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vendredi 27 mars 2009

Après le climat sécuritaire, Cité Soleil réclame des investissements


Après le climat sécuritaire, Cité Soleil réclame des investissements

Education, environnement et de logement sont aujourd'hui les principaux défis de Cité Soleil, vaste bidonville de la capitale. Tout en indiquant que des progrès ont été enregistrés dans le domaine sécuritaire, le maire de Cité Soleil, Wilson Louis, estime que beaucoup restent à faire.
Il se réjouit de l'aide importante du gouvernement américain qui a permis la construction d'un marché, de quelques tronçons de route et d'un commissariat. Selon le maire de nombreux projets ont été réalisés mais il faut plus d'action du gouvernement pour améliorer les conditions de vies des citoyens.
Plus de 400 000 personnes vivent à Cité Soleil où des jobs ont été créés soutient Wilson Louis qui n'est pas en mesure de communiquer des statistiques relatives à la création d'emploi. Des revenus sont créés par le biais des projets mais le nombre d'emploi proprement dit est relativement faible.
En dépit de la misère et du chômage les résidents de Cité Soleil respirent un air nouveau parce que les gens bénéficient d'un climat sécuritaire et peuvent s'asseoir sur la place fait remarquer M. Louis.
Lançant un appel aux investisseurs haïtiens et étrangers, le maire rappelle qu'une présence de l'état commence à s'établir avec le tribunal et le commissariat. Assurant que la commune est maintenant calme, Wilson Louis croit que la possibilité de reconstitution des gangs est très faible.
Il signale que depuis quelques mois aucun tir d'arme à feu n'a été enregistré dans ce bidonville.
LLM

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14967


La chambre des députés critique le rapport de l'ULCC

La chambre des députés critique le rapport de l'ULCC
Les députés sont en colère contre le rapport de l'unité de Lutte contre la corruption (ULCC) qui a fait état de l'implication de 49 députés et 5 sénateurs dans le détournement des fonds de l'Office Nationale Assurance (ONA).
Les élus font valoir qu'ils ont légitimement obtenu des fonds afin de contribuer aux festivités carnavalesques ( 2007 ) dans leurs circonscriptions. Levaillant Louis Jeune, député de Desdunes, actuel président de la chambre basse, avait à l'époque obtenu une subvention de 50 000 gourdes de l'ONA.
Lors de la séance du jeudi 26 mars, les députés ont décidé d'accorder la priorité à ce dossier au détriment de la loi de finance. Le ministre des finances, Daniel Dorsainvil, et le directeur de l'ULCC, Amos Durozier, seront convoqués par la chambre basse afin de fournir des explications sur le concept " subvention" prévu dans le budget.
Les élus jugent que cette clarification est importante en raison de la volonté manifeste de certains secteurs de confondre subvention et détournement de fonds.
Levaillant Louis Jeune explique qu'on peut utiliser le concept détournement de fonds au cas où les fonds auraient servi à des dépenses personnelles. Les députés ont fait montre d'une unité et d'une détermination sans faille qui a même permis de débuter la séance sans le quorum.
Estimant que des secteurs tirent à boulets rouges sur les élus, le président de la chambre basse rappelle que des subventions avaient été également accordées à des medias et des groupes musicaux.
Tout en critiquant la démarche individuelle de Steven Benoît, le président de la chambre des députés annonce une réponse collective au dossier.
LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14969

Dossier ONA/ULCC : "Le Parlement prêt à aller en prison", selon le président de la Chambre des Députés

Dossier ONA/ULCC : "Le Parlement prêt à aller en prison", selon le président de la Chambre des Députés
Louis-Jeune Levaillant annonce la convocation mardi prochain du ministre des finances accompagné du directeur de l’ULCC
jeudi 26 mars 2009, Radio Kiskeya
La Chambre des Députés a fait assaut d’indignation en approuvant jeudi la convocation du ministre des finances Daniel Dorsainvil pour des explications sur la notion de « subvention », rubrique consacrée à des dons qui avaient été accordés à des parlementaires, selon le rapport d’enquête de l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC) relatif à des détournements de fonds massifs enregistrés en 2007 à l’Office national d’assurance (ONA).
« Si tout le monde doit aller en prison, le Parlement ira aussi en prison », a lancé, l’air ulcéré, le président de la Chambre basse, Louis-Jeune Levaillant en annonçant que le ministre Dorsainvil devra se présenter mardi prochain accompagné du directeur de l’ULCC, Amos Durosier.
Les noms du président et de 48 autres Députés figurent sur la liste des officiels ayant reçu de l’ONA des subventions allant de 50.000 à 100.000 gourdes destinées au financement de l’édition 2007 du carnaval.
Fort du soutien de l’assemblée qui s’est prononcée à l’unanimité en faveur de la convocation, le président exige que des éclaircissements soient apportés sur le dossier de l’ONA afin qu’une différenciation très claire soit établie entre Corruption et subvention. Il en a profité pour critiquer la volonté de son collègue Steven Benoît de « faire cavalier seul » là où la défense collective s’impose face à une « campagne de calomnie contre le Parlement ».
Cible de certaines attaques virulentes depuis sa décision de restituer à l’ONA un chèque de 100.000 gourdes qu’il avait reçu, Steven Benoît s’est défendu d’avoir voulu faire cavalier seul. Le Député de Pétion-Ville assure qu’il reste totalement solidaire de ses pairs dans la gestion de cet épineux dossier qui a éclaboussé aussi bien des institutions que des particuliers.
Pour sa part, le Député de la circonscription de Port-Salut, Joseph Nelson Pierre-Louis, juriste de formation, a estimé que les différents bénéficiaires de subventions de l’Office national d’assurance n’avaient rien à voir dans la présumée dilapidation des fonds de l’institution et ne pouvaient faire l’objet de poursuites judiciaires. Seul, Sandro Joseph, le directeur de l’ONA sous l’administration duquel des irrégularités administratives, légales et réglementaires avaient été enregistrées est fautif, selon le parlementaire.
Au cours de la séance de jeudi, plusieurs élus, dont Jean Limongi (Petit-Goâve, Ouest) et Pierre Jérôme Valciné (Cabaret, Ouest) directement visés par le rapport de l’ULCC, avaient d’entrée de jeu exigé que MM. Daniel Dorsainvil et Amos Durosier viennent s’expliquer devant l’assemblée.
Inculpé de « blanchiment d’argent provenant de détournement des fonds de l’ONA », Sandro Joseph est écroué depuis jeudi dernier au Pénitencier National, la prison civile de Port-au-Prince, sur ordre du juge d’instruction Yves Altidor, en charge du dossier. Des centaines de millions de gourdes se seraient volatilisées à l’ONA organe de sécurité sociale chargé de la gestion du fonds de pension des salariés du secteur privé. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5781

Sanction contre le député Bourjolly (Aquin) auteur du grave incident du 17 mars

Sanction contre le député Bourjolly (Aquin) auteur du grave incident du 17 mars

Le parlementaire se dit prêt à récidiver

vendredi 27 mars 2009, Radio Kiskeya

La Chambre des députés a décidé jeudi soir d’interdire le député d’Aquin (Sud), Emmanuel Fritz Gérald Bourjolly, de prise de parole pendant un mois aux séances publiques auxquelles il doit obligatoirement assister.Le député devra de plus, pendant cette période, se garder de faire des déclarations dans la presse en rapport avec les questions débattues à la Chambre, stipule la résolution. Il pourra par contre participer aux travaux en commission.

Le député, élu sous la bannière de la Fusion des sociaux-démocrates haïtiens, avait violemment perturbé une séance d’audition du gouvernement le mardi 17 mars dernier, arrachant le microphone du président de la Chambre basse qui lui refusait la parole. Des sanctions plus sévères que celles annoncées jeudi avaient pourtant été promises par le président de la Chambre basse, Louis jeune Levaillant. Il était en effet question que le parlementaire soit suspendu pendant au moins 6 mois et que ses indemnités mensuelles soient coupées de moitié pendant la même période.

Des partisans du député avaient manifesté tant à Aquin qu’à Port-au-Prince contre de telles sanctions. La Fusion des sociaux-démocrates haïtiens s’était pour sa part contentée d’adresser une lettre de blâme au député irrévérencieux. Interrogé après l’annonce de la sanction, Bourjolly a répondu qu’il l’acceptait, mais qu’il n’éprouve aucun regret pour le geste qu’il avait posé. Il prévient même qu’il récidivera si on l’empêche à nouveau de prendre la parole. [jmd/RK]

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5783