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mardi 20 janvier 2009

2e dimanche pré-carnavalesque : succès populaire et incidents mineurs

La technologie étouffe la tradition dans les exercices qui drainent des foules immenses avant les trois jours gras
lundi 19 janvier 2009,

Radio Kiskeya
La Police Nationale a annoncé lundi le maintien des mesures de sécurité spéciales mises en place pour les journées pré-carnavalesques au lendemain du deuxième dimanche des exercices marqué par l’effervescence populaire dans les rues de Port-au-Prince.
Dans une interview à Radio Kiskeya, le porte-parole a.i de la PNH, Gary Desrosiers, a indiqué que plusieurs personnes ont été interpellées, sans pouvoir toutefois préciser leur nombre.
Les forces de l’ordre sont également restées muettes sur les blessés.
A Pétion-Ville (banlieue est), des coups de feu ayant retenti peu avant la fin des prestations de la soirée ont nécessité une intervention de la police.
Par ailleurs, le porte-parole de la PNH rappelle à l’attention des automobilistes que les véhicules ne sont pas autorisés à stationner les dimanches dans l’aire du Champ de Mars, la grande place centrale de la capitale, lieu traditionnel de concentration des carnavaliers.
Après une première manifestation de la ferveur populaire huit jours auparavant, la saison a été véritablement lancée avec la présence dimanche de dizaines de milliers fans endiablés à Port-au-Prince, à Pétion-Ville (banlieue est) et dans d’autres régions du pays attachées au plus grand rendez-vous culturel annuel.
Une ombre persiste toutefois au tableau. Les bandes à pied, groupes assurant la reproduction des traditions rythmiques et vestimentaires du carnaval, semblent devoir, cette année encore, faire les frais du déferlement des décibels. Elles parviennent difficilement à trouver leur place dans le décor où les DJ installés sur des chars motorisés dotés de matériels de sonorisation assourdissants leurs font une concurrence déloyale.
Quatre autres dimanches pré-carnavalesques doivent précéder le défilé des trois jours gras prévu les 22, 23 et 24 février prochains. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5605

Affaire de Port-de-Paix : Publication très attendue mardi du rapport d’enquête parlementaire

Le président de la commission Arsène Dieujuste annonce des surprises tandis que le secrétaire d’Etat à la sécurité publique, Eucher-Luc Joseph, appelle une fois de plus à la patience
lundi 19 janvier 2009,
Radio Kiskeya
Le Député Arsène Dieujuste, président de la commission d’enquête parlementaire chargée de faire le jour sur le scandale des narcodollars de Port-de-Paix (Nord-Ouest), a annoncé lundi la publication mardi de son rapport qui, dit-il, révèlera toute la vérité autour de cette affaire ténébreuse.
Dénonçant une politique de deux poids et deux mesures des autorités dans le traitement du dossier, le parlementaire juge discriminatoires les décisions prises jusqu’ici. Il s’est interrogé sur les raisons pour lesquelles de hauts représentants des pouvoirs publics n’ont pas été inquiétés malgré leur participation évidente à la perquisition menée chez un parent du présumé narcotrafiquant Alain Désir qui avait tourné au pillage. Arsène Dieujuste rappelle parallèlement que seuls des greffiers et secrétaires du parquet de Port-de-Paix ont été mis sous les verrous.
Interrogés vendredi dernier dans la métropole du Nord-Ouest, les prévenus ont été tous reconduits à Port-au-Prince où ils sont écroués depuis deux semaines.
De son côté, le secrétaire d’Etat à la sécurité publique, Eucher-Luc Joseph, a appelé la population à faire preuve de patience avant de pouvoir prendre connaissance des conclusions de l’enquête ouverte sur un dossier qui, depuis plusieurs semaines, monopolise l’attention d’une bonne partie de l’opinion publique. M. Joseph, qui s’exprimait en marge d’une rencontre avec la commission des finances de la Chambre basse dans le cadre de l’analyse du budget, souligne que l’enquête était en souffrance à cause de l’absence prolongée d’un commissaire du gouvernement à Port-de-Paix.
Mettant l’accent une fois de plus sur le caractère impérieux de la sérénité dans la conduite des investigations, le secrétaire d’Etat à la sécurité publique a fait savoir qu’un nouveau chef du parquet et deux substituts ont été notamment nommés pour faciliter le bon fonctionnement de l’appareil judiciaire.
Alain Désir, extradé aux Etats-Unis et son oncle Marc Frédéric, hospitalisé après une tentative de suicide, continuent à rythmer l’actualité plus de deux mois après la troublante perquisition du 12 novembre qui aurait permis à des autorités policières et judiciaires d’amasser leur part de fortune de l’argent sale. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5606

Haïti : De 1,5% à 10% de couverture forestière en 5 ans

Mardi 20 janvier 2009
P-au-P., 20 janv. 09 [AlterPresse] --- Le Ministère de l’environnement haïtien annonce la mise en place d’un programme de reboisement du pays, dont l’objectif est d’atteindre 10% de couverture forestière durant les cinq années à venir.
Le ministre Jean Marie Claude Germain a fait part de ce plan lors d’une conférence de presse, à laquelle a assisté un reporter d’AlterPresse le 19 janvier en cours à Port-au-Prince.
Pour passer de 1,5% à 10% de couverture forestière en 5 ans, « il faudra couvrir plus de 46.500 hectares d’arbres et produire 24.877 millions de plantules chaque année », explique le ministre de l’environnement.
Tout est lié, souligne le ministre, mettant l’accent sur le dérèglement climatique et l’accroissement des désastres naturels qui ont des conséquences néfastes sur la production agricole, sur la situation économique et politique du pays.
La production des gaz à effets de serre a causé des dégâts irréversibles sur la planète, dont le réchauffement de la mer des Caraïbes qui à augmenté de 1,5°C en un siècle et l’augmentation en nombre et fréquence de certains cyclones violents passant d’un rythme décennal à annuel.
200 millions de gourdes de fonctionnement et 500 millions d’investissement sont prévus dans le budget du ministère de l’environnement, alors qu’il faudrait investir 10 millions de dollars US par an pour la gestion environnemental, souligne Vernet Joseph, directeur des sols et écosystèmes au ministère de l’environnement.
Afin d’atteindre les objectifs fixés, un changement pérenne et un développement durable, il faudra relever de nombreux défis, dont la régénération des mangroves et la réglementation de l’agriculture, dominée par des pratiques anarchiques.
Le ministère propose d’aborder la question environnementale par l’amélioration des technologies afin de remplacer le charbon et le pétrole par des énergies alternatives et renouvelables.
En Haïti, la majeure partie des boulangeries, blanchisserie et guildiveries utilisent encore des brûleurs qui fonctionnent au bois, explique Joseph Ronald Toussaint, conseiller en planification stratégique et coopération internationale.
« Il faudrait arriver à mettre en place une ligne de crédit appropriée pour permettre la promotion des énergies renouvelables et la transformation technologique », précise-t-il.
Le ministère de l’environnement souhaite la participation active des forces vives de la société civile et du secteur privé, dans la mise en place d’une politique qui permettra de s’adapter aux changements environnementaux, trouver des solutions au problème de l’aménagement du territoire et résoudre l’explosion démographique.
Pour faire part des préoccupations d’Haïti et des pays de la Caraïbe, un document officiel sera rédigé à l’issue du sommet caribéen sur les conséquences du réchauffement climatique qui se déroulera du 27 au 29 janvier en Haïti. [mv gp apr 20/01/2009 13:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article8019

Haïti accueille une réunion de haut niveau sur l’impact du changement climatique dans la Caraibe

lundi 19 janvier 2009
P-au-P., 19 janv. 09 [AlterPresse] --- Haiti se prépare à accueillir 25 ministres des affaires étrangères de la Caraïbe du 28 au 30 janvier prochains dans le cadre de la session ordinaire du Conseil des ministres de L’Association des États de la Caraïbe (AEC), apprend AlterPresse.
Les officiels caribéens doivent plancher sur l’impact du changement climatique sur les catastrophes naturelles de la région.
« Ce sera l’occasion, de redorer l’image d’Haïti, de convaincre que la relance du secteur touristique est propice la reprise par Haïti du leadership régional et au niveau diplomatique », selon ministre haïtien des affaires étrangères, Alrich Nicolas, dont les propos sont relayés par le réseau Mediaterre.
La présidence du Conseil des ministres de L’Association des États de la Caraïbe (AEC) est assurée par Haiti.
http://www.alterpresse.org/spip.php?article8016
Opinion de HRV : Encore un ministre qui est tombé sur la tête : Redorer le blason d’Haïti en hébergeant un congrès sur les changements climatiques ?

Les haïtiens majoritaires parmi les enfants adoptés en France

Les petits Haïtiens sont majoritaires parmi les 3.266 enfants étrangers adoptés en France en 2008 indique un communiqué du ministère français des affaires étrangères.
Le nombre des adoptions internationales en France a légèrement augmenté en 2008, indique lundi le quai d'Orsay, confirmant le chiffre annoncé vendredi par Yves Nicolin (Agence française de l'adoption), après une forte baisse de 20% observée entre 2006 et 2007.
Les principaux pays d'origine en 2008 ont été: Haïti (731 adoptions), l'Ethiopie (484), la Russie (315), la Colombie (305), le Vietnam (284).
La hausse de 2008 correspond essentiellement à l'arrivée d'un plus grand nombre de petits Haïtiens (731 contre 403 en 2007), alors que la Colombie, où une grève des magistrats a bloqué les dossiers, a vu baisser le nombre des adoptions, au nombre de 375 en 2007.
L'amélioration de 2008 est liée, estime-t-on au Quai d'Orsay, à une "reprise en mains" par le ministère des problèmes liés à l'adoption, "immédiatement après le rapport Colombani" remis au gouvernement au printemps et qui critiquait le manque de coordination du dispositif français d'adoption. "Dès qu'un problème a émergé, comme l'allongement des procédures en Haïti, ou la grève des magistrats en octobre en Colombie qui a bloqué le traitement des dossiers d'adoption, il a été géré avec succès", explique-t-on.
A l'occasion du 19 eme anniversaire de la convention relative aux droits de l'enfant (novembre 2008), plusieurs organisations de défense des droits humains avaient dénoncé le trafic d'enfants et d'organes à partir d'Haïti.
Le processus d'adoption peut coûter entre 1 500 et 10 000 dollars révèle un rapport publié par une ONG internationale en 2005.
Selon cette ONG l'adoption internationale en Haïti ne serait qu'une simple formalité, les responsables de l'Institut du Bien Etre Social et de Recherches (IBESR) n'ayant pas les moyens pour vérifier les informations.
Plusieurs centaines de crèches fonctionnent à travers le pays alors que seulement 79 sont régulièrement enregistrées à l'IBESR.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14654