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mercredi 17 décembre 2008

Urgent appel du PAM en faveur de 12 pays dont Haïti

Une nouvelle crise pourrait survenir en 2009 si 76 millions de dollars ne sont pas récoltés pour nourrir 1,4 millions d’haïtiens, prévient la directrice de l’agence onusienne, Josette Sheeran, au cours d’une visite en Inde
mardi 16 décembre 2008,
Radio Kiskeya

Le Programme alimentaire mondial (PAM) a lancé mardi un appel urgent à la communauté internationale afin qu’elle apporte à la lutte contre la faim le soutien financier nécessaire pour prévenir l’éclatement, début 2009, d’une nouvelle crise alimentaire dans plusieurs pays du tiers-monde dont Haïti.
« Sans un apport rapide de financements, des millions de personnes en Haïti, en République Démocratique du Congo (RDC), en Ethiopie, au Kenya et dans d’autres régions du monde où sévit la faim, épuiseront leurs réserves de nourriture d’ici à la fin mars, faute de stocks », a averti la directrice exécutive du PAM, Josette Sheeran, au cours d’une visite à New Delhi.
L’agence onusienne, qui estime qu’elle devra fournir dans les mois à venir une assistance alimentaire à 100 millions de personnes dans le monde, précise qu’elle aura besoin de 5,2 milliards de dollars dès le Nouvel An.
Mme Sheeran a rappelé le rôle de la faim dans des troubles sociaux. A titre d’exemple, elle a cité Haïti où, la montée vertigineuse des prix des produits de base et le déclin du pouvoir d’achat de la population, avaient provoqué en avril dernier des émeutes meurtrières à l’origine de la chute du Premier ministre Jacques Edouard Alexis renvoyé par le Sénat.
Haïti figure parmi les douze pays du monde où le PAM compte mener des opérations humanitaires majeures en 2009. 76 millions de dollars devraient être mobilisés pour assurer la survie de 1,4 millions d’haïtiens.
Mais, l’agence onusienne qui dépend totalement de contributions volontaires et de dons pour la réalisation de ses différents programmes ne dispose pas encore des ressources nécessaires pour intervenir ici et dans d’autres pays comme l’Afghanistan, la Corée du Nord, la Somalie, le Soudan ou encore le Zimbabwe. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5518

HRV Commente:
SI ce qu’elle dit est vrai, les pauvres sont mal barrés. Dans l’état actuel des choses je vois mas comment la communauté internationale vivant cette période crise pré-récession va justement changer d’habitude et s’occuper de la faim des pauvres.
Généralement les riches donnent en soutirant de leurs surplus. Aujourd’hui on parle surtout de déficit donc des milliards et des milliards pour luter contre la faim au Congo et en Haïti reste l’expression d’un vœu pieux.
Et qui plus est, vouloir résoudre le problème de la faim dans le monde par la distribution de rations d’aliments c’est vouloir prendre le taureau par la queue et non par les cornes. Il faudra voir les choses dans une réflexion sur le long terme. Travailler pour de bon et en dehors des discours tirés de la politicaillerie domestique à la relance de la production agricole dans une logique de relance de production nationale globale et intégrale.
C’est loin d’être le cas en Haïti et tout pousse à croire que l’histoire des galettes de boue mime du Caviar devant les horreurs alimentaires à venir :

LES NOSTALGIQUES ARISTIDIENS REPRENNENT LES RUES

Les milliers de lavalassiens commémorent l'élection d'Aristide
Des milliers de lavalassiens ont manifesté dans les rues de Port-au-Prince, hier pour commémorer le 18 eme anniversaire de l'élection de Jean Bertrand Aristide. D'imposants dispositifs sécuritaires avaient été déployés dans des points stratégiques dont le palais national, la Primature et le Pénitencier National.
Les manifestants, provenant des divers quartiers populaires de la capitale, n'ont pu se présenter devant le siège de la Présidence mais ont tout de même fait passer leur message au président René Préval notamment. Réclamant le retour de Jean Bertrand Aristide en exil depuis 4 ans, les manifestants ont défilé dans plusieurs rues de la capitale portant des T-shirts à l'effigie de l'ancien président.
Ils ont accusé le chef de l'état de n'avoir pas respecté sa promesse de permettre le "retour physique" de M. Aristide, en exil en Afrique du Sud. "Nous avons voté Préval parce qu'il avait promis de faire revenir Aristide", a expliqué un manifestant.
De plus, les participants à la manifestation ont déploré que la majorité des haïtiens n'aient toujours pas accès aux soins de santé, à l'éducation, au travail, à l'alimentation et à une justice équitable. Des anciens parlementaires du parti Lavalas, ont participé à la manifestation qui a pris fin au Champ-de-mars,Renversé par un coup d'état en septembre 1991, Jean Bertrand Aristide était revenu au pouvoir de 1994 à 1996 puis de 2001 à 2004. Une insurrection avait provoqué sa chute et son départ en exil le 29 février 2004.
Cette manifestation ne s'est pas déroulée sans heurts, deux policiers ont été blessés par des tessons de bouteilles. De plus des pare-brises de véhicules ont été cassés et des personnes rançonnées.

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14494

16 décembre : Plusieurs milliers de partisans d’Aristide dans les rues
Le retour de l’ex-Président Lavalas réclamé à cor et à cri à l’occasion du 18e anniversaire des élections historiques du 16 décembre 1990
mardi 16 décembre 2008,
Radio Kiskeya

Plusieurs milliers de partisans de Jean-Bertrand Aristide ont exigé le « retour à court terme » de leur leader et annoncé leur intention de « reconquérir prochainement le pouvoir politique », lors d’une manifestation organisée mardi à Port-au-Prince pour commémorer le 18e anniversaire de l’accession de Lavalas au pouvoir.
« Nous sommes le courant politique majoritaire et Titid (Aristide) le leader le plus populaire », ont scandé des dirigeants de Fanmi Lavalas, dont René Civil, le leader de JPP qui haranguait une foule compacte au Champ de Mars, sur la place de la Constitution, point de chute de la manifestation. Plusieurs des orateurs s’en sont pris au Président René Préval qu’ils l’ont, une nouvelle fois, accusé de ne pas avoir honoré sa promesse de faire revenir Aristide, un engagement qu’il aurait pris lors des élections de 2006.
L’ex-Sénateur Lavalas Yvon Feuillé a appelé le chef de l’Etat à se pencher sérieusement sur le retour d’ici mars 2009 de Jean-Bertrand Aristide qui s’est exilé en Afrique du Sud depuis 2004.
D’autres dirigeants à l’image de l’ancien délégué du Sud, Jacques Mathelier, affirmé que des démarches seront entreprises auprès du futur Président démocrate américain, Barack Obama, dès son intronisation prévue le 20 janvier. Il lui sera notamment demandé de faire en sorte que le chef de Fanmi Lavalas soit à Port-au-Prince dès le 7 février, date anniversaire de la chute, en 1986, de la dictature des Duvalier.
Plusieurs parlementaires en fonction dont le président de la Chambre des Députés se joints aux manifestants. Pierre Eric Jean-Jacques a justifié sa présence par son désir de voir tous les exilés, Jean-Bertrand Aristide en tête, rentrer au bercail.
Cette nouvelle mobilisation des partisans de Lavalas a été marquée par quelques incidents mineurs. Un policier a été blessé à la main à coups de pierres, ce qui a porté les forces de l’ordre à tirer des coups de feu en l’air. Certains manifestants ne décoléraient pas contre les unités spécialisées de la Police Nationale et de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH) qui avaient établi un périmètre de sécurité autour du Palais National, empêchant tout accès au site ultrasécurisé.
Portant des t-shirts et des pancartes à l’effigie de leur leader les manifestants qui étaient partis devant la résidence d’Aristide à Tabarre (banlieue nord de la capitale) ont sillonné diofférents quartiers, dont le bidonville de Cité Soleil (nord), avant de mettre fin à leur mouvement au Champ de Mars (centre).
Elu triomphalement une première fois, lors des élections histroriques de 1990, Jean-Betrand Aristide n’avait pas pu boucler en 2004 son deuxième mandat et, sous des pressions diplomatiques, populaires et armées il avait abandonné le pouvoir.spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5519

L'interpellation du ministre des finances devrait avoir lieu le 14 janvier

Le sénateur Anacacis Jean Hector tient mordicus à l'interpellation du ministre des finances annonçant le 14 janvier comme date retenue pour la séance au grand corps.
Le parlementaire suit de près le processus d'interpellation soulignant que le président de la commission doit adresser dans le meilleur délai une lettre au président du sénat pour informer l'exécutif. Se déclarant insatisfait de la politique économique du gouvernement, Anacacis Jean Hector a présenté ses griefs contre le ministre Dorsainvil. Il critique le flou entretenu par le ministère des finances sur les 7/12 de l'enveloppe de l'appui budgétaire, estimé à 24 milliards de gourdes. " Est-ce que ce montant a été décaissé par l'International et n'a pas été utilisé ou bien est-ce que ce montant n'a jamais été décaissé par manque de projet", s'interroge le sénateur Jean Hector. Il rapporte que des ONG avaient été confronté à des difficultés financières durant la période de liquidation des affaires courantes parce que les fonds d'appui n'avaient pas été décaissés. De plus, il critique la politique néolibérale qui empêche la subvention dans les domaines de l'agriculture, de la santé et l'éducation. " 28 millions de dollars de profit par les banques et aucun crédit n'a été accordé aux paysans, c'est le résultat de la politique de Daniel Dorsainvil ", lance le sénateur Jean Hector pour qui le ministre Dorsainvil contribue à la paupérisation de la population. " Quel est la politique d'investissement du gouvernement", s'interroge Anacacis Jean Hector rappelant que 70% de la population est au chômage.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14496

Une compagnie haïtienne, cible d'attaque d'un syndicat dominicain

Le directeur de Capital Coach Line, Hugues Jean François, dénonce les attaques, "terroristes" contre les bus de sa compagnie assurant le trajet Port-au-Prince – Santo Domingo.La Capital Coach Line est l'unique compagnie haïtienne assurant la liaison par voie terrestre entre les deux pays à coté de 4 compagnies dominicaines et du syndicat des travailleurs de Jimani. Les membres de ce syndicat, qui comptent une trentaine de bus sur le trajet, ont lancé ces dernières semaines des attaques contre les véhicules de la Capital Coach Line. " Les 19 novembre et 5 décembre nos bus ont été attaqués par des membres de cette organisation", déclare M. Jean François pour qui il s'agit d'attaques terroristes. " Un de nos passagers a été blessé et les pare-brises de l'un de l'un de nos bus ont été cassés", soutient M. Jean François expliquant que les passagers avaient dû verser une rançon de 300 dollars américains à ces individus. Interrogé sur les motifs de ces attaques, le directeur de Capitale Coach Line signale que le syndicat veut empêcher à un second bus d'effectuer le trajet quotidiennement. " Nous avons reçu l'autorisation de fonctionner en République Dominicaine", dit-il assurant que la compagnie est autorisée à effectuer 3 voyages par jour. " Il s'agit d'actes terroristes parce qu'ils mettent en danger la vie des passagers ", argue M. Jean François espérant une intervention de l'organisme dominicain en charge du dossier. Frustré, le directeur de Capital Coach Line déplore qu'une compagnie travaillant dans la légalité en Haïti et en République Dominicaine doit se battre contre des délinquants. Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole, M. Jean François a sollicité l'intervention des ministères haïtiens des affaires étrangères, du tourisme, des transports et du commerce dans ce dossier.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14495