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jeudi 18 juin 2009

L’ex-Sénateur Lavalas Fourel Célestin de retour en prison pour trafic de drogue

Après quatre années d’incarcération aux Etats-Unis où il a été reconnu coupable de trafic de stupéfiants, il fait face désormais à la justice haïtienne

mercredi 17 juin 2009, Radio Kiskeya


L’ancien président du Sénat sous le gouvernement Lavalas (2001-2003), Dr Jean-Marie Fourel Célestin, condamné aux Etats-Unis pour son implication dans le narcotrafic avant d’être récemment déporté vers Port-au-Prince, a été arrêté mardi sur ordre de la justice haïtienne, a annoncé son avocat, Joseph Claudet Lamour.

Accusé de trafic de drogue, complicité de trafic de drogue, blanchiment d’argent et organisation criminelle, selon un réquisitoire supplétif du parquet de la capitale, M. Célestin a été placé en détention au Pénitencier National, la prison civile, à l’issue d’une audition de plusieurs heures au cabinet d’intsruction. En charge du dossier, la juge Mimose Alexandre Janvier a émis contre l’intéressé un mandat de dépôt.

Les autorités américaines avaient déporté le 29 avril dernier l’ex-Sénateur Lavalas et ancien colonel Fourel Célestin qui venait de purger une peine de quatre années de prison en Floride.

Qualifiant d’illégale l’arrestation de son client qui résulterait de “pressions indues” exercées en haut lieu, Me Joseph Claudet Lamour a rappelé qu’à son retour en Haïti Dr Fourel Célestin avait été retenu pendant douze jours par la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ). Par la suite, il avait fait l’objet d’un mandat d’amener qui, selon l’avocat, était injustifié.

Se montrant déterminé à obtenir l’élargissement de l’ancien parlementaire contesté, Me Lamour a invoqué des conventions internationales dont Haïti est signataire qui empêcheraient de nouvelles poursuites judiciaires contre une personne emprisonnée auparavant sous les mêmes chefs d’accusation dans un pays tiers.

Selon certaines informations obtenues de sources dignes de foi, d’autres narcotrafiquants revenus au pays après un séjour en taule aux Etats-Unis seraient également dans le collimateur de la justice.

Activement recherché par l’agence antidrogue américaine DEA, Fourel Célestin s’était volontairement rendu en mai 2004 à l’ambassade des Etats-Unis à Port-au-Prince.

Dans le cadre de sa coopération avec Haïti, Washington a obtenu ces dernières années l’extradition de nombreux trafiquants de drogue dont plusieurs anciens proches collaborateurs de l’ex-Président Jean-Bertrand Aristide et de hauts fonctionnaires de son régime. Des hommes de loi ont maintes fois dénoncé ces pratiques jugées “contraires” à la législation haïtienne.

Les autorités judiciaires ont récemment confisqué les biens immeubles de plusieurs personnes incarcérées aux Etats-Unis ou déjà libérées de prison, parmi elles Jean Nesly Lucien, ancien directeur général de la Police Nationale, Jacques Baudouin Kétant et Pascal Garoute. L’argent généré par la vente de ces propriétés devrait alimenter un fonds consacré à la lutte contre l’usage des stupéfiants, sous l’autorité de la Commission nationale de lutte contre la drogue (CONALD). spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5967

Nouveaux incidents à l’occasion du mouvement de protestation initié à l’Université d’Etat d’Haïti

Un reporter d’une station privée de la capitale vraisemblablement blessé par balle
mercredi 17 juin 2009, Radio Kiskeya

Une vive tension a de nouveau régné mercredi aux abords du siège de la Faculté de Médecine et de Pharmacie à Port-au-Prince où la police nationale et des casques bleus de l’ONU ont une fois de plus fait usage massif de gaz lacrymogènes contre des étudiants qui manifestaient.
Un journaliste de la station privée Galaxie, Ernst Cardichon, a été vraisemblablement blessé d’une balle réelle à la main, alors qu’il couvrait l’événement.
Un véhicule des Nations Unies a été incendié. Les étudiants attribuent un tel acte à des riverains qui participent au mouvement de protestation déclenché depuis maintenant une quinzaine de jours, pour réclamer la promulgation d’une nouvelle loi sur le salaire minimum et la réforme au sein de l’Université d’Etat d’Haïti.
A l’intervention de la police et des casques bleus, les étudiants se sont retranchés à l’intérieur du local de la faculté qui a été alors bombardé de gaz, ainsi que des habitations du voisinage immédiat. Ce qui a provoqué une certaine grogne parmi les riverains qui, à l’instar des étudiants, promettent de manifester de plus bel jeudi.
Une forte averse a quelque peu calmé la situation en fin d’après-midi. [jmd/Radio Kiskeya]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5969

Multiples opérations policières contre des repères de bandits présumés

Plusieurs d’entre eux sous les verrous

mercredi 17 juin 2009, Radio Kiskeya


Une opération réalisée vendredi dernier à La Saline (centre de la capitale) a permis à la police de mettre la main au collet de certains individus activement recherchés pour leur appartenance présumée à de dangereux gangs opérant depuis quelque temps au bas de la ville.

Au nombre de ces individus figure le nommé Jacques Juste (alias Grimo), appréhendé pour association de malfaiteurs. Il fut l’un des fidèles lieutenants du puissant chef de gang de La Saline, Emmanuel Milord (dit Billy), détenu depuis maintenant plusieurs mois au Pénitencier national, selon des habitants du quartier ayant requis l’anonymat.

Mascary Estocké, un autre des individus appréhendés, aurait appartenu à l’état major de Evens « Ti Kouto », dont le groupe a semé la terreur à Cité Soleil (Nord de Port-au-Prince) lors de la campagne de terreur déclenchée sous le nom d’Opération Bagdad dans des quartiers défavorisés de la capitale, au départ du président Jean Bertrand Aristide, en février 2004.

Trois autres bandits présumés connus à La Saline et à Fort Touron, ont été appréhendés en même temps.

La Commission Nationale de Désarmement, Démantèlement et de Réinsertion (CNDDR) avait annoncé mardi la confiscation d’une importante quantité d’armes et de munitions à La Saline dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 juin 2009.

En dépit du succès des opérations menées, des habitants de La Saline faisaient preuve mercredi d’une grande prudence. Certains d’entre eux affirment craindre que les bandits ne reprennent rapidement du service après avoir « acheté » leur libération de juges corrompus. Ils en veulent pour preuve de nombreux cas, telle la libération récente d’un bras droit, disent-ils, du chef de gang Emmanuel Milord (Billy), en l’occurrence le nommé Félix Pyram (alias Toutou).

Au cours d’une opération menée lundi dernier dans le quartier de Fort Saint-Clair (centre de la capitale), la police a procédé à l’arrestation de 19 présumés bandits, dont un lieutenant de Roudy Kernizan, chef de « L’armée Ti Manchèt » (Armée des petites machettes), un groupe qui fut à l’origine de divers incidents sanglants à Martissant (banlieue sud de la capitale), lors de l’Opération Bagdad.

Un véhicule de la police a essuyé des tirs au moment où se déroulait l’opération, a fait savoir mercredi le porte-parole de la police, le commissaire Frantz Lerebours. [jmd/Radio Kiskeya]

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5970

Le chef de l'Etat refuse de publier la loi sur le salaire minimum

Le président haïtien, René Préval, a officiellement fait objection hier à la loi fixant le salaire minimum à 200 gourdes par jour. Dans une lettre aux présidents des deux chambres, le chef de l'Etat a fait part d'un certain nombre de facteurs pouvant fragiliser l'emploi.
Le président Préval, qui a multiplié les rencontres avec les élus et les membres du secteur privé, invite les parlementaires à concilier les 200 gourdes avec les dispositions pour protéger le secteur de la sous-traitance.
Le président du sénat, Kelly Bastien, indique que l'article 2 de la loi suscitera d'âpres discussions entre les élus. Le chef de l'Etat propose un salaire minimum à 125 gourdes pour les ouvriers des industries impliquées dans la sous-traitance.
Les députés devront au cours de cette semaine lancer le débat autour de cet important projet de loi. Le président de l'Association des Industriels Haïtiens (ADIH), Georges Sassine, est disposé à fournir plus d'informations aux élus en ce qui concerne les conséquences néfastes d'une hausse de 300 %du salaire minimum dans le secteur de la sous-traitance.
Le sénateur Kelly Bastien espère que le vote de la loi permettra de calmer les esprits des étudiants de l'UEH qui entendent poursuivre leurs manifestations. Entre temps, il s'insurge contre les interventions des forces de l'ordre dans l'enceinte des facultés de l'UEH.
Par ailleurs, le président du Conseil Haïtien des Acteurs Non Etatique (CONANE), Edouard Paultre, estime que le conflit autour du salaire minimum est le résultat d'un déficit de communication entre les différents acteurs. M. Paultre croit qu'un dialogue continu aurait permis d'éviter les antagonismes autour du salaire minimum.

LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15375

Des organisations syndicales réclament le départ de la Minustah

Des organisations syndicales réclament le départ de la Minustah

Des alter mondialistes haïtiens, Carol Jacob de Sofa, Frantz Dubuche de Padda et Didier Dominique de Batay ouvriyé effectuent une mission au Brésil afin de renforcer la lutte en faveur du retrait des troupes onusiennes en Haïti. Arrivés mardi à Brasilia les alter mondialistes entendent également dénoncer l'extrême pauvreté et le manque de souveraineté que connaît Haïti selon l'agence Ansa.
Contacté à ce sujet le gouvernement brésilien a clairement affiché son intention de conserver le commandement des casques bleus en Haïti et à maintenir ses agents déployés depuis juin 2004 dans le pays.
Le gouvernement brésilien rappelle que la présence des troupes est une réponse à la demande des autorités haïtiennes en quête de stabilité.
Le départ des casques bleus de la Minustah est l'une des principales revendications des étudiants de l'Université d'Etat d'Haïti (UEH). En début de semaine les patrouilles des caques bleus ont été conspuées par les étudiants qui ont incendié hier un véhicule de la mission de l'ONU.
LLM

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15376

Décès de l'évêque Emérite des Gonaïves Emmanuel Constant

L'évêque Emérite des Gonaïves est mort à l'âge de 81 ans. Emmanuel Constant est décédé mardi soir des suites d'un cancer de pancréas selon une note de la conférence épiscopale.
Né à Port-au-Prince le 5 janvier 1928, Emmanuel Constant a été ordonné prêtre le 12 juillet 1953. Il a été Promu évêque des Gonaïves le 28 octobre 1966. .
Mgr Constant qui a passé plus d'une vingtaine d'années à la tête du diocèse des Gonaïves avait pris sa retraite le 3 juillet 2003. Au sein de la conférence épiscopale il a occupé le poste de conseiller et secrétaire du conseil.
Avant sa mort l'évêque Emérite des Gonaïves a été salué cette année par le pape Benoît XIV pour le travail accompli au sein de l'église catholique en Haïti lors d'une rencontre avec le Saint Père. .
Les funérailles de Monseigneur Emmanuel Constant seront chantées en partie à la Cathédrale de Port-au-Prince le mardi 23 juin. .
Selon la conférence épiscopale sa dépouille sera par la suite exposée à la Cathédrale Saint Charles Borromée des Gonaïves où se feront l'absoute et l'inhumation. .
RD
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15377

Publication du rapport de la commission parlementaire sur les violences du 19 avril dans le plateau central

Publication du rapport de la commission parlementaire sur les violences du 19 avril dans le plateau central

La Commission parlementaire chargée d'enquêter sur les événements du 19 avril dans le Plateau Central réclame l'arrestation de tous les gens impliqués dans les actes de violence qui ont entrainé l'annulation du scrutin dans le département du centre.

La commission dirigée par le député des Gonaïves, Arsène Dieujuste dit avoir rencontré, les représentants de l'Etat dans le Plateau Central, ceux des partis politiques et des individus qui seraient impliqués dans Ces actes au cours de leur séjour dans ce département.

Dans ce rapport, la commission invite aussi les autorités à procéder à la saisie de tout le matériel - véhicules et armes, avec révocation définitive du permis de port d'arme - qui aura été utilisé à des fins de sabotage.

« Au cas où des parlementaires auraient eu les mains trempées précise le rapport dans des actes de violence lors de la journée électorale du 19 avril, sur présentation d'un procès-verbal de constat dûment dressé par un juge de paix ou son suppléant, l'Assemblée devrait se réunir en séance tenante pour statuer sur l'opportunité de la levée de l'immunité du parlementaire en question et le déférer par devant qui de droit au regard de la loi électorale », exigent les membres de la Commission.
Toutefois Le rapport de la commission n'a pas cité de nom de parlementaires qui auraient été impliqués dans ces violences.
Le Conseil électoral provisoire avait dû annuler, le 19 avril dernier, les sénatoriales partielles dans le Plateau Central en raison de graves violences politiques.
Jusqu' a présent, aucune date n'a encore été retenue pour la reprise de ces élections dans ce département. .

RD

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15378