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mardi 21 avril 2009

Interrogations sur les causes du faible taux de participation aux sénatoriales

Plusieurs facteurs sont pris en compte par des personnalités politiques pour expliquer le faible taux de participation aux sénatoriales du 19 avril. Les chefs de file de trois partis politiques, Fanmi Lavalas, Allians et GREH, avaient appelé au boycott de ce scrutin qu'ils avaient qualifié à l'avance de mascarade. Si les dirigeants de Fanmi Lavalas assimilent le faible taux de participation à un respect de leur mot d'ordre de boycott, le principal leader du Grand Rassemblement pour l'Evolution d'Haïti (GREH), Himmler Rébu a déploré l'entêtement des autorités électorale et gouvernementale. D'autre part, des spécialistes estiment que la décision d'interdire le fonctionnement des véhicules de transport en commun a constitué un obstacle au processus de vote. L'absence des tap-tap aurait entraîné un ralentissement des activités économiques et une diminution du flux de véhicules privés. En raison de cette disposition de nombreux électeurs n'avaient pas pu se rendre dans leurs centres de vote. Outre ces dispositions spéciales, la désaffection pour les politiques serait l'une des causes du faible taux de participation aux sénatoriales partielles. A la Gonâve des citoyens ont déclaré au correspondant de radio Métropole qu'ils n'avaient pas voté parce qu'ils n'ont aucun intérêt en un sénateur. Il s'agissait des premières élections dans lesquelles l'électeur était appelé à voter uniquement pour un sénateur. LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15091

Le torchon brûle entre les candidats de la Fusion et de l'Ucadde dans le Centre

Un climat de tension règne dans le département du Centre au lendemain des violences qui ont entraîné l'annulation des sénatoriales. Des manifestations ont été organisées par des partisans de Willot Joseph ( UCADDE) à Hinche et ceux de Emmanuel Gregory Chevry (Fusion) à Mirebalais.Les partisans de l'Ucadde ont lancé des slogans en vue d'attester la victoire de leur leader aux joutes du 19 avril. Prenant la parole au cours de la manifestation Willot Joseph, député de Maïssade, a exigé le décompte des votes dans les communes telles Maïssade, Thomassique, Cerca Cavajal, Boucan Carré etc où le scrutin s'était déroulé normalement. Il a fustigé le comportement de la sénatrice Edmonde Supplice Beauzile (Fusion) selon lui responsable des attaques contre les centres de vote. Dans le même temps, une nouvelle manifestation a été organisée à Mirebalais par les partisans de la Fusion des sociaux-démocrates. Les manifestants ont dénoncé les attaques contre les centres de vote par des membres du parti Lespwa. Réagissant sur les incidents de Mirebalais, le ministre de la justice, Jean Joseph Exumé a assuré que les autorités judiciaires lanceront des enquêtes afin d'identifier et d'appréhender les auteurs des actes de violence. Il a mis l'accent sur la nécessité de réaliser des investigations au lieu de rejeter la responsabilité sur un secteur. En ce qui a trait à l'implication de certains élus dans les violences, Jean Joseph Exumé a soutenu qu'il faut obtenir des preuves parce que les élus jouissent de l'immunité attachée à leur fonction. LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15091

La Plate-forme présidentielle LESPWA revendique officiellement les violences qui ont perturbé les législatives partielles dans le Plateau central

« Il fallait mettre fin à cette démagogie », selon un responsable régional du regroupement politique au pouvoir
lundi 20 avril 2009,
Radio Kiskeya
Un responsable régional de la Plate-forme présidentielle LESPWA (Espoir) a revendiqué les graves incidents qui se sont produits dimanche dans le Plateau central et qui ont conduit le Conseil Electoral Provisoire (CEP) à annuler les législatives partielles qui se déroulaient dimanche dans ce département.
Jacquelin René Casimir, membre de la Coordination de l’organisation dans le Plateau central, a déclaré qu’il n’y a aucun lieu pour lui de chercher des faux fuyants et que c’est bien LESPWA qui a résolu de bloquer la « démagogie » qui avait cours dans le département au profit du rival de son candidat au Sénat, celui de l’Union des citoyens haïtiens pour la démocratie, le développement et l’éducation (UCCADE), le député en fonction Willo Joseph.
Le responsable de LESPWA a dénoncé le fait que Willo Joseph a bénéficié ouvertement du soutien de la police et que « des individus connus pour être ses partisans zélés, tels que les nommés Ti Babi, Sonthonax et Ti Son et le chargé de mission Denis, déambulaient partout en compagnie de plusieurs policiers ».
« Nous sommes un groupe de dirigeants de LESPWA qui, ayant appris que les partisans de Willo Joseph avaient rempli des urnes dans la localité de Papaye, nous avons décidé de bloquer cette démagogie », a déclaré Casimir en référence au fait que des commandos ont fermé « manu militari » plusieurs bureaux de vote et fait usage de leurs armes en divers endroits.
Des journalistes et des témoins ont relevé que les véhicules à bord desquels circulaient les commandos appartiennent au deuxième sénateur du Centre, Jacques Jean Wilbert, élu sous la bannière de LESPWA.
Un superviseur électoral connu sous le nom de Alténor a été blessé par balle au moment de ces incidents dans la localité de Sarasin. Réagissant à ces incidents, la 1ère sénatrice du Centre, Mme Edmonde Supplice Beauzile, a parlé de « complot au plus haut niveau ».
Elle a en ce sens mis en cause la passivité de la police et l’implication du ministre de l’agriculture, Joanas Gué, dans les incidents. Celui-ci a formellement rejeté lundi de telles allégations.
Des incidents ont émaillé la journée électorale dans diverses autres régions du pays, notamment dans la commune de Vêrettes (Bas-Artibonite, Nord) où l’on a enregistré des échanges de tirs entre partisans de candidats rivaux qui n’auraient apparemment fait aucune victime. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5845

René Civil dénonce un plan du pouvoir visant à épingler lui-même et d’autres dirigeants Lavalas

Civil et Nahoun Marcellus ont quitté lundi dans la précipitation le Parlement où les cinq grévistes Lavalas ont mis un terme à leur mouvement
lundi 20 avril 2009,
Radio Kiskeya
L’ancien chef de JPP, René Civil, devenu l’un des leaders de Fanmi Lavalas, a dénoncé lundi un complot du pouvoir visant à procéder à son arrestation et à celle de plusieurs autres activistes du parti de Jean-Bertrand Aristide.
Un peu plus tôt dans la journée, René Civil et Nahoun Marcellus, ex-Député contesté, avaient quitté précipitamment le Parlement où ils venaient d’arriver afin de rendre une nouvelle visite de solidarité aux cinq représentants de la base Lavalas qui étaient en grève de la faim contre les élections. Des agents de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) se seraient lancés à leurs trousses.
M. Civil souligne que Marcellus et lui sont, entre autres, parmi les membres de Fanmi Lavalas que le régime du Président Préval chercherait à neutraliser en les envoyant en tôle. Le secrétaire d’Etat à la sécurité publique, Eucher-Luc Joseph, se serait chargé d’exécuter cette mission, selon René Civil.
Reprenant la thèse chère à Lavalas, il s’est une fois de plus targué d’appartenir au parti le plus populaire d’Haïti en appelant à la mobilisation contre le chef de l’Etat, accusé de trahison.
Plusieurs autres représentants du parti d’Aristide s’étaient rendus au Palais Législatif en compagnie de MM. Civil et Marcellus. Conduite par le Dr Maryse Narcisse, la délégation comprenait également les anciens Députés Lionel Etienne et Milien Romage. Le groupe allait être très vite rejoint par les avocats du parti Camille Leblanc et Stanley Lafortune à la suite d’une tentative apparente de la police d’appréhender les grévistes qui venaient de mettre fin à leur mouvement. Une fourgonnette de l’Administration pénitentiaire nationale (APENA) et des agents de la CIMO, une unité spécialisée de la PNH, les attendaient à l’entrée principale du Palais Législatif. Le bruit courait qu’ils devaient être conduits en prison ou contraints de faire relever leurs empreintes digitales pour avoir pénétré de façon incompréhensible dans l’enceinte d’un bâtiment officiel hautement sécurisé.
Après maintes protestations des dirigeants Lavalas et des avocats, les cinq hommes ont pu finalement rentrer chez eux en toute liberté.
Ils avaient entamé leurs grève de la faim pour tenter d’empêcher la tenue des sénatoriales partielles de dimanche dont Lavalas -écarté de la course- s’est réjoui de l’échec qu’il tente d’attribuer essentiellement à son « opération portes fermées », un boycott lancé sur fond de menaces diverses et insidieuses. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5846

L’ancien Premier Ministre d’Aristide Yvon Neptune fustige les lavalassiens

Comme il l’avait fait la dans le courant de la semaine, l’ancien premier ministre du gouvernement lavalas de Jean Bertrand Aristide n’a pas fait dans la dentelle pour s’en prendre à ses anciens compagnons lavalas pour leur vision courte et mitigée de la démocratie et de l’organisation structurelle des partis politiques.Yvon Neptune qui dit ouvertement ne pas partager certains points de vue du coordonnateur national du parti (Jean Bertrand Aristide) croit que Fanmi Lavalas aurait du avoir une vie après Aristide mais, apparemment et par hypocrisie surtout, certains cherchent à faire tourner toutes les questions autour du leader en exil en Afrique du Sud.
L’ancien sénateur de la République critique l’aile dure de Fanmi Lavalas qui a prôné le boycott des élections estimant que cette approche n’est pas une option viable pour la démocratie. « Jan’l Pase’l Pase ou la rue rouge », indique Yvon Neptune, ce sont des slogans guerriers qu’on ne saurait ne pas condamner». L’ancien coordonnateur a.i du parti de l’ancien président Aristide a remis en cause le statut de mandataire du parti que s’est affublée Mme Maryse Narcisse par exemple et indique que ces manœuvres nuisent à l’unité du parti et ont favorisé le Conseil électoral provisoire dans sa décision condamnable d’exclure Fanmi Lavalas de la course aux sénatoriales partielles. Invité spécial à cette émission de Ranmase sur Caraïbes F.M, Yvon Neptune a dressé aussi un triste bilan de l’Administration du président René Préval tout en se refusant toutefois à avouer s’il continue à entretenir de bons rapports avec celui-là. « Je ne vous dirai pas si je vais voter mais, je conseille le peuple à aller remplir son devoir de citoyen et surtout à faire de bons choix », a-t-il dit en conclusion.
http://www.caraibesfm.com/index.php?id=4967