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jeudi 9 octobre 2008

CORRUPTION A L'ONA...PARLEMENTAIRES IMPLIQUES?

Lutte contre la corruption ; entre perception et réalité
La fondation Héritage, branche locale de Transparency International (TI), critique la réaction du chef de l’état face au rapport 2008 sur la corruption. Le président Préval avait indiqué que le rapport est un classement sur la perception de la corruption et non la réalité. La directrice de la Fondation Héritage, Marilyn B. Allien, se déclare déçu par la réaction du chef de l’état haïtien qui quelques mois auparavant avait lancé une campagne nationale contre la corruption. " Nous avons l’impression que le président Préval veut minimiser l’ampleur de la corruption en Haïti", dit-elle rappelant que des études réalisées par l’Unité de Lutte contre la Corruption (ULCC) font état d’une corruption endémique et généralisée en Haïti. Admettant qu’il y a une marge d’erreur quand il s’agit de perception, Mme Allien soutient que le rapport présente la perception des haïtiens de la corruption. Elle réitère sa détermination à encourager les efforts dans la lutte contre la corruption soulignant qu’elle avait plus d’espoir l’année dernière. En début de semaine, le chef de l’état, réagissant au dernier classement de Transparency International (TI) avait soutenu qu’il faut faire la différence entre perception et réalité de corruption. Toutefois il avait indiqué que la lutte contre la corruption est difficile. " Cette lutte nécessite du temps et des efforts", argue t-il rappelant la création d’institutions spécialisées comme l’Ucref et l’ULCC. Le président Préval avait également mis l’accent sur la nécessité de reformer le système judiciaire, la police et les autres institutions qui subissent les assauts des corrupteurs et des corrompus. " C’est un système qui fonctionne, il y a des corrompus à l’intérieur et ceux qui alimentent la corruption à l’extérieur. Avec la persévérance on obtiendra de bons résultats", a-t-il ajouté.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14149

L’ULCC fait état de cas de corruption avérés à l’ONA
L’Unité de Lutte contre la Corruption (ULCC) sollicite du parquet de Port-au-Prince, la mise en mouvement de l’action publique contre le directeur de l’ONA, Sandro Joseph, accusé d’avoir mal géré les fonds des assurés.Des copies de document transmis à la presse ont permis de confirmer des transactions douteuses au sein de cette institution. Des parlementaires, notamment trois sénateurs de Lespwa et le coordonnateur de Kozepep, figurent parmi les personnes ayant bénéficié des largesses de Sandro Joseph. Le président du sénat, Kelly Bastien (Lespwa) a bénéficié d’un prêt hypothécaire de 7 800 000 gourdes à rembourser sur une période de 25 ans. Son prédécesseur, Joseph Lambert (Lespwa) , a lui obtenu un prêt de 2 900 000 gourdes à rembourser sur 15 ans. L’ex sénateur Ultimo Compère (Lespwa) avait lui aussi bénéficié d’un prêt de 2 millions de gourdes. Toutefois d’autres dossiers plus compromettants ont été révélés par l’Unité de Lutte contre la Corruption. M. Joseph avait en décembre 2006, en dépit d’un avis défavorable du ministre des affaires sociales, dépensé 56 millions de gourdes pour l’acquisition d’un terrain. Ce terrain qui serait utilisé pour la construction de 300 unités de logement appartenait à M. Joseph. De plus, il avait dépensé 27 384 dollars pour offrir un véhicule en cadeau à son ex-compagne, Judith Drouillard Benoît. Selon les documents, Sandro Joseph avait décaissé ces sommes le 14 février 2007, jour de la saint Valentin et date anniversaire de la naissance de son ex-compagne. Alors qu’il avait nié avoir réalisé une telle transaction, les documents du concessionnaire confirment le versement du montant en deux tranches. Tandis que ces montants sont décaissés pour des parlementaires et autres proches de M. Joseph, des assurés de l’ONA se plaignent de la lenteur de l’administration à débloquer des fonds. Des assurés qui disposent d’un carnet de l’institution affirment avoir sollicité depuis plusieurs mois un prêt.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14151

Le juge de paix de Carrefour, Wilfrid Masséna, sur la sellette

Mis en cause par le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) dans l’affaire Natacha Jeune Saintil, le juge de paix suppléant de Carrefour, Wilfrid Masséna, nie avoir exercé des pressions sur la comédienne qui avait été tabassée par des policiers. " A aucun moment je n’ai exercé des pressions ", dit-il faisant remarquer que la mère de Natacha ne cessait de réclamer un accord avec les policiers pour mettre un terme à l’affaire. Le magistrat soutient que des traces de sévices corporels n’étaient pas visibles sur la jeune femme. " A mon arrivée au commissariat j’ai tout d’abord émis un ordre de libération pour la jeune femme", assure le magistrat soulignant avoir pris acte d’un accord entre deux parties consentantes. Le juge de paix de Carrefour révèle qu’un certificat médical annexé au dossier faisait état de ciste à l’ovaire pour Natacha Jeune Saintil. Niant avoir une quelconque responsabilité dans cette affaire, le juge Masséna indique que la rencontre entre les policiers et la jeune femme, accompagnée de ses parents, avait eu lieu au commissariat de Carrefour. En ce qui a trait au motif du problème, les policiers avaient expliqué que la jeune femme avait mordu un agent de l’ordre lors de l’intervention de la police au domicile des Saintil. " J’ai compris que la mère de Natacha voulait en finir avec cette affaire parce qu’elle disait avoir des liens de parenté avec l’épouse du policier victime de la morsure". Le juge de paix de Carrefour s’inscrit en faux contre les accusations du RNDDH, arguant qu’il n’était pas présent lors de l’intervention de la police au domicile de Natacha Saintil. Interrogé sur ce dossier, l’ancien ministre de la justice, René Magloire, estime que le juge de paix aurait commis une infraction grave en contraignant Mme Saintil à signer un quelconque document. " Ce serait extorqué une signature d’une victime", dit-il rappelant que le conseil de la magistrature peut se pencher sur les écarts des juges.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14150

Décès de l’ancien colonel Georges Valcin

L’ex-chef de la police de Port-au-Prince n’a pas survécu à une intervention chirurgicale, le week-end écoulé
mercredi 8 octobre 2008,
Radio Kiskeya
Le colonel Georges Valcin, ex-chef de la police de Port-au-Prince, est décédé dimanche dernier à l’hôpital du Canapé-Vert où il venait de subir une intervention chirurgicale, a appris Radio Kiskeya.
Le colonel Himler Rébu, l’un de ses anciens camarades de promotion, qui a confirmé l’information, a qualifié cette disparition de « véritable perte pour le pays ». « Haïti n’a pas su exploiter les compétences du colonel Valcin à la fin de sa carrière militaire », a déclaré l’ancien officier soulignant que le défunt avait passé plusieurs années au poste d’instructeur à l’académie militaire d’Haïti.
Agé d’une soixantaine d’années, Georges Valcin était à la tête de la police sous le gouvernement militaire du général Prosper Avril (1988-1990), période au cours de laquelle le tout-puissant commandant du bataillon tactique des Casernes Dessalines, le colonel Jean-Claude Paul, mourut des suites d’un violent et mystérieux empoisonnement.
Ses dernières années au sein des Forces Armées d’Haïti (FAd’H) avant leur dissolution en 1995 l’avaient vu occuper le poste d’attaché militaire à l’ambassade d’Haïti en France où il reçut une formation militaire spécialisée.
Doté de solides bases intellectuelles et passionné de sport, Georges Valcin présentait le journal sportif de la Télévision Nationale d’Haïti au cours des années 80.
Devenu de plus en plus discret, il s’était lancé sans succès dans son département natal, le Nord-Ouest, dans la course au Sénat, en février 2006. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5309

Mobilisation haïtiano-dominicaine contre la malaria

Une campagne conjointe des deux gouvernements de l’île dont le lancement est prévu jeudi dans la zone frontalière
Octobre 2008,
Radio Kiskeya
Les autorités sanitaires haïtiennes et dominicaines doivent lancer jeudi une série d’activités conjointes dans le but d’éradiquer la malaria dans la zone frontalière, ont indiqué mercredi des sources officielles dominicaines relayées par l’agence espagnole EFE.
Il est notamment prévu la distribution dans la province dominicaine de Dajabòn (nord-ouest) et la ville haïtienne de Ouanaminthe (nord-est) de matériels éducatifs et d’orientation relatifs à la malaria.
Le directeur de la santé publique à Dajabòn, le Dr Rafael Salas, a reconnu que la malaria est à l’état endémique dans des localités situées à la frontière haïtiano-dominicaine. Pour cette raison, a-t-il dit, la campagne visera à sensibiliser les populations des deux pays sur les mesures préventives à adopter.
Le responsable a expliqué que des cas de leptospirose ont été également diagnostiqués dans la zone frontalière.
Selon le Dr Salas, même si aucun décès n’a été encore enregistré, entre deux et trois personnes contractent le virus de la malaria chaque semaine dans la région.
Cependant, il a affirmé que comparativement à l’année dernière, les cas de personnes atteintes de la maladie ont diminué.
Les autorités dominicaines ont attribué les cas répétés d’épidémie de malaria recensés sur leur territoire à l’immigration massive de sans-papiers haïtiens et aux inondations causées ces derniers mois par le passage de plusieurs ouragans et tempêtes tropicales.
Cependant, la malaria est considérée comme une maladie endémique aussi bien dans certaines parties d’Haïti que de la république voisine. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5308

L’ONU s’apprête à proroger jusqu’en octobre 2009 le mandat de la MINUSTAH

Haïti est sur la voie du "renouveau politique", a affirmé devant le Conseil de sécurité le chef de la mission onusienne Hédi Hannabi qui annonce la tenue, dans quatre à cinq mois, des prochaines élections, mais craint de nouvelles violences politiques partisanes en Haïti
mercredi 8 octobre 2008,
Radio Kiskeya

Le chef de la Mission de stabilisation de l’ONU en Haïti (MINUSTAH), Hédi Annabi, a estimé mercredi possible un "renouveau politique" malgré l’ampleur impressionnante des défis, lors d’une ultime intervention devant le Conseil de sécurité à la veille de la prorogation du mandat des casques bleus.
A titre de son représentant spécial en Haïti, le diplomate tunisien présentait le dernier rapport du Secrétaire général de l’ONU rendant compte des principaux faits enregistrés en Haïti depuis le 26 mars dernier et dans lequel Ban Ki-moon recommande le renouvellement pour une année supplémentaire du mandat de la MINUSTAH, soit jusqu’au 15 octobre 2009. Il a aussi souhaité le maintien à son niveau actuel de l’effectif des composantes militaire et policière de la force onusienne. « La Mission doit continuer d’appuyer le processus de stabilisation dans chacun de ces domaines », a affirmé M. Hannabi au nom du Secrétaire général. Il a jugé "indispensable pour la stabilité du pays", la présence de la MINUSTAH qui, soutient le rapport, a joué, à travers ses composantes de sécurité, un « rôle capital » lors des émeutes ayant embrasé Haïti en avril dernier.
Par ailleurs, le diplomate tunisien a estimé que l’urgence née des énormes dégâts causés par les cyclones enregistrés dans le pays ces dernières semaines a facilité la fin de l’impasse politique et l’entrée en fonction d’un nouveau gouvernement après cinq mois d’attente.
Hédi Hannabi note depuis ce dégel politique, une meilleure coopération entre le Parlement et le gouvernement et l’adoption d’une législation autorisant l’Exécutif à instaurer l’état d’urgence afin de venir en aide aux populations sinistrées.
Soulignant le caractère positif de la visite du Président Préval jeudi dernier aux Gonaïves (Artibonite, nord) et de la mobilisation des parlementaires, des membres du gouvernement ainsi que du secteur privé en faveur des régions les plus affectées, le chef de la MINUSTAH dit toutefois redouter la résurgence des "traditionnelles confrontations politiques", à l’occasion des prochaines sénatoriales partielles. "La situation économique générale, encore aggravée par les ouragans, a créé un réservoir potentiel de mécontentement qui pourrait être exploité à des fins politiques", a-t-il prévenu.
Le rapport appelle les dirigeants haïtiens à poursuivre leur collaboration et invite la communauté internationale à apporter une contribution importante, non seulement sous la forme de soutien politique, mais aussi en aidant le gouvernement à fournir ce dont le pays a besoin et à renforcer ainsi sa crédibilité. Un effort conjoint indispensable pour s’assurer qu’Haïti est sur la bonne voie, a fait ressortir M. Hannabi.
Sur le plan politique, la mission onusienne participe à la préparation des élections sénatoriales partielles, qui ne pourront se tenir que "dans quatre ou cinq mois", avec un retard considérable, a annoncé le représentant spécial du Secrétaire général en insistant sur l’importance de ce scrutin.
S’agissant du renforcement de l’autorité de l’Etat, il a rappelé que, depuis l’adoption de la résolution 1780, la force de stabilisation aide les autorités haïtiennes à renforcer le contrôle des frontières terrestres et maritimes du pays.
Enfin, Hédi Hannabi a jugé vital que des progrès soient réalisés pour traiter de la situation sociale et économique d’Haïti. Les efforts de la MINUSTAH ne seront pas couronnés de succès, s’il n’y pas de perspective concrète d’amélioration des conditions de vie de la population. "Les causes des émeutes d’avril persistent", a-t-il averti, en guise de conclusion.
La MINUSTAH, dont l’actuel mandat touche à sa fin, est déployée en Haïti depuis 2004 avec un effectif de 9.000 militaires et policiers internationaux. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5307

LONGUE VIE AUS FUTURES "CITES PREVAL"

Aujourd’hui, une de nos particularités comme peuple c’est que nous sommes dépositaires d’une certaine façon de pensée et d’ure certaine manière de faire les choses. Ce n’est plus intéressant de jauger ou valorises notre manière de faire puisque c’est un fait. A prendre ou à laisser. Surtout toujours en tenir compte. Comme dirait notre bonne amie Sara Gonzalez Villegas, auteur du livre publié en espagnol « Encontré el Olimpo Bajo mi cama » « ce n’est ni bon ni mauvais c’est dif-fé-rent ».
Ces particularités nous définissent et nous caractérisent en quelque sorte. Et elles nous stigmatisent à un point tel qu’elles prennent le pas sur notre essence même. Nous sommes l’un des pays les plus corrompus de la planète, le pays le plus pauvre de l’hémisphère, nous sommes les prototypes de ce qu’il ne faut surtout pas faire, nous sommes utilisés comme échantillons pour démontrer l’intérêt de lutter pour protéger l’environnement…
Ces considérations font planer sur toute entreprise destinée à Haïti le spectre d’un échec annoncé. Pessimisme démesuré ou fatalisme endémique, la réalité des faits et du terrain sont là pour les corroborer.
Alors que faire ? Quoi faire ? Comment faire ?
Ces questions doivent entretenir un combat constant dans l’esprit de tous ceux
qui voudraient agir pour améliorer les choses.
Le Président René Préval revient des Etats-Unis avec une promesse de récupérer 2.600 « mobile homes » utilisés à Miami depuis vingt ans comme abris de fortune mis à la disposition des gens déplacés ou victimes des intempéries. Pour reprendre le mot du président ces constructions qui ont survécu 20 ans en terre américaine auraient encore une durée de vie de 20 ans.
Ce que le président et les gestionnaires de ces futures « cités Préval » ne doivent pas oublier c’est que ces structures ne seront pas utilisées dans les mêmes conditions en Haïti. Hors mis les conditions climatiques qui devraient être à peu près identiques, les occupants risquent de diverger de façon diamétrale dans les modalités d’occupation et d’utilisation.
Le premier adversaire de taille contre lequel la survie de ces structures devra se battre c’est avant tout la conception haïtienne du « bien de l’état ». L’état pour nous les haïtiens n’est pas une « entité ». La notion d’identité ou entité étatique n’a jamais germé dans notre cerveau. Serait-ce à cause de l’absence notoire de ce dernier ou l’assimilation et l’amalgame Etat-Pouvoir ?

Toujours est-il que pour nous quelque chose qui appartient à l’état n’appartient à personne ou appartient à tout le monde. Et n’importe qui peut en disposer. Surtout à sa guise.
En ce qui concerne les « mobile homes » disposer à sa guise voudra dire les déchiqueter, les dépecer pour en vendre les pièces et les parties dans les rues. De leur supposée 20 ans de survie, nos pauvres mobile homes subiront les affres de la déconsidération de leurs occupants pendant quelques rares années pour finir en déchets encombrants.
Peut-on détourner le cours du destin ? dira-t-on. Oui. Rien n’est impossible. Il faut surtout se défaire de l’emprise du fatalisme pour attaquer l’irresponsabilité institutionnalisée érigée en déterminisme.

Si ces structures sont mises à la disposition des particuliers, il faut avertir clairement que toute tentative de destruction du matériel sera considéré et traité comme un délit puni par la loi. Les autorités locales qui auront à charge l’administration des « cités Préval » devront assumer une surveillance serrée et régulière des locaux.
Là encore surgit un obstacle d’un autre genre. Les surveillants. D’où vont-ils sortir des gens avec une vision différente des occupants éventuels ? Si ces individus promus partagent la même conception de la « chose de l’état », ce sera une occasion pour eux de se faire quelques sous en monnayant leur silence et leur cécité. Il faudrait faire appel aux membres de la force de l’occupation…LA MINUSTAH !

Nos réflexions sont parties un peu de trop loin. Nous avons mis la charrue avant les bœufs. Nous avons considéré certaines situations à partir d’un endroit établi avec des « mobile homes » distribués et attribués à des gens dans le besoin.
Cependant ce ne sera pas une mince affaire que de pouvoir distribuer justement ces logements.
Ceci pour plusieurs saines et bonnes raisons. La première elle est de taille : le ratio grand nombre de demandeurs – Nombre d’unités disponibles. Ceci va exiger dans le meilleur des cas de l’établissement de critères d’éligibilité clairs et stricts. Mais nous entendons déjà des voix s’élever pour dénoncer de la corruption dans les attributions. Vraies ou fausses, les dénonciations et accusations seront légions. Tout sera bon pour faire « monter » son nom : l’amitié avec les élus locaux, les liens de sang ou de cœur avec des responsables et surtout les sempiternels pots de vin.
Pour éviter tout soupçon, il faudra probablement en laisser la gestion à une entité capable de se situer au-dessus de ces éléments, capable d’une certaine objectivité acquise par la neutralité : LA MINUSTAH…
Nous vous laissons le choix de tirer vous-mêmes vos conclusions. En attendons nous souhaitons longue vie aux futures Cités Préval !

DL pour Haïti Recto Verso