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mardi 1 juillet 2008

La présence massive d’ haïtiens en République Dominicaine jugée carrément insupportable par les autorités dominicaines

Le directeur général du service d’immigration, Monsieur Carlos Amarante Baret, dans une allocution à la presse qui tint lieu dans la ville de La Vega affirme que la quantité de citoyens haïtiens qui continuent à rentrer illégalement en territoire dominicain est “extrêmement préoccupante” et affirme espérer que le président inclura sérieusement le sujet dans son agenda a partir du 16 aout lors du début de son deuxième mandat.
Les déclarations du directeur général du service d’immigration dominicain ont été rapportées et publiées dans l’édition du premier juillet du journal LINSIN DIARIO (
http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=64399) consultable en ligne.
. –Le fonctionnaire s’est fait porte-parole du gouvernement dominicain exprimant une grande préoccupation face à l’immigration massive de citoyens haïtiens sans papiers vers le pays, ce qui, à son avis, dépasse les limites de la nation et est carrément « insupportable ».
Malgré les rapatriements réguliers effectues a partir de certaines villes du nord comme Santiago, la présence de citoyens haïtiens est de plus en plus marquée. Certains affirment que dans certaines communes le nombre d’haïtiens dépasserait celui des dominicains.
Le problème de l’immigration haïtienne reste toujours latent au sein des medias et de la société dominicaine. De temps en temps il occupe et fait l’actualité se comportant comme des leurres et des sujets d’évasion pour éloigner l’attention sur d’autres sujets plus importants.
Le qualificatif ‘d’insupportable” prêté au phénomène sonne excessif et dangereux dans un contexte ou il existe des précédents d’exactions qui ont fait suite a des interventions du même genre.
Le directeur Carlos Amarante Baret a cependant déclare que des efforts doivent être réalisés dans le but de régulariser une catégorie de citoyens haïtiens tandis que ceux qui traversent constamment la frontière doivent être renvoyés vers Haïti.

Lutte contre le kidnapping, les autorités multiplient les initiatives

Les autorités policières multiplient les initiatives en vue d’améliorer l’efficacité de la lutte contre le phénomène du kidnapping. Des opérations visant à capturer des kidnappeurs en cavale sont réalisées de même que des séances de travail avec des représentants de la société civile.
forces de l’ordre ont procédé durant le week end à l’arrestation de Jean Watson, un membre d’un réseau de kidnappeurs dans le quartier de Butte Boyer dans la région de la plaine du cul-de-sac.
D’autre part, Jean Fleur Joseph alias " Ti Junior", membre du gang de Pierre Gascove a été appréhendé la semaine dernière dans la commune de Fonds des Nègres (sud). Le responsable du commissariat de Fonds des Nègres indique que ce criminel est responsable de l’assassinat de 5 personnes dans le quartier de Fermathe. Accompagné de sa femme, Ti Junior était en fuite pour échapper aux agents de la DCPJ qui avaient procédé à l’arrestation de plusieurs membres du gang de Pierre Gascove.
Dans le même temps, 3 criminels ont enlevé un enfant de trois ans dans le quartier de Delmas 83, le 29 juin dernier. Les criminels ont également cambriolé la maison. Les forces de l’ordre ont procédé à l’arrestation du gardien d’une résidence voisine dans le cadre de l’enquête sur ce dossier.
D’un autre coté, plusieurs bandits notoires se sont évadés le 29 juin de la prison de Carrefour. 13 détenus ont pu prendre la fuite alors que les circonstances de cette évasion ne sont pas encore élucidées.
Par ailleurs, le secteur syndical aurait eu des rencontres avec des membres du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) dans le cadre de la lutte contre le kidnapping. Les chauffeurs de tap tap pourraient apporter leur contribution dans le cadre de cette lutte étant donné qu’ils sont présents dans les diverses régions de la capitale fait remarquer un responsable syndical.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13865

Evasion spectaculaire à la prison civile de Carrefour

3 des 16 détenus en cavale retrouvés ; sévères critiques du RNDDH contre les failles du système carcéral
lundi 30 juin 2008,
Radio Kiskeya

16 détenus se sont échappés lors d’une évasion spectaculaire enregistrée dans la nuit de dimanche à lundi à la prison civile de Carrefour (banlieue sud de Port-au-Prince) et jusqu’à lundi soir, seuls trois des fugitifs étaient capturés.
Dans une déclaration lapidaire faite au cours d’une visite du centre carcéral, le juge de paix de la commune, Frantz Gilot, a indiqué qu’un rapport sur l’évasion avait été déjà acheminé au parquet de Port-au-Prince. Le magistrat, qui n’était pas en mesure d’indiquer le nombre d’agents pénitentiaires qui étaient sur place au moment des incidents, n’a pas non plus précisé s’ils ont été placés en garde à vue.
Gilot s’est contenté d’affirmer que le parquet était désormais en charge du dossier et les personnes concernées devraient être interrogées.
Pour sa part, le ministre démissionnaire de la justice, René Magloire, s’est dit choqué d’apprendre que la mutinerie s’était soldée par la fuite de 16 détenus. S’exprimant en marge d’une conférence de presse sur la restructuration de l’Etat civil haïtien, Me Magloire en a profité pour rappeler que son administration avait à son actif diverses réalisations dans le cadre de l’amélioration du système pénitentiaire.
Le chef du parquet de la capitale, Claudy Gassant, l’inspecteur général en chef de la Police Nationale, Fritz Jean, le commissaire Jude Altidor et des responsables de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) se sont rendus dans la journée de lundi à la prison de Carrefour. Mais, ils ont tous éviter de se prononcer sur la situation.
Réagissant à cette nouvelle évasion enregistrée dans les prisons haïtiennes, Marie Yolène Gilles du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH) l’a sévèrement condamnée. Elle a attribué le succès de la tentative des détenus à la négligence des agents de la Direction de l’administration pénitentiaire (DAP).
La militante des droits humains a également dénoncé le refus des autorités de se donner les moyens en vue de garantir la rétention des personnes incarcérées. Leur irresponsabilité risque d’entraîner de nouvelles évasions dans les différentes prisons civiles du pays, prévient Marie Yolène Gilles.
Parmi les détenus en cavale depuis dimanche soir, certains seraient impliqués dans des viols et autres actes de banditisme, selon le porte-parole de la PNH, Frantz Lerebours.
Pour des raisons politiques ou tout simplement de sécurité, les prisons haïtiennes ont été ces dernières années le théâtre de grandes évasions, affaiblissant chaque fois l’appareil de sécurité au profit d’un banditisme galopant. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5115

Le Sénat lance mardi le processus de ratification du PM désigné

L’avenir de Michèle Duvivier Pierre-Louis pourrait être confronté à une "vague d’homophobie"
lundi 30 juin 2008,
Radio Kiskeya
Le Sénateur Andris Riché (OPL, Grand’Anse, sud-ouest) a annoncé lundi la formation mardi de la commission spéciale de la Chambre haute chargée d’examiner le dossier du Premier ministre désigné, Michèle Duvivier Pierre-Louis.
Confirmant la présence des 18 Sénateurs en fonction à la séance devant permettre de désigner les membres de la commission, le parlementaire a rejeté les critiques selon lesquelles les deux Chambres se livreraient à un "petit jeu" consistant en un refus camouflé de lancer le processus de ratification.
Le Sénateur-pasteur Riché, qui n’a pas caché ses préférences pour Michèle Pierre-Louis, a estimé que seules sa compétence et ses qualités personnelles devraient être passées au crible et non son intimité. "La vie privée d’un individu ne constitue pas un critère d’éligibilité au poste de Premier ministre", a affirmé l’élu de l’Organisation du peuple en lutte. Dans la foulée, il a vertement critiqué -sans élucider pour autant la question en débat- une campagne de dénigrement visant directement la vie privée de la candidate.
De son côté, le Député Jean Camille Desmarattes, coordonnateur adjoint de la Concertation des parlementaires progressistes (CPP), a clairement indiqué que les réflexions au sein de son groupe parlementaire, majoritaire à la Chambre basse, porteraient à la fois sur des "critères constitutionnels et moraux". Annonçant que des discussions étaient déjà en cours sur le dossier de Madame Duvivier Pierre-Louis, bien avant le dépôt de ses pièces, le Député Desmarattes s’est empressé d’ajouter qu’un "vote politique"de l’assemblée sanctionnera le "choix politique" du Président René Préval.
Enfin, le Député Jean Pressoir Dort (LAAA/Marchand-Dessalines, Artibonite, nord) a déclaré que le Premier ministre désigné devrait franchir au pas de charge la première étape de la ratification si son dossier est conforme aux exigences constitutionnelles. A son avis, les critères autres que ceux fixés dans la charte fondamentale ne devraient en aucun cas déterminer l’issue du processus de ratification.
Depuis plusieurs jours, une vague d’accusations et d’insinuations aux "accents homophobes" se déferle sur la vie privée de Michèle Duvivier Pierre-Louis divorcée depuis de bonnes années. Cette campagne, qui ne dit pas son nom, a déjà incité deux groupes de personnalités haïtiennes et amies d’Haïti d’ici et de la diaspora à mettre en circulation des pétitions dénonçant une "campagne de calomnie et de diffamation" contre la candidate sans toutefois en préciser la teneur.
Quant à l’intéressée, qui pourrait être à la tête du gouvernement d’un pays fortement marqué par les valeurs morales traditionnelles, elle n’a pas encore évoqué publiquement la question. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5116