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mercredi 14 janvier 2009

Décès du commissaire-adjoint de police de Port-de-Paix: la thèse de l'empoisonnement se précise

Port-au-Prince, le 13 janvier 2009 –(AHP)- Le directeur départemental adjoint de la police du Nord-Ouest, Jean Raymond Philippe décédé dans la nuit de dimanche à l'Hôpital du Canapé-Vert à Port-au-Prince se serait empoisonné en ingurgitant de l'acide-batterie.
En effet, un gallon contenant de l'acide concentré pour batterie a éte découvert mardi après-midi dans un jardin dans la localité de "Belle place" où le responsable de la police, un ancien militaire, s'était rendu dans la matinée de dimanche pour commettre l'acte.
Le juge de paix Paul Blanc accompagné d'agents de la DCPJ et de la direction départementale de la police judiciaire, se trouvait à Belle Place pour faire le constat des faits.Un témoin, Maxo Maronne, a confirmé avoir vu M. Philippe dans la zone dimanche.
Ce n'est qu'après être rentré à l'Hôtel ou il logeait depuis son arrivée à Port-de-paix en Avril 2007, qu'il a ressenti un grave malaise.Il devait être transporté aussitôt à l'hôpital Immaculée Conception d'où il a été emmené peu après à Port-au-Prince par des agents de la DEA et du BLTS pour son implication présumée dans le scandale narco-financier de Lavaud (port-de-paix) Conduit à l'Hôpital du Canapé-Vert, il devait décéder au cours de la nuitSon médecin traitant à Port-de-Paix a estimé qu'un lavage lui aurait peut-être sauvé la vie, s'il n'avait pas été tiré de l'Hôpital Immaculée Conception.
Selon des témoignages, Jean Raymond Philippe aurait laissé une lettre dans laquelle il aurait expliqué le sens de son geste, mais le juge Paul Blanc affirme n'avoir rien retrouvé de tel.Toutefois, des rumeurs laissent croire, qu'il aurait agi ainsi pour éviter des humiliations, parce qu'il avait des soupçons qu'on viendrait l'arrêter, après l'arrestation 2 jours plus tôt de 7 membres de l'appareil judiciaire de la ville.
De nombreux membres de la police et de la justice sont accusés d'avoir participé au pillage de dizaines de millions de dollars retrouvés le 12 novembre 2008 lors d'une perquisition au domicile d'un présumé trafiquant de drogue, Alain Désir, incarcéré en Floride.
http://www.ahphaiti.org/ndujour.html

Eucher Luc Joseph réclame plus de sérénité autour de l'enquête sur les narcodollars

Le secrétaire d'état à la sécurité publique, Eucher Luc Joseph, fait montre de prudence dans l'épineux dossier impliquant des membres de l'appareil judiciaire et des policiers de Port-de-Paix. M. Joseph fait remarquer que les autorités judiciaires et policières doivent faire montre de prudence durant le déroulement de l'enquête. Il croit que ce conseil est important puisque des informations véhiculées dans les medias se sont révélées fausses. " La maison de l'ex doyen Ronel Gélin, n'a pas été perquisitionnée", cite t-il en exemple.Le secrétaire d'état à la sécurité publique n'a pas voulu faire de commentaires sur les causes du décès du commissaire de police Philippe Jean Raymond. " J'attends le rapport d'autopsie ", dit-il s'étonnant que des informations sur résultats de l'autopsie aient été diffusées dans la presse depuis lundi soir. M. Joseph informe qu'il n'est pas responsable de cette enquête même s'il avait conduit une mission d'évaluation à Port-de-Paix. " Les autorités ont pour devoir de faire en sorte que l'investigation se déroule normalement", insiste M. Joseph rappelant que les institutions étatiques chargées de réaliser des enquêtes sont la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) , l'inspection générale de la PNH et les autorités judiciaires." Les enquêtes sur la drogue sont délicates ", martèle Eucher Luc Joseph qui toutefois réitère sa détermination à ce que cette enquête aboutisse. Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole, M Joseph a soutenu que les juges et policiers qui réalisent l'enquête doivent bénéficier d'une sérénité constante. Interrogé sur le retard des autorités dans le traitement du dossier,Eucher Luc Joseph soutient que les enquêtes sur la drogue nécessitent du temps et de la patience. " Je ne peux pas dire s'il y a eu pillage ou non à Port-de-Paix parce que l'enquête est en cours", souligne M. Joseph qui entend tenir compte de toutes les informations publiées sur ce dossier y compris celles de Police Chaplains International.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14624

Les parlementaires confrontés une nouvelle fois à la problématique des élections

Les élections pour renouveler le bureau de la chambre basse ont été reportées en raison de divergences de vues entre d'une part la Concertation des Parlementaires Progressistes (CPP) et d'autre part les trois autres blocs de la chambre des députés.
Le président de la chambre basse, Pierre Eric Jean Jacques, qui s'était replié dans son bureau pendant environ 4 heures, s'était présenté dans la salle de séance vers 4 heures 30 de l'après midi pour annoncer, au grand dam des membres de la CPP, le report des élections.
Les élections auront lieu ce mercredi selon le président de la chambre des députés qui a ainsi trouvé une médiane entre les positions des trois autres blocs et de la CPP. " Les présidents des groupes OPL, Fusion et UPDN avaient souhaité que les élections aient lieu jeudi", assure t-il.
Pierre Eric Jean Jacques, également candidat, est confiant qu'il remportera les élections face à Levaillant Louis Jeune présenté par la CPP.
Au sénat, les élections n'ont pu avoir lieu mais les pères conscrits ont pu trouver un consensus. Les candidats en lice pour le poste de président, Rudy Heriveaux et Joseph Lambert et leurs alliés ont convenu de reconduire les membres du bureau sortant présidé par Kély Bastien.
Certains collègues qui avaient souhaité que le bureau soit maintenu ont pu convaincre les autres ", déclare le sénateur Bastien soulignant que le sénateur Heriveaux avait retiré sa candidature au cours de la séance. La proposition du sénateur Heriveaux a été accepté par le sénateur Lambert et le groupe Lespwa.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14625

Haïti/Culture : Des milliers de personnes au premier jour des festivités pré-carnavalesques 2009

mardi 13 janvier 2009
P-au-P, 13 janv. 09 [AlterPresse] --- Des milliers de personnes ont participé, le dimanche 11 janvier 2009, au lancement des festivités pré-carnavalesques à travers les rues de la capitale haïtienne, a constaté l’agence en ligne AlterPresse.
L’animation musicale a été,, comme d’habitude assurée par des disc jockeys (DJ) - montés sur des chars - et des bandes à pied venues de divers quartiers de Port-au-Prince. Ces créateurs d’ambiance ont parcouru plusieurs rues de la capitale avant d’arriver au Champ de Mars, principale place publique du pays.
Prévu pour les dimanche 22, lundi 23 et mardi 24 février, le carnaval 2009 se déroulera autour du thème « Men nan men lavi ka bèl » (traduction non officielle : Par la solidarité, la vie deviendrait florissante).
Une enveloppe de 40 millions de gourdes est consacrée à la réalisation de ces festivités carnavalesques qui, au fil des années, attirent toujours la grande foule.
Le maire de la capitale haïtienne, Muscadin Jean Yves Jason, place ce carnaval dans le cadre des festivités devant marquer le 260e anniversaire de la fondation de la ville de Port-au-Prince. [do rc apr 13/01/2009 12 :30]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7995
Kelly Bastien reconduit, la bataille politique s’annonce féroce au Sénat
Le Sénateur Rudy Hériveaux dénonce les manipulations du Président René Préval qu’il présente comme "l’ennemi numéro un" de Fanmi Lavalas
mardi 13 janvier 2009,
Radio Kiskeya
Le bureau sortant du Sénat, avec à sa tête Kelly Bastien, a été reconduit suite à un consensus qui s’est dégagé entre les parlementaires de la plateforme Lespwa (au pouvoir) sous l’impulsion du Président René Préval, au prix d’une polarisation politique annoncée de la Chambre haute.
Contraint de jeter l’éponge, le Sénateur Lavalas Rudy Hériveaux (Ouest) s’est retiré lundi de la course à la présidence non sans avoir fustigé son collègue Bastien et surtout le Président René Préval qu’il a décrit comme l’ennemi principal du parti de Jean-Bertrand Aristide. « La plateforme Lespwa et le Président Préval représentent le secteur politique le plus dangereux pour Fanmi Lavalas », a lâché le Sénateur Hériveaux qui intervenait en direct au grand journal de 4 heures (16h00) de Radio Kiskeya.
Le parlementaire affirme haut et fort qu’au cours d’une réunion organisée jeudi dernier au Palais National (siège de la Présidence), le chef de l’Etat s’était farouchement opposé à son élection à la présidence du Sénat, poste stratégique auquel il fallait à tout prix empêcher l’accession d’un représentant de Fanmi Lavalas.
Rudy Hériveaux a aussi déploré l’attitude du son collègue Kelly Bastien qui a n’a pas honoré un engagement pris l’an passé qui prévoyait que l’élu de Lespwa devait céder cette année la présidence du Grand Corps à son allié de Lavalas. Il s’est montré aussi très peu indulgent envers la Sénatrice du Centre, Edmonde Supplice Beauzile, qui aurait décidé de rallier l’autre camp au moment où M. Hériveaux disposait d’un soutien majoritaire.
Le Sénateur de l’Ouest déclare que pour mener les combats à venir au Parlement, il peut compter sur trois alliés sûrs, Youri Latortue (LAAA/Artibonite, nord), Evallière Beauplan (PONT/Nord-Ouest) et Judnel Jean (FUSION/Nord-Est).
Pour sa part, le Sénateur de Lespwa, Jean Hector Anacacis (Ouest), très proche du Président Préval, s’est félicité d’avoir empêché l’implosion du Sénat en usant de son expérience politique et de son savoir-faire pour faciliter un compromis autour de l’équipe Bastien.
Communiquant la primeur de la nouvelle à Radio Kiskeya, l’air enjoué, le parlementaire a loué la sagesse de ses collègues Rudy Hériveaux, Joseph Lambert (Lespwa) et Edmonde Supplice Beauzile qui, dit-il, ont tous trois volontairement renoncé à leurs ambitions présidentielles au profit de la stabilité de l’institution et d’un bureau pluriel.
Fort de ce compromis, Jean Hector Anacacis envisage avec optimisme l’avenir du Sénat. Il en a profité pour reprendre une thèse qu’il essaie de populariser, celle de la nécessité de doter le pays d’une nouvelle constitution au lieu d’amender la charte fondamentale de 1987, une « source d’instabilité » pour lui comme pour le chef de l’Etat.
Enfin, très sûr de lui, le président Kelly Bastien a indiqué au seuil de son nouveau mandat que le souci de « préserver la stabilité et la continuité » a conduit ses pairs à renouveler leur confiance au bureau qu’il dirige.
Le décor n’ayant pas changé, aux côtés du Dr Bastien continueront à siéger Andrice Riché (vice-président/OPL), Fritz Carlos Lebon (questeur/UNION), Eddy Bastien (1er secrétaire/Alyans) et Judnel Jean (2e secrétaire/FUSION). spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5591

Décès de Philippe Jean Raymond : Une expertise toxicologique après l’autopsie

Une décision du chef du parquet de Port-au-Prince, Joseph Manès Louis qui, tout en admettant l’existence d’éléments suspects dans le dossier, reproche à des médias de relayer avec légèreté des rumeurs sur les causes de la mort du numéro deux de la police du Nord-Ouest
mardi 13 janvier 2009,
Radio Kiskeya
Le chef du parquet de Port-au-Prince, Joseph Manès Louis, a annoncé mardi soir avoir sollicité de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) une expertise toxicologique sur la brutale disparition de Philippe Jean Raymond tout en exprimant son étonnement face aux informations diffusées par des médias attribuant à un empoisonnement les causes du décès du directeur adjoint de la police du Nord-Ouest.
Intervenant sur la Télévision Nationale d’Haïti (TNH), le commissaire du gouvernement a refusé de révéler les résultats de l’autopsie pratiquée sur la dépouille de l’officier de police. Néanmoins, après une conversation avec le médecin légiste, il a jugé bon d’approfondir l’analyse d’un « corps étranger surprenant » découvert dans l’organisme du commissaire Raymond à la morgue privée Pax Villa où il a été acheminé.
« J’ai demandé au directeur central de la police judiciaire, Frantz Thermilus, d’ordonner la réalisation d’une expertise toxicologique sur le corps », a fait savoir Me Joseph Manès Louis qui a reproché à une partie de la presse la « légèreté » avec laquelle elle propage des informations douteuses.
Pour le chef du parquet de la capitale, les conclusions du rapport d’autopsie demeurent partielles. Il faut beaucoup plus d’éléments pour établir les causes exactes de la mort de Philippe Jean Raymond et déterminer s’il y a lieu de « mettre l’action publique en mouvement contre les auteurs d’un éventuel acte criminel », a-t-il précisé.
De leur côté, les plus hauts responsables de la Police Nationale ont repoussé les demandes d’information incessantes de Radio Kiskeya, certains n’hésitant pas à dire que ce dossier était sous embargo jusqu’à nouvel ordre.
Lundi, le ministre de la justice et de la sécurité publique, Jean Joseph Exumé, avait annoncé avoir autorisé un médecin légiste à pratiquer l’autopsie du cadavre du commissaire Raymond.
Arrêté dimanche à Port-de-Paix et transféré par avion à Port-au-Prince, le deuxième personnage de la direction départementale de la police du Nord-Ouest, qui a été victime d’u malaise, est décédé dans la soirée du même jour, peu après son arrivée dans la capitale. Il devait être interrogé sur le scandale du détournement présumé de narcodollars à Port-de-Paix lors d’une perquisition domiciliaire, près de Port-de-Paix, le 12 novembre. Un feuilleton à rebondissement qui n’a cessé de provoquer des remous ces derniers mois. spp/radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5590

Interpellation mercredi du ministre des finances, annonce le Sénateur Anacacis

Selon le chef de file des interpellateurs, le Sénat doit décider du sort de Daniel Dorsainvil responsable de la politique économique néolibérale en application actuellement
mardi 13 janvier 2009,
Radio Kiskeya
Le Sénateur Jean Hector Anacacis (Lespwa/Ouest) a confirmé la tenue mercredi de la séance d’interpellation du ministre de l’économie et des finances, Daniel Dorsainvil, accusé par une coalition d’élus proches du pouvoir de conduire une politique économique néolibérale néfaste aux couches les plus pauvres de la population.
Un vote devrait permettre à l’assemblée de se prononcer pour le départ ou le maintien de M. Dorsainvil si la procédure est respectée, a déclaré Anacacis sur les ondes de Radio Kiskeya.
Les interpellateurs soutiennent que depuis son arrivée au ministère des finances, Daniel Dorsainvil n’a fait que se soumettre aux diktats des institutions financières internationales (FMI, BM) alors que les masses défavorisées, carrément absentes des préoccupations économiques de l’Exécutif, s’enfoncent dans la marginalisation et l’extrême pauvreté.
Argument rejeté par le gouvernement Préval/Pierre-Louis qui se dit satisfait de la performance et de la discipline de travail de son ministre.
Selon la constitution haïtienne, toute interpellation doit déboucher sur un vote de censure ou de confiance. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5589