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mercredi 23 septembre 2009

Didier Le Bret, nouvel ambassadeur français en Haïti

La France a désigné le diplomate Didier Le Bret comme son nouvel ambassadeur en Haïti pour succéder à Christian Connan en poste depuis janvier 2006, informe AlterPresse.
Âgé de 46 ans, Didier Le Bret était jusqu'alors directeur adjoint du cabinet de Alain Joyandet, secrétaire d'État chargé de la Coopération et de
la Francophonie.
I
l est remplacé à ce poste par René Troccaz, jusqu'alors conseiller des Affaires étrangères (cadre d'Orient).
Didier Le Bret sera le 21e ambassadeur français en Haïti depuis 1943. Il a déjà visité Haïti en septembre 2008 en compagnie d'Alain Joyandet suite aux passages successifs de quatre ouragans sur le pays.
Didier Le Bret prendra ses nouvelles fonctions le 7 octobre 2009, selon des médias de Port-au-Prince.

http://www.lematinhaiti.com/Article.asp?ID=20403



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Port-au-Prince / Insalubrité / Le centre-ville transformé en fosse d’aisance et en dépotoir public !

Une situation difficile se développe au bas de la rue Chareron, aux environs de l'Université Quisqueya. Des vidangeurs prennent le malin plaisir d'y déverser, la nuit, les produits de leur vidange. Le fruit de ce manège pour le moins bizarre place les personnes qui fréquentent la zone dans une position critique. Entre l'odeur des excréments et celle des ordures, étudiants, marchands, mécaniciens ne savent plus ce qu'ils respirent...

Géraldo, un mécanicien, montre du doigt des sacs écrasés sur le bord du trottoir. Dans un égout on peut voir des traces de matières fécales. L'odeur vous prend à la gorge. Plus bas, une benne à ordures est mise sur le côté, vide, des traces douteuses sur tout le rebord. Des voitures passent, les conducteurs s'efforcent de se frayer un chemin pour s'éloigner au plus vite. « Nous avons dû mettre le feu dans cette poubelle tant nous ne pouvions respirer. Et les personnes responsables ne font rien pour améliorer notre sort », se plaint Géraldo.

Un autre raconte que les vidangeurs jettent ces matières la nui, à l'abri des regards. « Le lendemain, on ne peut rien faire qu'accepter le fait accompli, puisque nous devons travailler chaque jour ici pour gagner notre pain quotidien», regrette-il, fustigeant à la même occasion le comportement de certains employés chargés de ramasser les immondices. « Ils nous ont demandé 1 250 gourdes pour les mettre plus bas. Devant notre refus, ils se sont contentés de couvrir le reste », s'indigne-t-il, plaidant pour des patrouilles policières la nuit dans la zone afin d'arrêter les personnes qui commettent ces forfaits, car «il revient à l'État de jouer son rôle et de permettre à tous les citoyens de jouir d'une bonne santé ».

Les mécaniciens parlent unanimement de l'urgence de trouver une solution à la situation. Ils estiment qu'ils sont des laissés-pour-compte. «Il fallait venir ce mardi pour voir l'ampleur de la situation. Les gens couraient pour ne pas respirer cet air nauséabond. À des dizaines de mètres, l'odeur vous suffoquait. Une situation qui a provoqué un tollé. Les employés des services publics concernés ont dû intervenir pour les ramasser », indique Gisèle, une marchande de fritures.

Les étudiants de l'université Quisqueya ne sont pas mieux logés, même si la grandeur du campus et la distance des salles de cours les mettent momentanément à l'abri. «Quand il faut entrer dans l'enceinte ou en sortir, c'est là que la situation se corse. Il faut se précipiter si l'on ne veut pas être asphyxié. Cela est inacceptable!», s'indigne Mario, jugeant inconcevable qu'en plein centre d'une capitale, de telles pratiques aient cours. Il critique les représentants de l'État, qui, selon lui, en sont les véritables responsables. Les raisons avancées sont les suivantes : pas assez de décharges publiques, surpopulation, installations sanitaires inexistantes… « Dans ces conditions, on comprend bien que ce phénomène prendra de plus en plus d'ampleur », déduit-il.
Un autre étudiant estime qu'il s'agit d'un problème structurel qui ne peut être résolu d'un seul coup. Il y a eu d'autres précédents. D'aucuns parlent de cas de vidangeurs surpris par le jour qui ont dû abandonner les défections en pleine rue ou les vider dans les premiers égouts se trouvant sur leur route. « Alors là, c'est un quartier empesté pour au moins une dizaine de jours », souligne une jeune passante.

Une situation qui inquiète encore au centre-ville, particulièrement au Portail Léogâne. Il s'agit de la canalisation à ciel ouvert, communément appelée « Bois de chêne », qui, depuis des années, sert de dépotoir pour toutes sortes d'ordures, particulièrement pour les bouteilles en plastique qui s'accumulent en nombre impressionnant. Les autorités publiques concernées semblent n'être pas du tout concernées par ce défi à l'urbanisme que les visiteurs étrangers prennent plaisir à photographier. « Et dire que, dans tous les débats sur le développement d'Haïti, on parle de relancer le tourisme », ironise un chauffeur de tap-tap rencontré à la station d'autobus attenante.

Par Jean Panel Fanfan

http://www.lematinhaiti.com/Article.asp?ID=20319

 

Commentaires:

Il existe une ville comme celle-ci, capitale d'un pays ou on organise des élections sénatoriales partielles mobilisant et dilapidant 16.000.000 de dollars! Une ville capitale d'un pays ou l'on veut amender une constitution, une ville capitale ou il ya aune chambre de députés et un Sénat de la République. Pourtant pas de culture citoyenne de la citoyenneté...Pas de culture du Respect humain...le respect de la caractéristique humaine des individus.

D'un côté pratique tous ces déchets restent recyclables!



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Carnage de Floride : Le présumé tueur en série extradé aux Etats-Unis.

Affirmant avoir été possédé par un mystérieux "esprit démoniaque", Mesac Damas qui, sans état d'âme, est passé aux aveux, doit désormais affronter la justice américaine


Mesac Damas, auteur présumé d'un carnage retentissant contre son épouse et leurs cinq enfants en bas âge, a été extradé mardi en début de soirée vers les Etats-Unis pour y être jugé.

Remis à l'aéroport international Toussaint Louverture par la Police Nationale à des agents de la police américaine venus spécialement le chercher, le forcené, arrêté 24 heures plus tôt à Port-au-Prince, a été renvoyé en Floride d'où il était parti précipitamment vendredi dernier.

Il a embarqué sous forte escorte à bord d'un vol commercial.

Quelques heures après son départ de Miami, sa femme Guerline Dieu Damas, 32 ans, et les enfants, âgés de 11 mois à 11 ans, avaient été retrouvés massacrés dans leur appartement à Naples (200 km à l'ouest de Miami).

Le directeur central de la police judiciaire, Frantz Thermilus, a fait savoir à Radio Kiskeya qu'au cours son interrogatoire Mesac Damas, 33 ans, a avoué les avoir exécutés tout en restant évasif sur le mobile de ce sextuple assassinat abominable. Une force mystique y serait, dit-il, pour quelque chose.

Le chef de la DCPJ précise que la police haïtienne avait engagé des discussions avec l'ambassade américaine afin de faciliter les formalités administratives qui devaient précéder le retour en Floride du fugitif.

Haïti et les Etats-Unis sont liés par un traité d'extradition.

Dans des déclarations faites à la presse en créole, M. Damas a souhaité que la peine de mort soit requise contre lui avant même les funérailles des six membres de sa famille qu'il a fait brutalement disparaître. Estimant qu'il devait répondre de sa folie meurtrière devant Dieu et non devant les hommes, le présumé tueur en série s'est payé le luxe d'exhorter les couples à éviter l'interférence de leurs familles dans leurs relations conjugales.

Cette affaire macabre, qui a fortement secoué la communauté haïtienne des Etats-Unis, a également défrayé la chronique en Haïti où beaucoup de gens sont visiblement en état de choc. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article6198



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Dany Toussaint hospitalisé après un accident cérébral

L'ancien Sénateur Lavalas, chef de police et candidat à la Présidence connaît une nette amélioration après avoir frôlé le pire, confient ses proches


L'ex-Sénateur Lavalas, officier de l'armée et candidat à la Présidence en 2006, Dany Toussaint, admis depuis lundi dans un hôpital privé de Port-au-Prince à la suite d'une attaque cérébrale, a vu son état de santé s'améliorer de façon significative, ont indiqué mardi ses proches à Radio Kiskeya.

Dimanche soir, M. Toussaint, qui vit depuis quelque temps au Cap-Haïtien (274 km au nord de Port-au-Prince), aurait été victime d'une crise d'apoplexie partielle avant de plonger dans le coma. Transporté d'urgence à l'hôpital Justinien où les premiers soins lui ont été prodigués, il a été transféré quelques heures plus tard à la capitale à bord d'un avion-ambulance.

Mardi soir, il n'était pas possible d'avoir l'avis de ses médecins sur l'état général de l'ancien leader du parti MODEREH totalement retiré de la vie politique et publique depuis son échec aux élections présidentielles de 2006.

Dans la deuxième ville du pays d'où il est originaire, Dany Toussaint dirige D-Corner, une entreprise de restauration rapide qui emploie une soixantaine de personnes.

Ancien allié de Jean-Bertrand Aristide avec qui il avait définitivement rompu en 2003, le major Toussaint -pourtant élu sous la bannière de Fanmi Lavalas lors des législatives contestées de 2000 -allait rallier le mouvement GNB à l'origine de la chute du Président Lavalas en 2004.

Récompensé pour sa loyauté envers Aristide lors du sanglant putsch de 1991, l'ancien officier des FAD'H fut placé à la tête de la police intérimaire constituée à la dissolution, en 1994-1995, de l'institution militaire.

spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article6199



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Averses : Deux morts et de vives inquiétudes à Port-au-Prince

Avis d'inondation pour tous les départements en raison de la détérioration de la météo dans la Caraïbe


Une nouvelle pluie battante liée au passage d'une onde tropicale a causé mardi après-midi des débuts d'inondations dans certains quartiers de Port-au-Prince au lendemain d'importantes averses ayant fait samedi dernier deux morts et des dégâts matériels.

Jointe par Radio Kiskeya, la directrice départementale de l'Ouest de la protection civile, Nadia Lochard, a confirmé que deux corps ont été découverts dans les rues de la capitale.

Dentiste Bolivar, un vendeur de gazeuses de 55 ans, qui revenait d'un match de football au stade Sylvio Cator, a chuté dans un égout à ciel ouvert à la rue Pavée tandis qu'il tentait de se frayer un chemin sous la pluie. Son cadavre devait être retrouvé dimanche au moment où des équipes techniques du ministère des travaux publics intervenaient dans les quartiers du centre commercial couverts d'immondices.

Quant à la deuxième victime, aucune précision n'était disponible sur les circonstances de son décès ni son identité.

L'abondance de la pluviométrie avait également affecté le trafic aérien à l'aéroport international Toussaint Louverture où plusieurs heures d'attente ont été nécessaires pour l'atterrissage d'un avion de ligne.

Mardi, des quartiers du bas de la ville étaient encore impraticables tant la présence des déchets et la dégradation de l'état de la chaussée affectaient gravement la circulation.

Jugeant toute de même mineurs les dégâts enregistrés le week-end écoulé à Port-au-Prince, Nadia Lochard a indiqué qu'à Cabaret (35 km au nord de Port-au-Prince), ville dévastée lors du passage des ouragans de septembre et octobre 2008, le niveau de la rivière Torcelle était au-dessus de la normale.

Par ailleurs, des exploitations agricoles ont été inondées à Mirebalais (Centre) et des routes endommagées sur l'île de La Gonâve (Ouest).

La responsable de la protection civile appelle la population à faire preuve de vigilance, particulièrement dans les zones à risques, même si aucune tempête tropicale ne pointe pour l'instant à l'horizon.

Face aux perturbations atmosphériques que pourrait accentuer une onde tropicale, le secrétariat permanent de gestion des risques et des désastres a émis un avis d'inondation pour tous les départements.

Relativement clémente jusqu'ici dans l'Océan Atlantique, la saison cyclonique prendra fin officiellement le 30 novembre.

spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article6200



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