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mercredi 26 novembre 2008

Anacacis Jean Hector souhaite des élections législatives et locales en novembre 2009

Le sénateur Anacacis Jean Hector (Lespwa) se prononce pour la tenue d'élections législatives et locales en novembre 2009 afin d'éviter d'énormes dépenses financières au pays. Il se dit confiant qu'il y aura une seule élection en novembre 2009, faisant état de l'impossibilité pour les autorités électorales de réaliser les élections sénatoriales en avril 2009. " Les conseillers électoraux savent qu'ils ne pourront pas organiser le scrutin, parce que le pays est confronté à une crise économique", soutient M. Jean Hector signalant que les sénateurs élus en avril passeraient environ 3 mois en poste avant le départ d'un autre tiers du sénat. " Il n'y aura qu'une seule élection pour les parlementaires et les maires ", assure le sénateur Anacacis qui invite les représentants de la communauté internationale à appuyer sa proposition. Il juge que la conjoncture n'est pas propice aux élections. " Des maisons sont détruites, des plantations sont dévastées et la famine frappe plusieurs localités ", rappelle t-il estimant qu'on ne peut pas maintenant mobiliser les partis politiques. Les partis ne disposent pas de ressources pour se lancer dans une campagne électorale précise t-il. Répondant aux questions des journalistes, le sénateur Jean Hector a soutenu qu'il faut utiliser les ressources financières disponibles pour réparer les infrastructures et apporter une aide alimentaire à la population. De son coté, le directeur de l'Initiative de la Société Civile, Rosny Desroches, souhaite la publication dans le meilleur délai de l'arrêté présidentiel convoquant le peuple en ses comices, afin de lancer véritablement le processus électoral. De plus, il réclame la réalisation des élections indirectes, indispensables au lancement du processus de décentralisation.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14402
HRV : On finira par croire qu’il y a des Sénateurs qui pensent avec la tête et les deux pieds sur terre dans ce pays. C’est de très bonne augure. Enfin un sénateur croit comme nous que le temps n’est pas à la dilapidation des fonds de l’état dans l’organisation d’élections partielles maintenant. 1.600.000 dollars pour élire un sénateur c’est trop cher payer pour un pays aussi pauvre que Haïti.
Les élections sénatoriales partielles doivent être tacitement renvoyées sine die. Les partis politiques qui réclament la tenue des élections doivent se pourlécher le museau devant cette manne qui permettrait à certains de solder des dettes non payées contractées lors des dernières élections présidentielles.
Le seul bémol – un des bémols- avec le sénateur Anacacis Jean Hector c’est que souvent il oubli que c’est son parti qui détient les gestion des choses publiques.

Les haïtiens sont insatisfaits de leur qualité de vie

Une étude réalisée par la Banque Interaméricaine de Développement (BID) révèle que les haïtiens ne sont pas satisfaits de leur qualité de vie. Dans un classement prenant en compte les 24 pays de l'Amérique latine, Haïti se retrouve à la dernière place avec un score de 3,8 points sur 10.
Les haïtiens ne sont pas satisfaits de leur qualité de vie dans les domaines de la santé, de l'éducation, du logement et des conditions de travail. La république dominicaine se retrouve en 23 eme position dans ce classement dominé par le Costa Rica et le Panama. L'enquête a été réalisée entre novembre 2005 et décembre 2007 auprès de 40 000 latino-américains. Une petite enquête réalisée hier lundi par radio Métropole a permis d'avoir une idée claire de l'insatisfaction des Port-au-Princiens. La quasi-totalité des résidents de la capitale interrogés sur la qualité de leur vie se sont dits insatisfaits. Un Port-au-Princiens révèle que son logement ne répond pas aux normes et qu'il doit chaque jour réaliser des prouesses pour se nourrir. Même au parlement plusieurs députés se sont déclarés insatisfaits. 5 des 7 députés interrogés par un reporter de radio Métropole se sont déclarés insatisfaits. Le député de Cité Soleil, Jean Saliba, est du nombre des insatisfaits. Même s'il réside dans le vaste bidonville de la capitale, le parlementaire a toujours eu à sa disposition les ressources financières de sa famille. Les députés Fabien Esdras, Guy Gérard Georges et Jean Marcel Lemeran font état également de leur insatisfaction. Toutefois les députés Frantz Robert Mondé et Laurore Edouard ont admis que leur niveau de vie est satisfaisant. " Je n'ai jamais connu la faim ou le manque de vêtement sauf pendant mes 10 années d'exil", fait remarquer M. Mondé.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14400

Un excédent budgétaire de 10 milliards pour l'exercice 2007- 2008

Le sénateur Anacacis Jean Hector (Lespwa) révèle que les autorités financières ont enregistré un excédent budgétaire de 10 milliards de gourdes au cours de l'exercice fiscale 2007- 2008. Faisant remarquer que ces données n'ont pas été communiquées au public, le parlementaire critique sévèrement la politique économique du gouvernement. " Il n'y a pas de politique économique, pas de politique budgétaire ", se plaint le sénateur Jean Hector très critique à l'égard du ministre des finances Daniel Dorsainvil, dont il souhaite le départ. " Plus de 10 milliards de gourdes sont gardés dans les caisses de l'état alors que le peuple croupit dans la misère", soutient le sénateur de Lespwa critiquant la gestion du ministre Dorsainvil, qui avait occupé la même fonction dans le gouvernement de Jacques Edouard Alexis. " On ne peut pas nous dire qu'il y a des difficultés de décaissement maintenant", argue t-il. " Il n'y a aucun plan, aucun programme", lance le sénateur Jean Hector déplorant que les bons BRH ne soient pas transformés en bon du trésor, dont pourraient bénéficier un plus grand nombre d'acteurs économiques. Tout en annonçant une convocation du ministre des finances par le sénat dans les prochains jours, le sénateur Anacacis Jean Hector estime que la politique de l'actuel ministre des finances conduira à la paupérisation de la majorité de la population. Selon M. Jean Hector, les autorités financières se soucient uniquement des classes possédantes et du Fond Monétaire International (FMI).
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14403
HRV commente :
Il est difficile d’admettre que le gouvernement haïtien fonctionne avec un excédent budgétaire de 10 milliards de gourdes tandis que des haïtiens vivotent dans une situation de pauvreté extrême qui dans certaine région revêt l’allure de ces camp de réfugiés qui caractérisent l’Afrique noire.
Et là encore, il faut applaudir cette situation comme un exploit du gouvernement en place car souvent les caisses de l’état sont plutôt vides.
Il suffit de trouver maintenant des gens compétents capables de proposer des programmes fiables et viables. Dans cette cuvée, et celle qui maraude autour des sphères de l’Etat le choix est plus que minimaliste.

Michèle Pierre Louis est convoquée par le sénat

La première ministre, Michèle Pierre Louis, devra répondre le mardi 2 décembre aux questions des sénateurs sur les dépenses effectuées dans le cadre de l'état d'urgence décrété après le passage de 4 ouragans en septembre dernier.
La feuille de route de chaque ministère, promise par la première ministre lors de sa déclaration de politique générale, sera également à l'ordre du jour de cette rencontre. Le président du sénat, Kelly C. Bastien, espère que la séance permettra de jeter les bases d'une meilleure communication entre le parlement et l'exécutif. " Un nouveau ministre de la justice a été nommé alors que le parlement n'a pas été informé officiellement", argue le sénateur Bastien. Le menu législatif devra être analysé par les membres de l'équipe gouvernementale et les sénateurs, ainsi qu'un plan visant à rationaliser les convocations des ministres. Interrogé par les journalistes sur l'action du gouvernement Pierre Louis, le président du sénat a fait valoir que les problèmes fondamentaux, santé, eau, éducation et alimentation n'ont pas encore été abordés. De son coté, le sénateur Anacacis Jean Hector affirme que les citoyens et les élus n'ont pas vu les résultats produits par le décaissement de 97 millions de dollars dans le cadre de l'état d'urgence. " Il y a 100 millions de dollars qui n'ont pas encore été dépensés, on se demande pourquoi alors que la famine frappe plusieurs villes de province", ajoute t-il. Michèle Pierre Louis n'a pas encore donné de bons résultats parce que ses mains sont liées", lance le sénateur Jean Hector en guise de commentaire sur l'action du gouvernement.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14404

Le drame de Cabaret serait un homicide volontaire

Le directeur de l’école, Wesner Jean-Baptiste, apporte des témoignages accablants contre Mompremier Louis Jacques Fils
mardi 25 novembre 2008,
Radio Kiskeya
Le directeur de l’école de Cabaret (environ 35 km au nord de Port-au-Prince), où un élève a abattu l’un de ses camarades, a affirmé mardi que le présumé meurtrier avait commis un crime prémédité et était impliqué dans le maniement d’armes.
Dans une interview à Radio Kiskeya, Wesner Jean-Baptiste a indiqué que selon les révélations de Samuel André Pierre Charles, un troisième collégien blessé lors de l’incident, Mompremier Louis Jacques Fils, 16 ans, s’était ostensiblement approché lundi matin de sa victime, Erlems Jean-Charles, 13 ans, pour mieux l’abattre. Il était, en effet, passé de la 6e à la 3e rangée de la classe de 8e année fondamentale du Centre de formation classique pour se retrouver tout juste derrière Jean-Charles.
De plus, des chargeurs en nombre indéterminé ont été retrouvés chez le présumé auteur du meurtre au cours d’une perquisition menée par les autorités judiciaires. Ce qui prouve, explique le directeur de l’établissement privé, que l’usage des armes à feu lui est familier.
Après avoir commis cet acte abominable, pratiquement sans précédent en Haïti, l’adolescent avait pris la fuite en escaladant le mur de clôture de l’école, prenant le soin de tenir à l’écart, sous la menace de son arme, ceux qui tentaient de le rattraper.
24 heures après ce crime qui a plongé une partie de l’opinion publique dans la consternation, la police se trouvait dans l’impossibilité de fournir la moindre information sur Mompremier Louis Jacques Fils, en cavale alors que sa famille a disparu.
En froid depuis un certain temps avec le forcené, Erlems Jean-Charles a été tué d’une balle au cœur en pleine salle de classe.
Quant à Samuel André Pierre-Charles, légèrement blessé par balle, il a pu rentrer le même jour à Cabaret après avoir été transporté à Port-au-Prince où il a été soigné à l’hôpital St-François de Salle.
Le directeur du Centre de formation classique envisage de reprendre les cours à partir de lundi prochain après une réunion vendredi avec les parents des élèves encore en état de choc. Wesner Jean-Baptiste s’est, par ailleurs, engagé à apporter son soutien à la famille de l’écolier tué.
L’incident avait provoqué un vaste mouvement de panique dans différents établissements scolaires de la petite ville. Le directeur général du ministère de l’éducation nationale, Pierre Michel Laguerre, s’était rendu sur place. Cependant, le ministère est resté muet sur ce nouveau drame qui frappe l’école haïtienne.
Plusieurs catastrophes ont été enregistrées ces dernières semaines dans des écoles de la capitale. L’effondrement, le 7 novembre dernier, du collège évangélique La Promesse avait notamment fait une centaine de morts et 162 blessés parmi les élèves et enseignants de l’établissement à Nérette, un quartier de Pétion-Ville (banlieue est). spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5450
HRV commente : Les « zakis » de 1986..demokrasi te simen..demokrasi ap donnen !

Chàvez appelle Obama à se pencher sur les problèmes du monde dont Haïti

De nombreux haïtiens crèvent de faim, selon le dirigeant vénézuélien
mardi 25 novembre 2008,
Radio Kiskeya
Le Président vénézuélien Hugo Chàvez a lancé mardi un nouvel appel à son homologue élu des Etats-Unis, Barack Obama, en vue d’aider dès son intronisation à la résolution des problèmes du monde auxquels il a associé l’extrême pauvreté sévissant en Haïti.
Selon une dépêche d’EFE, dans ses propos adressés au futur Président démocrate, le chef de la « révolution bolivarienne » a insisté sur la nécessité de trouver des réponses appropriées, et dans la concertation, à la crise écologique, énergétique et alimentaire à laquelle est confrontée la planète.
« Il semble qu’on a oublié la crise alimentaire, avec près d’un milliard de personnes souffrant de la faim, des millions d’enfants mourant de faim sous nos yeux, en Haïti, dans des pays d’Amérique, d’Afrique et d’Asie », a déclaré Chàvez, bête noire de l’administration Bush.
L’invitant à ne pas imiter la politique interventionniste de ce dernier qui s’en ira le 20 janvier prochain, Chàvez a souhaité qu’Obama mette fin à l’invasion de l’Irak et aux menaces américaines contre l’Iran, la Bolivie et le Venezuela. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5448

Incertitude sur le sort de passagers enlevés à bord d’un autobus

La piraterie de route de retour tandis que la réapparition de groupes armés dans plusieurs quartiers inquiète
lundi 24 novembre 2008,
Radio Kiskeya
Le sort de plusieurs passagers d’un autobus de transport public, victimes samedi soir d’un kidnapping collectif au nord de Port-au-Prince, restait lundi soir incertain, selon des sources contactées par Radio Kiskeya.
Le véhicule qui arrivait de Pont Sondé (Artibonite, nord) a été intercepté par des hommes armés à hauteur de Trou Sable, une localité située près des Moulins d’Haïti, a indiqué l’expert en sécurité publique, Réginald Delva. Les pirates de route ont conduit le chauffeur et les passagers vers une destination inconnue pour exiger des rançons. Certains auraient été relâchés.
Aucune information n’était encore disponible sur le nombre de personnes que transportait l’autobus.
M. Delva a affirmé que la Police Nationale s’efforçait d’obtenir la libération des autres otages qui compteraient parmi eux des policiers. Attribuant la facilité avec laquelle opèrent des bandits sur la nationale #1 à l’état calamiteux de la route, il appelle les responsables de la PNH à redoubler de vigilance en vue de stopper l’offensive progressive des bandes armées à l’approche des fêtes de fin d’année.
Dans la foulée, le spécialiste, également membre de la Lutte nationale contre le kidnapping (LUNAK), une organisation de la société civile, a révélé que des malfrats réalisaient depuis quelque temps, sans la moindre inquiétude, des rapts crapuleux dans le quartier de Santo (nord de la capitale). Parmi les auteurs de ces activités criminelles, des individus récemment libérés de prison. Leurs cibles favorites sont les gens fatigués qui baissent totalement la garde en regagnant leur domicile à l’issue d’une longue journée de travail.
Réginald Delva estime impératif le réveil des forces de l’ordre, car, dit-il, la fin de l’année risque d’être une fois de plus marquée par une recrudescence de l’insécurité.
Divers cas d’attaque armée et de kidnapping ont été signalés ces derniers jours sans que la police ne soit toujours en mesure de communiquer des informations précises à la population souvent désappointée. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5447
HRV commente :
Cette situation ne semble inquiéter ni les membre du gouvernement ni le chef de l’état lui-même. C’est navrant de faire le constat tous les jours que le gouvernement ne dispose d’aucun moyen ni de la volonté régler une fois pour toutes ce problème.
L’insécurité est un combat perdu par le gouvernement. Les haïtiens apprendront à vivre avec le kidnapping comme ils ont appris à vivre dans des taudis sans eau sans électricité, à slalomer entre des tas de détritus et des odeurs nauséabondes.
A quoi sert d’être président, premier ministre sénateur et député dans de telles conditions.
Pour la communauté internationale qui finance la MINUSTAH dont la mission est exclusivement de protéger le président René Préval et son mandat, nous ne cesseront de prier le bon Dieu pour que d’autres foyers d’instabilité se greffent à celles existantes de façon à ce que Haïti ne devienne plus une priorité.
Nous avons bien vu le type de stabilité que nous fabrique l’ONU et ses complices. Haïti reste un pays sans porte d’entrée ni porte de sortie. Un hélicoptère peut violer l’espace haïtien et s’écraser sans que personne s’en rende compte ou se soucie. Un autobus avec des dizaines de passagers peut être détourné dans ce pays sans réseau routier adéquat, sans que le bus et les passagers et les kidnappeurs soient retrouvés…
Merci à la France, Les USA, le Canada et le Brésil pour cette démocratie.

Protestations contre l’interruption d’un spectacle par deux "anti-Obama"

La Chanteuse Carole Démesmin indexe Dumarsais Charlier et Gérald Piquion tandis que la Fondation Françoise Canez Auguste lance un appel à la tolérance
lundi 24 novembre 2008,
Radio Kiskeya

La chanteuse Carole Demesmin et la Fondation Françoise Canez Auguste ont fermement condamné lundi un incident provoqué par des spectateurs qui avaient brutalement interrompu un spectacle de musique traditionnelle haïtienne en protestation contre l’éloge du Président élu américain, Barack Obama, samedi soir au Parc historique de la canne-à-sucre (banlieue nord de Port-au-Prince).
Faisant au micro de Radio Kiskeya le récit de l’événement, l’artiste a souligné qu’elle rendait hommage au futur chef de la Maison Blanche à travers une chanson qui lui était dédiée et qui devait faire comprendre au public que l’exploit historique du candidat afro-américain, à la présidentielle du 4 novembre dernier, était aussi celui de nos ancêtres. En particulier, Toussaint Louverture, précurseur de l’indépendance d’Haïti et qui passa à la postérité comme le « premier des noirs ». « Cette victoire est vôtre », a-t-elle martelé soulignant que sans les combattants haïtiens, tombés à Savannah, l’indépendance des Etats-Unis n’aurait pu être proclamée en 1776.
A l’unisson avec le public, Carole Démesmin déclinait en syllabe le nom d’Obama lorsque les deux intrus, Dumarsais Charlier et Gérald Piquion, s’étaient amenés avec beaucoup d’agressivité. Ayant reçu a posteriori les excuses du premier, Mme Démesmin a promis de régler son compte au second.
Pour sa part, la Fondation Françoise Canez Auguste a, dans une note de presse, a déploré le « comportement malheureux de quelques individus », en rappelant que « l’expression et les propos des artistes » ne peuvent faire l’objet de censure.
Remerciant tous ceux qui la soutiennent dans son travail de promotion du « développement culturel et éducatif en Haïti », la Fondation a émis le vœu que la soirée du 22 novembre puisse servir à « des réflexions profondes et utiles sur notre culture, la bienséance, le patriotisme et le civisme dans une atmosphère de paix entre compatriotes ».
« Obama n’a pas sa place à ici. Nous ne pouvons accepter cela dans une soirée patriotique haïtienne », s’était emporté en créole Dumarsais Charlier très virulent et faisant des gestes d’énervement à l’endroit de Carole Démesmin surnommée « Carole Mawoule » dans le cadre d’un spectacle qui réunissait également l’orchestre de musique traditionnelle Jazz des jeunes et les chanteurs Pierre Blain et Jean-Claude Eugène.
A la stupéfaction générale, le spectateur agité avait pu, sans coup férir, gravir la scène en compagnie de son complice Gérald Piquion. Celui-ci s’était même approché de l’artiste pour interrompre son tour de chant avant que les agents de sécurité de service ne maîtrisent les deux hommes chahutés par le public.
Vexé par l’arrivée des deux intrus, le maestro Jean Jean Pierre avait abandonné sa batterie pour élever la plus vive protestation contre cette interférence qui frisait le ridicule.
Par la suite, le spectacle devait reprendre de plus belle avec Carole la rebelle qui haranguait la foule sur un air d’Obamania.
Véritable phénomène médiatique, le prochain Président démocrate des Etats-Unis ne laisse presque personne indifférent en Haïti depuis son ascension fulgurante vécue entre fierté et scepticisme. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5446
HRV commente :
Il suffirait, pour comprendre l’attitude de ces deux pseudo artistes que nous nommons de façon à ne jamais les oublier, Dumarsais Charlier et Gérald Piquion, de se référer à la lecture du président du comportement haïtien attribué à une mauvaise interprétation de la démocratie par l’haïtien.
Ces deux messieurs comme des millions d’haïtiens excellent dans l’art de l’amalgame.
Pourquoi ne pourrait-on pas associer le nom de Barak Obama à une activité culturelle purement haïtienne ?
Et si on a envie d’avoir une opinion contraire pourquoi s’opposer publique à celle-là d’une telle façon ?
Malheureusement le ridicule ne tue pas.