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lundi 5 janvier 2009

Lutter contre la pauvreté c'est construire la paix estime le nonce apostolique

Dans son discours à l'occasion du jour des aïeux, le nonce apostolique, Bernardito Aoussa, encourage le chef de l'état et les différents secteurs de la vie nationale à lutter contre la pauvreté.Rappelant que la déclaration universelle des droits de l'homme met l'accent sur les droits de chaque personne à la dignité, à la prospérité et à la paix, Mgr. Aoussa souligne que la majorité des haïtiens ne jouissent pas encore des droits annoncés par cette déclaration universelle. Tout en faisant remarquer que les efforts pour satisfaire ces aspirations incombent d'abord aux haïtiens, le représentant du saint siège donne l'assurance que la communauté internationale est disposée à apporter son appui." La communauté internationale doit accompagner le pays de manière déterminé et désintéressé", martèle Bernardito Aoussa pour qui l'accès à l'éducation et au travail figurent parmi les principales préoccupations. " La lutte efficace contre la pauvreté qui étrangle la majorité de la population haïtienne devrait être le point de convergence de toutes les instances gouvernementales et de la communauté internationale", insiste t-il faisant valoir que cette lutte s'inscrit dans le cadre des efforts pour construire la paix. " Construire la paix est un devoir qui nous incombe tous", dit-il plaidant pour un effort national visant à améliorer les conditions de vie de la population. Le nonce apostolique a évoqué l'histoire d'Haïti pour mettre en avant les valeurs de ce peuple. " Un peuple qui a pu se libérer de l'esclavage est un peuple d'un esprit grand, indomptable et noble", assure t-il.
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L'économiste Ludovic Comeau Junior appelle les haïtiens à la vigilance économique

Ludovic Comeau Junior en sciences économiques et professeur d'Université à Chicago (USA), attire l'attention sur l'impact de la crise économique américaine sur la vie économique en Haïti.Il rappelle que 75 % du commerce extérieur d'Haïti sont orientés vers les Etats-Unis. " Les commandes de produits vont diminuer parce que les consommateurs américains considèreront qu'il y a une baisse de leur pouvoir d'achat ", estime M. Comeau faisant remarquer qu'Haïti est plus vulnérable à cause de la faiblesse de son système économique. " Il n'existe de pas de bourse de valeur et Haïti n'est pas actif dans le système financier international", argue t-il tout en plaidant pour des efforts visant la modernisation et l'incitation aux investissements. Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole M. Denis a soutenu que la baisse, constatée dans les transferts de fonds, est due à la situation des membres de la communauté haïtienne aux Etats-Unis. " Des gens, qui ont été entraînés dans des prêts hypothécaires, ne pouvant pas répondre à leurs redevances ont été dépossédés de leurs maisons", dit-il soulignant que d'autres personnes, qui ne sont pas des victimes directes de la crise, ont adopté une attitude conservatrice. " Ces gens préfèrent épargner parce que l'avenir leur parait incertain", explique t-il. Ludovic Comeau Junior se déclare opposé à l'instauration d'une taxe sur les transferts de fonds vers Haïti. " Il ne faut pas pénaliser ce support aux familles qui n'est pas une activité économique", lance M. Comeau faisant remarquer que ces fonds représentent une transfusion pour l'économie haïtienne. " Il y a deux ans la Banque Mondiale avait estimé à 1 600 millions de dollars les fonds transférés par la diaspora vers Haïti", ajoute t-il. Interrogé sur les retombées positives de l'entrée en fonction de Barack Obama, M. Comeau met en garde contre toute euphorie. " Obama offrira à Haïti ce que le pays se mettra en attente de recevoir", assure t-il précisant que les haïtiens doivent préparer des demandes concrètes et raisonnables.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14572
HRV commente : OBAMA n’est pas le président des haïtiens. Celui que les haïtiens avaient voté se nomme René Préval. Le prochain occupant de la Maison Blanche va prendre les rennes du pouvoir dans une conjoncture très particulière qui imposera des choix. Haïti ne sera pas prioritaire.
Je ne sais pas si les haïtiens savent qu’il faut essayer de présenter des demandes concrètes et raisonnables à l’administration américaine. Demander une amnistie générales des haïtiens sans papier n’est une demande ni concrète ni raisonnable. Penser que l’administration d’OBAMA va se pencher sur le dossier de Jean Bertrand Aristide et favoriser son retour en Haïti est une vaste utopie caressée par des écervelés qui ne comprennent rien de la politique internationale. Demander à OBAMA le retour de Jean Bertrand Aristide, n’est pas une demande raisonnable.

La lutte contre le kidnapping s'est intensifiée vers la fin 2008 selon un expert en sécurité

Reginald Delva, expert en sécurité et directeur de « Alerte Haïti », soutient que l'année 2008, tout en étant difficile sur le plan sécuritaire, s'est achevée sur une note positive. " Mai 2008 a été le mois le plus difficile avec 50 cas d'enlèvement ", dit-il estimant que la marche du 4 juin a été un tournant dans la lutte contre le phénomène du kidnapping. " Ce cri d'alarme avait provoqué une réaction des autorités ", ajoute t-il. Au nombre des points positifs M. Delva cite le démantèlement d'un gang dénommé les intouchables à Delmas 43 B. " Des millions de dollars de rançons ont été récoltés et de nombreuses personnes ont été séquestrées dans le quartier de Delmas 43 B par les bandits ", dit-il soulignant que jusqu'à décembre 2008 aucun membre de ce gang n'avait été appréhendé. Estimant qu'il s'agissant du réseau le plus redoutable qui réalisait des forfaits dans les communes de Pétion ville et Delmas, M. Delva croit que d'autres membres de ce gang sont toujours en cavale. Pour combattre le kidnapping Reginald Delva prône le renforcement des structures des différentes institutions notamment la DGI. Tout en espérant que 2009 sera une année plus calme sur le plan sécuritaire, le directeur de Alerte Haïti fait remarquer que la police a elle seule ne pourra combattre efficacement la criminalité.
Le 24 décembre 2008, le chef de l'état haïtien, René Préval, s'etait réjouit de la baisse des cas d'enlèvement enregistrés au cours de l'année. Il avait salué le travail des policiers qui ont réalisé beaucoup d'effort afin de combattre les actions des gangs notamment dans la région métropolitaine. De son coté, le chef de la police, Mario Andrésol s'est décerné un satisfecit tout en saluant l'aide du président Préval. " Nous avions reçus beaucoup de support du gouvernement et spécialement du chef de l'état que nous remercions publiquement", a insisté M. Andrésol.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14571

Le sénateur Latortue critique la stratégie du chef de l'état

Le sénateur Youri Latortue exprime ses réserves sur le discours du chef de l'état qui a fait du dialogue national et de la réalisation des infrastructures ses priorités pour l'année 2009.
Faisant remarquer qu'aucun bilan n'est disponible sur l'action gouvernementale au cours de ces deux dernières années, le sénateur Latortue signale que le dialogue initié par René Préval n'a pas encore porté ses fruits. Youri Latortue est critique vis-à-vis du chef de l'état qui n'a toujours pas mis en place les mécanismes pour atteindre les résultats escomptés. " Le discours ne s'inscrit pas dans une vision globale estime le chef de file de LAA pour qui la protection des bassins versants devrait être l'une des principales priorités du gouvernement. " Lorsque des tonnes d'alluvions provenant des bassins versants se déversent sur les routes, elles sont détruites", assure M. Latortue. De plus, le parlementaire plaide pour la définition d'un cadre légal pour le Centre National des Equipements (CNE). " Le parlement doit contrôler les sorties de fonds du CNE ", dit-il considérant que le chef de l'état dirige personnellement le CNE. Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole, M. Latortue a soutenu que l'absence de résultat entraîne une perte de confiance chez la population. " Pourquoi le bilan sur les priorités des années précédentes; lutte contre la corruption, incitation aux investissements et réalisation d'infrastructure; n'est pas présenté", s'interroge Youri Latortue qui se déclare sceptique par rapport aux annonces du président Préval. Par ailleurs, le sénateur Latortue déplore que le gouvernement ait concentré tous ses efforts sur le nettoyage de la ville des Gonaïves, oubliant les autres secteurs tels, la décapitalisation des commerçants, les arriérés de salaire des enseignants, la dégradation de l'environnement et l'inaccessibilité aux soins de santé.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14570
HRV commente :
Il faudra un jour que je me replonge entre les lignes de la Constitution de 1987 actuellement en vigueur en Haïti pour me refaire une idée sur les attributions et les fonctions du pouvoir législatif. Jusqu’à présent l’action des députés et le fonctionnement du parlement en général présente ce corps comme un groupe d’individus à qui on aurait donné une licence pour tout critiquer et tout censurer.
Ils sont souvent prêts à faire la mutation en ministre des travaux publics, en ministre de l’éducation pour des programmes en faveur de leur communauté. Pour ce faire, la tête des ministres en place ne vaut pas grand-chose.
Mais en matière de législation on a l’impression qu’il ne se passe pas grand-chose. Le Sénateur Latortue a sans doute raison en critiquant le discours du président se basant sur le fait qu’il n’y a pas eu de bilan des réalisations dans le cadre des promesses de l’année antérieure. Ce n’est surement pas au chef de l’Etat d’établir ce bilan car il n’est pas le chef du gouvernement. Cependant j’aimerais que quelqu’un questionne le bilan du pouvoir législatif en faisant bien attention de contempler comme dans les réactions métaboliques la phase de destruction et la phase de construction.
Monsieur Latortue comme chef de file du parti L’Artibonite en Action devrait commencer à participer de façon plus active à l’éducation des membres de son parti – s’il en a des membres-, de façon à aider les haïtiens à comprendre les bases de la démocratie en particulier le respect de la vie. Le premier droit humain c’est le droit à la vie. L’absence de cette campagne d’éducation civique et humaine laisse une brèche importante d’où ne cessent de s’engouffrer les satrapes qui ont voulu consolider leur pouvoir sur des monticules de cadavres. Suivez mon regard !

Contrebande d'Ail entre Haïti et la République Dominicaine...

Saisie d’une cargaison d’ail de contrebande et arrestation de deux hommes
Auteur : Ricardo Santana
Les militaires ont trouvé 20 quintaux du produit à Montecristi.
Santiago.- 05/01/09. Des membres du G2 des forces armées dominicaines ont saisi dans la province de Montecristi 20 quintaux d’ails qui étaient transportés en contrebande depuis Haïti vers la ville de Santiago.
Les membres du Corps Spécialisé de la Sécurité Frontalière (CESFRONT) et de l’armée nationale localisés au niveau de la frontière Nord, ont été avertis par les hauts commandements militaires sur les dispositions à adopter pour arrêter la contrebande du produit à partir du pays voisin.
Les commerçants et les producteurs d’ails ont dénoncé que la contrebande leur pose des problèmes et ont demandé aux autorités d’adopter des mesures pour contrôler la situation.
Samedi dernier, des effectifs de l’Armée Nationale ont détenu dans la communauté de Botoncillo (Petit bouton), de la commune de Villa Vasquez de Montecristi, deux hommes qui transportaient une contrebande de plus de 20 sacs d’ails.
La quatrième brigade de l’Armée Nationale avec son siège dans la ville de Mao, ha identifié les détenus comme les frères Ruddy et Matias Dominguez âgé de 35 et 37 ans respectivement.
Les deux présumés contrebandiers ont été enfermés dans une cellule de la quatrième brigade et aujourd’hui lundi ils seront soumis à l’action de la justice.
Les autorités militaires ont communiqué que les soldats ont gardé en plus de l’ail qu’ils avaient pu introduire dans le pays en contrebande, une voiture Toyota Camry, de couleur blanche, utilisé pour transporter la marchandise.
http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=86681
Traduction DL pour HRV

« Apparente pénurie d’essence » à Port-au-Prince et en province

Les distributeurs souhaiteraient être associés aux décisions relatives aux prix des produits pétroliers
lundi 5 janvier 2009,
Radio Kiskeya
Les stations service de Port-au-Prince et de certaines villes de province ont cessé depuis vendredi soir de distribuer de la gazoline, paralysant ainsi une bonne partie du transport public et privé à la veille de la rentrée des classes d’après fête, a constaté Radio Kiskeya.
De longues files de véhicules étaient remarquées vendredi soir aux abords de certaines stations service de la capitale qui distribuaient encore de l’essence.
Aucune information officielle n’est disponible quant à la cause de cette « apparente pénurie d’essence ». Mais, l’idée circule dans divers milieux qu’elle résulterait d’une décision délibérée des distributeurs de produits pétroliers de cesser momentanément les opérations pour contraindre les autorités à les associer dans les décisions relatives aux prix des produits pétroliers. La tendance de ceux-ci étant constamment à la baisse, ils voudraient que, préalablement à chaque diminution des prix, l’Etat leur permette d’écouler les stocks disponibles achetés au coût révolu.
Des baisses successives des prix des produits pétroliers ont été annoncées ces dernières semaines par les autorités. Une nouvelle baisse des prix de certains de ces produits devait encore être annoncée cette semaine.
Si la tendance à la baisse du pétrole sur le marché local réjouit les utilisateurs directs, les consommateurs constatent avec appréhension que cela n’a pratiquement aucune incidence sur les prix d’autres produits de 1ère nécessité. D’aucuns appellent l’Etat à intervenir afin de contraindre les commerçants à réviser des prix dont la fixation était justifiée par les cours élevés du pétrole, produit transversal par excellence, de l’avis des économistes.
Interrogé samedi par Radio Kiskeya sur le maintien des prix de la plupart des produits en dépit de la baisse du pétrole, le président sortant de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Haïti (CCIH, la plus importante association patronale d’Haïti), M. Jean Robert Argant, a mis en cause la politique du gouvernement consistant à réduire au « compte-gouttes » les prix des produits pétroliers. Il affirme cependant reconnaître le rapport direct entre le coût du pétrole et celui d’autres produits, exprimant l’espoir que, bientôt, les ajustements nécessaires seront apportés. [jmd/RK]
http://radiokiskeya.com/spip.php?article5559


HRV commente:
Il faut surtout rappeler aux populations, aux commerçants et surtout aux administrations étatiques qui régissent le commerce que malgré la baisse de plus de 40 pour cent sur le prix du litre d’essence, le prix d’aucun produit c’a connu de baisse.
Le consommateur n’exige pas de baisse des produits de première nécessité. Ça ne vaut pas la peine. Les explications scientifiques à souhait vont pleuvoir et nous autres nous ne comprendrons rien.
Nous constatons avec une certaine crainte que le prix du litre d’essence a beaucoup de mal a passer au-dessous de 1 euro (1.01, 1.02 actuellement en France). Nous ne savons toujours pas quel est le prix réel du pétrole. Bien entendu, les vendeurs de pétrole qui construisent des stations de ski dans des pays ou l a température dépasse les 40 degrés centigrade à l’ombre, ne veulent pas observer et surtout ressentir des pertes ou des manques à gagner. Ils vont diminuer l’offre et faire ainsi exploser la demande et les prix.
Nous avions aussi constaté que les chefs d’état ne sont que des pantins devant les grands intérêts financiers. Aucun gouvernement, aucune communauté, aucune super puissance n’avait pu freiner l’escalade des prix du carburant. Tout le monde observait impuissant avec des explications tirées par les cheveux.
Donc les pays producteurs de pétrole vont fermer les vannes et les robinets. Ils créeront ainsi une pénurie artificielle qui fera augmenter les prix.
Quoique les prix n’aient pas connu de baisse aujourd’hui que le baril se vend à moins de 40 dollars, dès que cette pénurie exercera ses premiers effets sur le prix de l’essence, les commerçants vont augmenter les prix !
Et nous les consommateurs nous n’aurons que les yeux pour pleurer et notre cerveau pour faire les calculs pour essayer de ne pas finir au rouge avant la fin du mois.
Helas ! C’est la raison du plus fort !