Google

samedi 23 août 2008

Enquête du Sénat brésilien sur de présumés crimes des casques bleus brésiliens en Haïti



Des Sénateurs du parti du Président Lula dénoncent des interventions de la MINUSTAH qui auraient fait des victimes innocentes à Cité Soleil
Vendredi 22 août 2008,
Radio Kiskeya
Le Sénat brésilien mènera bientôt des investigations sur des présumés crimes commis contre des civils, incluant des enfants, par des membres du contingent brésilien de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH), rapporte jeudi le quotidien Folha de Sao Paulo.
Le président de la commission des relations extérieures du Sénat brésilien, Heràclito Fortes, a annoncé qu’il sollicitera du ministère de la défense des informations sur le comportement des 1.200 casques bleus brésiliens déployés dans le pays.Pour sa part, le Sénateur Eduardo Suplicy du Parti des travailleurs (PT, centre-gauche) du Président Luiz Inàcio Lula da Silva, a présenté une vidéo montrant des images de civils tués lors d’une opération des soldats de la MINUSTAH, une force internationale de paix de 9.00 hommes dont le Brésil détient le commandement.
« La mission de paix en Haïti coordonnée par le Brésil a été impliquée dans des opérations au cours desquelles des blindés légers et des hélicoptères ont bombardé des secteurs du quartier de Cité Soleil et provoqué la mort d’enfants en bas âge », a fait savoir le parlementaire.
« Le porte-parole des troupes a dit que des bandits vivaient dans ces quartiers. Mais, comment peut-on considérer ces enfants comme des bandits ? s’est demandé le Sénateur Suplicy avant d’ajouter qu’il ne savait pas s’il s’agissait d’actions fréquentes ou isolées.
Dans le cadre d’une série d’opérations contre le crime organisé et le kidnapping, les casques bleus avaient lancé une série de raids entre fin 2006 et début 2007 contre des bandes armées qui avaient instauré un régime de terreur à Cité Soleil (banlieue nord de Port-au-Prince), le plus grand bidonville du pays et dans d’autres zones populaires de la capitale. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5231

192 nouveaux casques bleus boliviens attendus en Haïti

Le Congrès bolivien autorise l’envoi de ces soldats dans le cadre de la rotation des troupes
vendredi 22 août 2008
Radio Kiskeya
Le Congrès (Parlement) bolivien a approuvé jeudi l’envoi en Haïti de 192 militaires qui doivent remplacer d’autres soldats boliviens arrivés au terme de leur période de déploiement au sein de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH).
Selon une dépêche de l’agence espagnole EFE, le Congrès a indiqué dans un bulletin que le parti au pouvoir et l’opposition ont donné dans la matinée leur feu vert à la décision de l’Exécutif d’envoyer à Port-au-Prince les troupes de la "Compagnie d’infanterie mécanisée Bolivie IV casques bleus".

Avant le vote de l’assemblée, la commission mixte de la défense du Parlement avait recommandé l’approbation de la demande qu’avait soumise le Président Evo Morales afin d’assurer la rotation du contingent bolivien déployé en Haïti.
Depuis août 2006, La Paz participe aux opérations de maintien de la paix conduites dans le pays par l’ONU.
La MINUSTAH compte environ 9.000 militaires et policiers internationaux. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5232

Haïti-Rép. Dominicaine : Pour des actions contre la traite et le trafic de personnes au regard du symbolisme du 23 août

23 août, Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition
vendredi 22 août 2008par Ronald Colbert
P-au-P, 22 août 08 [AlterPresse] ---- Des points d’actions à entreprendre doivent émerger, ce vendredi 22 août, à Port-au-Prince, d’un forum de 3 jours sur la traite et le trafic de personnes, au regard du symbolisme du 23 août [
1], tenu sous les auspices du Groupe haitien d’appui aux rapatriés et réfugiés (Garr) et de ses partenaires, dont la Solidarité frontalière et le Service jésuite aux réfugiés et migrants (SF/SJRM).
4 ateliers, déroulés autour des catégories sociales “jeunes, femmes, paysans, et autres”, précéderont la formulation de propositions et recommandations de ce dialogue haitiano-dominicain qui cherche à porter les autorités des deux pays à combattre la traite et le trafic de personnes, selon les informations obtenues par l’agence en ligne AlterPresse.
Un spectacle culturel, dans l’aire de la grande place publique du Champ de Mars, à proximité du Palais présidentiel dans la capitale, clôturera, ce 22 août les différentes manifestations (conférences-débats, ateliers d’animation, d’exposition, de projection sur les droits humains et sur la migration) organisées au ministère haïtien de la culture et de la communication autour du thème « la lutte pour le respect des droits économiques, sociaux et culturels, un combat concerté pour que cessent le trafic et la traite de personnes en Haïti ».
Pendant les trois journées de réflexion et de dialogue, les 150 participantes et participants, dont une dizaine en provenance de la République Dominicaine, ont cherché à établir les relations possibles entre la traite et le trafic de personnes, enregistrés aujourd’hui à travers le monde (particulièrement ce qui concerne Haïti et la République Dominicaine), et la situation de jadis (il y a environ 5 siècles).
“Que symbolise le 23 août [Ndlr : 23 août 1791 marquant le soulèvement des esclaves révoltés à Saint-Domingue] dans notre histoire, au regard de la lutte contre la traite et le trafic de personnes” a fait l’objet d’un panel, au premier jour du forum le mercredi 20 août, composé de Michella Machiavello (Organisation internationale pour les migrations / OIM), Kesnel Sénatus (Solidarite fwontalye Wanament) et de Digna María Adames Nuñez (Service jésuite aux réfugiés et migrants). Ce panel a suivi un exposé de l’historien haïtien Pierre Buteau.
“La violation des droits humains (y compris les droits des enfants et les droits des femmes) dans la traite et le trafic de personnes” était le thème du panel du 21 août, auquel ont pris part Patrick Camille (Garr), Gertrude Léonard (Organisation de femmes migrantes) et Marjorie Dumornay (Pan american devlopment fundation / Padf).
“Le kidnapping et le phénomène de la traite et du trafic de personnes » a été abordé par le militant haïtien de droits humains, Jean-Claude Bajeux qui situe les enlèvements de personnes dans un contexte de crise généralisée.
« Le kidnapping prouve que nous haïssons notre propre image », considère Bajeux qui estime que « la liste [des personnes enlevées] est longue, mais elle doit être fermée ».
Le forum binational d’août 2008 à Port-au-Prince a permis également d’écouter des témoignages de proches de victimes de la traite et du trafic de personnes, dans la frontière haïtiano-dominicaine ou vers d’autres pays des Amériques et européens sous couvert d’orphelinat et d’adoption.
Dans bien des cas, la migration se transforme en trafic et traite. Elle devient traite lorsqu’elle a lieu au niveau externe.
Au niveau interne, il convient de ne pas négliger le cas des déplacés environnementaux qui peuvent devenir des migrants déracinés pour diverses raisons.
Dans le cas des enfants (y compris les restavèk, les enfants domestiques), les militants de droits humains évoquent tout bonnement la notion de traite pour qualifier les violations dont les enfants sont victimes, puisqu’il ne peut pas y avoir de consentement comme pour les grandes personnes qui se déplacent dans des conditions irrégulières.
Dans ce dernier cas, le qualificatif retenu est la notion de trafic, lorsque les personnes en question se dirigent en direction d’un autre territoire (étranger) de manière irrégulière, sans papiers avec la complicité d’autres personnes. En maintes fois, ces personnes trafiquées peuvent passer à une situation de traite, surtout quand elles sont trompées sur les motifs inavoués du voyage (travaux interdits, prostitution et autres).
En janvier 2008, 5 mille personnes ont traversé la frontière dans des conditions irrégulières pour se rendre en République dominicaine, rappelait Lisane André, responsable de la section Communication et Plaidoyer au Garr, à la conférence de presse du 18 août annonçant la tenue du forum binational sur la traite et le trafic de personnes
Plus de 30 mille haïtiens et haïtiennes sont trafiqués, chaque année, dans leur tentative d’aller en République Dominicaine, aux Iles Turks & Caicos, aux Etats-Unis d’Amérique et aux Bahamas, soulignait Lisane André à l’occasion.
« Depuis 1994, dans le cadre de son projet « La route de l’esclave », l’Unesco lutte sur deux fronts, contre les préjugés raciaux qui prétendent justifier l’esclavage et contre les forces socioculturelles liguées pour en cacher l’ampleur et l’impact », indique l’Unesco dans un texte à paraître ce 23 août.
Pour ce 23 août 2008, journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition, l’Unesco exhorte les Etats du monde, tout en se remémorant les événements tragiques du passé, à « redoubler d’efforts pour mettre fin à toutes les formes d’oppression, afin de bâtir des sociétés plus tolérantes et plus justes pour les générations présentes et futures ». [rc do apr 22/08/2008 13:00]
[
1] consacré “Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition » par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture / Unesco
Ronald Colbert [AlterPresse - Haiti]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7611
HRV Commente :
On a vu passer beaucoup d’annonces d’activités de ce genre touchant le même thème et la même problématique. Le tout se déroulant dans un espace de temps assez réduit avec des acteurs différents engagés dans une même lutte.
Ça donne l’impression de petits combattants voulant mener une guerre isolée juste pour s’arroger le droit de s’approprier d’une victoire partielle éventuelle. Dans ce cas les discussions et les réflexions autour d’une problématique d’importance ne résonnent dans la proportionnalité que le voudrait l’ampleur de l’intérêt de ceux qui sont défendus.
Un problème touchant tout un pan de notre population traité de façon sectaire avec les limites exigus de sa portée.
C’est dommage de déplorer ce manque de cohésion qui apporterait sas aucun doute de la force à un combat difficile ; de l’énergie à une bataille périlleuse.

Tabou Combo et Zèklè se préparent pour un méga concert

Ce samedi 2 géants de la musique haïtienne, Tabou Combo et Zèklè seront en concert au Parc Historique de la Canne a sucre pour marquer le 25 eme anniversaire de leur première prestation commune.
Fabrice Rouzier (Tabou) affirme que le concert Tabou et Zèklè à Ibo beach en 1983 a été mémorable. " Ce fut l’une des meilleures performances musicales de l’époque", dit-il faisant remarquer que ces deux groupes sont très appréciés dans la caraïbe.
Fabrice se souvient que la forte averse n’avait pas empêché une bonne prestation des musiciens. " Cette expérience m’a marqué, le Tabou et Zèklè ont montré la voie aux jeunes musiciens haïtiens", argue t-il.
De son coté, Joël Widmaier révèle que le nom Zèklè (Eclair) a été choisi par son père, Herby Widmaier. " L’éclair c’est la lumière et c’est beaucoup d’énergie ", dit-il révélant avoir été influencé par les musiciens du Tabou Combo.
http://www.karibbeantv.com/flv: video de Tabou Combo "Nan ri-yèl la
Compas-Tabou_combo-Ryel.htmlMushy, Joël et Raoul ayant un penchant pour le jazz ont mélangé le punk et le jazz au Compa direct afin de créer un rythme spécial pour Zèklè.
Selon Joël Widmaier, le rythme associé aux textes de Ralph Boncy ont apporté un sang neuf à la musique haïtienne.
Fabrice Rouzier rappelle que le Tabou est le groupe qui a permis à la musique haïtienne d’atteindre les plus hauts sommets. " Tabou Combo a démarré en 1968 et a su s’adapter à toutes les périodes de la musique mondiale", lance M. Rouzier qui a évolué pendant 3 ans au Tabou.
" Le Tabou choisi toujours des musiciens chevronnés ", dit –il soulignant que de Albert Chancy à Denner Seïde les plus grands guitaristes ont évolué au Tabou.
Le concert Tabou Zèklè est une association électrisante martèle Fabrice Rouzier.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14015