi.

11 nouveaux évadés appréhendés par la Police Nationale

La Police Nationale se réjouit après l'opération menée vendredi dernier dans la capitale haitienne , Port-au-Prince, qui a permis l'arrestation de 11 évadés de prison.
Selon le commissaire de Delmas, commune de Port-au-Prince, Carl Henry Boucher parmi ces évadés arrêtés, figure un ancien kidnappeur qui était activement recherché par l'institution policière.
Monsieur, Boucher a indiqué que des démarches sont actuellement en cours en vue de ramener ces bandits au Pénitencier National.
Rappelons que plus de 4000 prisonniers avaient laissé le Pénitencier National, après le tremblement de terre du 12 janvier dernier lors d'une évasion spectaculaire.
Notons que le ministre de la Justice, Paul Denis avait annoncé l'ouverture d'une enquête dans le cadre de ce dossier.
Par ailleurs, le commissaire de Police annonce l'arrestation d'un individu qui se faisait passer pour un policier. L'homme en question a été appréhendé aux abords d'une banque commerciale au niveau de la capitale.

EJ
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17097