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samedi 27 décembre 2008

TI-KABZY ET BAZE CREOLE LE 27 DECEMBRE AUX SALONS DE VAUFREGES

Pour finir une saison en couleur et rythme…
Entre les fêtes de Noel traditionnellement consacrées à des rencontres, réunions et retrouvailles familiales et les réveillons du jour de l’on formaté pour la grande bamboche, il existe un espace pour ceux qui veulent faire la fête dans une logique différente à l’obligation de réveillonner, se coincer dans des ambiances conçues pour pousser à dépenser…
Je m’inscris particulièrement dans cette logique qui propose une autre alternative. Une soirée le 27 décembre est donc pleinement justifiée. BAZE CREOLE n’est pas à un coup d’essai. L’année dernière Original H, Big Tom, Paskal Lanclume avait clôturé l’année avec une des soirées les plus réussies du genre au Florida Place.
En fait la clé du succès ne réside pas dans le simple fait d’organiser une soirée sinon dans l’attitude des organisateurs de vouloir à tout prix offrir un spectacle de qualité. Conscient de cette vérité type palissade, le bord de BAZE CREOLE n’a donc pas hésité a composé un menu de premier choix avec tout simplement ce qui se fait de mieux.
BAZE CREOLE présente donc en « plat de résistance » la force et l’élégance du KOMPA de « TI-KABZY », venant directement du Canada, entrecoupée de la voix mélodieuse de deux déesses de l’expression féminine, « lovée » de ces deux musiques jumelles qui sont le ZOUK et le KOMPA avec MIEYLY et IZLY.
Le plat de résistance est à tous les égards très solide et consistant. Si TI-KABZY n’est pas toujours cité avec ces groupes que les fans du KOMPA qualifieraient de « fleurons » du rythme, cela ne veut nullement signifier que les auteurs et interprètes de « RELAX » soient des « new comers » sur le marché. La qualité de leur production ne se discute pas. Dans le milieu artistique en général et dans l’univers du KOMPA en particulier une longévité de plus de dix ans est un gage irréfutable de qualité et d’acceptation.
En effet TI-KABZY évolue sur la scène musicale depuis plus de dix ans. L’expérience avait débuté comme une rigolade familiale et privée mise en scène et interprétée par un père et son fils. Elle prit par la suite l’allure d’un groupe communautaire fort apprécié. La projection en avant s’est faite par la suite par une ascension vertigineuse vers les sommets avec de multiples récompenses à l’appui à Montréal et ailleurs : pour le meilleur groupe KOMPA de l'année et le meilleur groupe antillais de l'année (Sounds of Blackness) ; le prix Sylvio Cator pour le meilleur disque de l'année (Krazy Konpa) ; « Tube de l'année 2004 » en Guadeloupe pour la pièce Relax (My Name Iz). Ti Kabzy a d'ailleurs été à l'honneur en Guadeloupe pour clôturer le Carnaval devant près de 30 000 personnes en février 2005.
Le KOMPA de TI-KABZY traduit l’expression d’une recherche poussée et orientée à puiser le meilleur des rythmes contemporains et liés à des mouvements musicaux historiques pour un produit fini qui exhale les odeurs et les saveurs d’un métissage finement agencé.
La discographie du groupe avec des « crus » tels que : « SI M’ALE », « KRAZY KONPA », « PLIN », « MY NAME IZ », « NAP RELAX », « TET CHAJE », représente une anthologie classique du genre. Elle exprime un savoir faire qui vise l’internationalisation du rythme haïtien et la mondialisation du groupe. Dans leur répertoire, le merengue dominicain, la salsa cubaine et portoricaine, le reggae de la Jamaïque pour ne citer que ces rythmes, sont interprétés « sans accent » par ces musiciens talentueux.
Le dynamisme qui caractérise leurs prestations sur scène a déjà captivé des foules en délires au Canada, aux USA, en Guadeloupe et en France.
Avec cette soirée du 27 décembre, TI-KABZY honore sa troisième prestation dans la cité phocéenne. Avec des fortunes diverses, leur passages n’avaient pas été géré de façon à leur permettre de faire étalage de l’étendue de leur talent et de l’ampleur de leur savoir-faire.
Aujourd’hui, sous la coupe de BAZE CREOLE, une institution habituée, moulée et pétrie dans la réception et l’organisation de ce genre de rassemblement festif, le public marseillais et des environs aura tout le loisir d’exiger le meilleur de ce groupe.
TI-KABZY a le bagage et tout ce qui va avec pour marquer d’une croix indélébile cette soirée qui cristallisera une fois pour toute la conquête de la citée phocéenne, cité de l’Olympique de Marseille et de la bonne mère notre dame de la garde.

Auteur: Decky Lakyel, Haïti Recto Verso

Des centaines de cubains font la queue pour obtenir la nationalité espagnole.

EFE 27/12/08.
La Havane, Cuba.- Des centaines de cubains ont fait la queue hier devant le local du Consulat d’Espagne à la Havane pour retirer les formulaires requis pour solliciter la nationalité espagnole dans le cadre de la dénommée « loi des petits-fils », qui rentrera en vigueur lundi prochain.
Le fait que la date du jeudi coïncida avec la célébration de la veille de noël n’a pas empêché qu’un groupe d’important de cubains passât la nuit face au siège consulaire pour être dans les premiers rangs au moment ou les bureaux du Consulat s’ouvriraient et être en tête de la longue queue ; et la loi en question était le sujet de conversation principal.
« Il faut être prêt à n’importe quoi. Pour triompher en tout c’est ce qui se fait », a dit à l’agence EFE Francisco un havanais de 48 ans, qui expliqua qu’il faisait la queue depuis l’après midi du jeudi. Francisco veut se faire espagnol à cause du droit que lui confère le fait d’être petit-fils d’un espagnol originaire de Mallorca et avec l’idée d’aller chercher fortune en Espagne ou il compte déjà des amis cubains.
La loi de « Mémoire Historique » ouvre une fenêtre pour que les petits-fils d’espagnols puissent acquérir la nationalité à travers de deux mécanismes : moyennant la démonstration que son grand père était espagnol né en Espagne ou être le petit fils d’exilé politique.
Le nouveau cadre légal prévoit en plus que ceux qui ont été membres des brigades internationales puissent acquérir la nationalité espagnols, quoique, en ce qui concerne le cas cubain, selon des sources consulaires, ils sont très peu à rentrer dans cette catégorie et celle des exilés politiques.
Pour Thérèse, âgée de 56 ans dont les grands parents viennent des pays basques espagnols, le passeport espagnol lui servira pour voyager vers les USA car « on n’a pas besoin de visa »
« Ce que nous voulons, mes frères et moi, c’est d’aller aux USA parce que nous avons des neveux et des cousins là-bas et je veux les voir. Mon père a sollicité un visa mais pour une raison quelconque il lui a été refusé, et ceci c’est la manière de pouvoir s’y rendre sans la nécessité de faire toutes les démarches au niveau du SINA (Section des Intérêts Américains) de la Havane » a-telle dit.
Autres, comme william, âgé de 31 ans, ne cachent pas que la nationalité pour eux est l’opportunité de quitter Cuba pour atteindre un niveau de vie plus élevé, dit-il, parce que en Espagne, on peut travailler, gagner de l’argent et vivre confortablement.
« Je suis électricien, maçon, je suis technicien en planification et je suis coiffeur », a-t-il affirmé, mais a-t-il ajouté, « j’accepte n’importe quel emploi ».
Selon les calculs du consulat espagnol à la Havane, pendant les deux années durant lesquelles la loi sera en vigueur, ou trois ans, si on applique la prolongation stipulée, près de 100.000 cubains pourraient décrocher la nationalité espagnole par an.
Article original paru dans les pages du Listin Diario sur :
http://www.listindiario.com.do/app/article.aspx?id=85799
Traduit en Français par DL pour Haïti Recto Verso

L’UNICEF choisit une image dégradante d’Haïti comme « photo de l’année »

Une fillette perdue dans la solitude d’un bidonville entouré de détritus et de porcs se vautrant dans la boue et ... vendredi 26 décembre 2008, Radio Kiskeya

Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) vient de désigner « meilleure photo de l’année 2008 » l’image répugnante d’une fillette d’Haïti déambulant dans une mare d’eau puante et au milieu d’immondices à proximité de deux porcs qui dévorent des déchets alimentaires.

Derrière la petite et sa robe blanche, s’étalent dans toute leur laideur l’insalubrité ambiante, la frénésie des pourceaux dans l’eau boueuse et merdeuse ainsi que le délabrement de plusieurs cahutes d’un quartier désespérant.

Cette photo on ne peut plus dégradante pour le pays, captée dans un bidonville non identifié de Port-au-Prince, a été couronnée cette semaine à Berlin dans le cadre d’un concours international.

Photo/Alice Smeets/Prix UNICEF 2008

Œuvre de l’artiste belge Alice Smeets, 21 ans, elle a obtenu le premier Prix sur 1.450 clichés qui étaient en compétition.

Selon Eva Luise Kholer, marraine de l’UNICEF en Allemagne, le jury a récompensé la photographe pour, nous citons, « le courage et l’énergie que transmettent les yeux de la petite, en dépit du fait qu’elle se frayait un chemin dans un océan de misère ».

Toutefois, cette quête avouée de l’héroïsme dans un univers résolument hostile à la dignité de l’être humain, semble résister très peu au voyeurisme du regard occidental et à la projection avilissante des conditions de l’enfance en Haïti qu’elle charrie. Choquant et révoltant quand ça vient de l’UNICEF et commence à faire le tour du monde, comme en témoigne un article du quotidien argentin La Razòn ! spp/Radio Kiskeya.

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5542

HRV commente:

ONU- UNICEF-MINUSTAH BRAVO ET MERCI !

Voici la photo de l’année de l’UNICEF ! …L’UNICEF vient de décerner le premier prix d’un concours de photos à une jeune Belge de 21 ans qui a mis en scène la misère d’une petite haïtienne d’un de nos bidonvilles. Nous ne faisons pas cette remarque pour nous plaindre du fait que notre misère et notre pauvreté soient encore mises au grand jour. Nous voulons tout simplement faire remarquer que le jury qui a primé cette photo pour : « le courage et l’énergie que transmettent les yeux de la petite, en dépit du fait qu’elle se frayait un chemin dans un océan de misère » ; a oublié que depuis 2004 l’Organisation des Nations Unies (donc le patron de l’UNICEF) est le grand maître à jouer en Haïti et que surtout plus de 500 millions de dollars sont dépensés annuellement pour maintenir la MINUSTAH (une mission de l’ONU) pour stabiliser Haïti. Si depuis 4 ans la situation des enfants comme celle qui figure sur la « PHOTO DE L’ANNEE », ne s’est améliorée, ni l’ONU, ni aucune autre de ses dépendances peuvent s’arroger le droit de se comporter en spectateurs contrits et indignés devant un état de faits dont elles sont au même titre que le gouvernement haïtien responsables. Ce « voyeurisme » pervers ne vous enlèvera pas le poids ni de votre responsabilité ni de votre complicité