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vendredi 24 octobre 2008

L’Evêque de Jacmel, Mgr Guire Poulard, appelle au départ de la MINUSTAH

La MINUSTAH : « un rhume ou un crachat qui gène les narines et dont il faut se débarrasser », selon le prélat catholique
jeudi 23 octobre 2008,
Radio Kiskeya
En réaction au récent renouvellement du mandat pour une nouvelle année de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH), l’Evêque de Jacmel (Sud-Est), Mgr Guire Poulard, a estimé qu’il s’agit d’une honte pour le pays.
Dans une interview accordée mercredi à une station de radio de Jacmel dont un extrait a été diffusé jeudi dans un circuit du correspondant de Radio Kiskeya dans cette ville, le prélat catholique compare la mission onusienne à « un rhume ou un crachat qui gène les narines et dont il faut se débarrasser ».
Mgr Poulard qui, au cours de ces 4 dernières années, s’est distingué par de nombreuses prises de position politiques à l’occasion de plusieurs événements qu’a connus le pays, fait remarquer qu’à la différence de certains autres endroits du monde, nulle part sur le continent américain, à l’exception d’Haïti, il n’existe de mission internationale de maintien de la paix, comme la MINUSTAH. Il plaide alors en faveur de son départ, afin que le pays recouvre sa souveraineté.
Cette déclaration de l’ex-vice président de la Conférence Episcopale d’Haïti (le haut clergé catholique), survient vingt quatre heures avant le jour des Nations Unies, le 24 octobre. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5357
Commentaires:
Ceux qui demandent le départ pur et simple de la Minustah ont-ils analysés correctement la situation?

Vers la fin du processus de dédommagement des membres des FAD’H : 95% d’entre eux ont déjà reçu leurs indemnités, selon un responsable du Bureau des m

Formation en vue d’anciens militaires à des tâches de sécurité rapprochée de VIP et de protection de bâtiments publics
jeudi 23 octobre 2008,
Radio Kiskeya

Quatre vingt quinze pour cent (95%) des militaires démobilisés, soit six mille trois cents (6300) militaires, ont déjà reçu les indemnités débloquées en leur faveur lors de la transition (2004-2006), a déclaré jeudi dans une interview à Radio Kiskeya le colonel Jean Claude Jeudy,responsable du Bureau de gestion des militaires démobilisés.
Les cinq pour cent (5%) restants sont constitués des militaires décédés après la démobilisation en 1995 des Forces Armées d’Haïti (FAD’H), a-t-il précisé. Les parents des concernés doivent remplir les formalités appropriées en vue de bénéficier des indemnités
Le colonel Jeudy s’est félicité de la façon dont le processus de versement des indemnités s’est déroulé. Il en a profité pour annoncer un programme de formation d’anciens militaires à des tâches de sécurité rapprochée de personnalités importantes (VIP) et de protection de bâtiments publics.
Pour l’exercice fiscal 2007-2008, trente six millions trois cent dix neuf mille cinq cent quatre vingt trois gourdes (36.319.583.00 gdes) avaient été mises à la disposition du Bureau de gestion des militaires démobilisés. Une enveloppe de quatre vingt millions de gourdes (80.000.000.00 gdes) est prévue pour les militaires démobilisés dans le même budget reconduit pour le nouvel exercice fiscal (2008-2009), après modification.
Si le processus de dédommagement des militaires démobilisés touche à sa fin, nombreux sont ceux qui, parmi eux, réclament encore le rétablissement de l’armée.
Affirmant vouloir "rétablir la sécurité et lutter contre les kidnappeurs" grâce au retour de l’institution militaire, des anciens membres des Forces Armées d’Haïti (FAD’H), dissoutes par le Président Jean-Bertrand Aristide en 1994-1995, avaient pris position en juillet dernier dans le bâtiment logeant au Cap-Haïtien (274 km au nord de la capitale) l’annexe du Ministère de la culture et de l’Institut de sauvegarde du patrimoine national (ISPAN).
Au mât du bâtiment, ils avaient hissé le bicolore national (bleu et rouge) et un drapeau blanc. Ils y avaient été par la suite délogés, sans heurt, par des casques bleus de l’ONU et des éléments de la Police Nationale d’Haïti. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5356

La police doit d’abord regagner la confiance de la population avant de suspecter ceux qui craignent de lui transmettre des informations, déclare Arnol

Réaction du responsable de la LUNAK à la menace du chef de la DCPJ contre ceux qui refusent d’informer la police sur les cas d’enlèvement
jeudi 23 octobre 2008,
Radio Kiskeya

« Il faut que la police regagne la confiance de la population en extirpant de ses rangs les mauvais éléments », a déclaré jeudi à Radio Kiskeya le réalisateur Arnold Antonin, un des responsables de la Lutte Nationale contre le Kidnapping (LUNAK), une organisation de la société civile impliquée dans la lutte contre le phénomène.
Il réagissait à la menace faite la veille par le chef de la Direction Centrale de Police Judiciaire (DCPJ), le commissaire divisionnaire Frantz Thermilus, de considérer désormais comme suspects les parents et proches d’otages qui négocient avec des ravisseurs à l’insu de la police. Le responsable avait même laissé entendre que ceux qui se mettent dans une telle situation courent le risque d’être poursuivis pour blanchiment d’argent, dans la mesure où, du jour au lendemain, ils arrivent à amasser des sommes considérables qu’ils versent à des kidnappeurs.
Arnold Antonin demande à la police d’identifier ceux qui, en son sein, trafiquent les informations transmises par la population.
Le responsable de la LUNAK exhorte a enfin la police à prendre toutes les dispositions en vue de faire échec aux bandits pendant la période de fin d’année, époque maintenant traditionnelle de recrudescence de l’insécurité dans le pays en général et à Port-au-Prince, en particulier. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5355
HRV commente: Ce regain de confiance passe surtout par une démonstration d'efficacité. Aujourd'hui la PNH semble complètement dépassée par le phénomène du kidnapping; et les haïtiens ne sauraient se fier à cette force aux trois quart pourrie pour sortir du guêpier de ce cancer qui ne cesse de ronger les structures socales du pays