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mardi 17 juin 2008

Ni vainqueur, ni vaincu lors de la première sortie des Grenadiers

Une première période à jeter aux oubliettes, une seconde période avec cinq occasions vendangées et pour couronner le tout, un 0-0 sans relief, les « Grenadiers » n'ont pas eu l'entrée rêvée dans les éliminatoires de la Coupe du Monde.
Wagneau Eloi aura beau évoquer la crispation des joueurs quand ils évoluent à domicile, il reste que le onze national n'a pas convaincu. Il ira jouer ses chances dans huit jours laissant les fans avec la peur de le voir rester sur le carreau dès sa rentrée en lice.
Pour son premier match de Coupe du Monde en tant que sélectionneur, Wagneau Eloi avait un rude test à passer au Stade Sylvio Cator face aux Antilles Néerlandaises. Chemise bleue et drapeau national en foulard sur le crâne, il aligne une formation inédite composée de Fénélon Gabbart dans les buts : Pierre Mercier à droite, Lesly Fellinga à gauche, Frantz Bertin (capitaine) aux côtés du jeune Jérôme Meshack dans l'axe de la défense. Peterson Joseph à la récupération aux côtés de Monès Chéry, Brunel Fucien et Jean Sony Alcénat dit « Tiga » sur les ailes, Alexandre Bourcicaut un peu en retrait par rapport à Léonel Saint-Preux seul en pointe avec l'espoir d'inscrire au moins un but sans rien encaisser.



En face, le sélectionneur des Antilles Néerlandaises, Leen Loyen, alignait une formation composée de : Wencho Farrell dans les buts, Angelo Clintje, Angelo Martha, Tyron Loran (Capt), Djuric Winklaar en défense, Angelo Zimmerman, Anton Jongsma, Giovanni Franken, Sendley Bito Orlando Smeekers et Rock Ribe.Les équipes étant en place, les huit mille spectateurs peuvent alors entonner en choeur l'hymne national haïtien avant de lancer le « Grenadiers ! A l'assaut !!! Pour pousser sa formation à entrer dans la mêlée.Mais les premières minutes de la partie ont eu rapidement raison de l'ardeur du public qui commença à suivre le déroulement de la partie avec la peur au ventre. Crispés, les « Grenadiers » sont méconnaissables durant toute la première période. La défense est hésitante, le milieu du terrain incohérent dans sa production et Leonel, seul en pointe, isolé en attaque et constamment en position fautive. La poudre à canon est mouillée, les baïonnettes non affûtées et l'assaut impossible.

En seconde période, Wagneau tente de réajuster son équipe qui montre un peu plus d'allant. Peterson Joseph prend plus d'initiatives, Fabrice Noël rentré en cours de jeu à la 57e minute à la place d'Alexandre Bourcicaut est plus vif et l'équipe semble sortir la tête de l'eau. 63e minute, première banderille sérieuse de la rencontre, ouverture lumineuse pour Leonel Saint-Preux qui d'une petite retournée acrobatique remet le ballon dans la course de Fabrice Noël. Ce dernier résiste à la charge et frappe dans les bras du gardien qui détourne en corner. L'ouverture du score n'était pas loin.
Les rentrées en jeu de Fritzson Jean-Baptiste et d'Ednerson Raymond par la suite augmentaient la capacité de domination de l'équipe. Les « Grenadiers » montèrent à l'assaut sans parvenir à réaliser cette saillie dans le camp de l'ennemi qui serait synonyme de victoire. Au coup de sifflet final, « les Grenadiers » auront bien obtenu cinq occasions de marquer, mais aucun but n'a finalement été inscrit et c'est sur la pelouse des Antilles Néerlandaises qu'il leur faudra aller chercher cette qualification le 21 juin prochain.
« Nous allons là-bas avec à l'esprit que nous avons un handicap de 2 buts à remonter », reconnaît le sélectionneur Wagneau Eloi après la fin de la partie. « On a péché dans la finition aujourd'hui, cependant on a l'équipe pour aller gagner là-bas et on sait comment on va gagner », a-t-il continué. « Je sais ce qui se passera là-bas, le 22 », a-t-il conclu pour marquer son espoir de qualification.« Aujourd'hui, j'ai eu de la chance car nous avons joué normalement en première période, mais en seconde période, nous devrions normalement perdre 0-2.
La nature nous a aidé », a déclaré le sélectionneur des Antilles Néerlandaises, Leen Loyen. « Dans une semaine, nous jouerons devant cinquante mille spectateurs. Si nous parvenons à jouer, chez nous, comme nous l'avons fait en première période aujourd'hui, nous passerons ce tour, mais si nous jouons comme nous l'avons fait en seconde période, c'est Haïti qui passera », a-t-il conclu.

La sélection haïtienne jouera pour le droit de rester dans la course à la qualification samedi sur la pelouse des Antilles Néerlandaises.

Enock Nérénenock@yahoo.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=58702

Notre avis:
Un match nul réellement nul...ON se prépare à supporter tous le Bresil et l'argentine encore une fois...Nous ne méritons pas d'aller jouer dans la cour des grands...La sélection U17 de COrée aurait largement battu cette sélection néerlandaise amorphe, nulle ne sachant mettre un pied derrière l'autre...et qui risque de nous pousser vers la sortie...

Cinq morts, une suicidée...BARIKAD CREW

Barikad Crew (BC) est décimé. Trois des têtes pensantes de cette formation musicale de tendance RAP, un batteur ainsi qu'un chauffeur ont péri dans un accident de la route. Un drame qui a entraîné le suicide de la fiancée de K-Tafalk, la star de BC.

Natalia Bertrand, 24 ans, la fiancée de Sénatus Jean Walker, alias Papa K-Tafalk, rappeur du groupe Barikad Crew (BC) décédé dans un tragique accident de la circulation, hier, s'est donnée la mort, dans la matinée de ce lundi, en se logeant une balle dans la tête, à l'aide d'un magnum, calibre 38.


Ce geste fatal vient compléter le sombre tableau d'un drame à haute teneur d'émotion, à la fois bouleversant. En effet, un chauffeur et quatre vedettes du plus populaire groupe de RAP créole ont péri dans un accident sur la route de l'aéroport alors qu'ils se rendaient au spectacle que radio Caraïbes donnait à la rue Chavannes à l'occasion de son 59e anniversaire.
Ils revenaient d'une prestation musicale à l'Olympia, à la plaine du Cul-de-Sac. D'après certains témoins, la BMW que conduisait Guichard, l'ami des musiciens qui les servait de chauffeur, - K-Tafalk (Jean Walker Sénatus), Déjà-Voo (Junior Badio), Dade (Jhonny Emmanuel) et Djo (Wilberson Magloire) - fonçait à tombeau ouvert.
La voiture aurait percuté le trottoir du boulevard Toussaint Louverture, route de l'Aéroport. La BMW a fait panache dans un ravin avant de partir en flamme. Comble d'émotionLe jeune Dade, projeté à travers le pare-brise, a été défiguré; les trois autres rappeurs méconnaissables, ont été brûlés vifs.
Des chaînes de télévision ont retransmis les images insoutenables de ce drame qui affecte le monde du spectacle. « C'est une erreur que ces jeunes ont payé cher. Il ne faut pas se hâter surtout lorsqu'on a trop bu », déclare un jeune homme au bord des larmes au moment où les ambulanciers levaient les corps calcinés des vedettes.

Les scènes présentées à l'état brut sur une chaîne de télé de la capitale étaient macabres : membres hachés, corps brûlés, tripes à l'air... l'émotion était à son comble.
Barikad Crew, troisième vague de la nouvelle génération, est très apprécié dans le milieu, notamment par les jeunes.
Ses hits se retrouvent sur toutes les lèvres, en rotation sur les ondes, crevant le petit écran, enflammant les spectacles depuis la sortie de son premier opus en 2007, année au cours de laquelle un Ticket d'or lui a été décerné.
A la dernière édition de Musique en folie, en novembre de la même année, BC récidivera avec un Ticket Nemours. Une marée humaine, après le drame du dimanche, s'est ruée à la rue Nicolas (Bas peu de Chose), quartier où Barikad a pris naissance, un 22 décembre de l'année 2002. Le très adulé Papa K-Tafalk est le fils unique d'une mère que les fans ont retrouvée inconsolable. Cette tragédie a bouleversé la capitale.

Claude Bernard Sérant
serantclaudebernard@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=58720

Consternation après la mort tragique de 4 membres de Barikad Crew

Au local de Barikad Crew, à la rue Nicolas hier lundi, de nombreux fans s’étaient rassemblés 48 heures après le terrible accident ayant causé le décès des 3 chanteurs, du batteur et du chauffeur du groupe de rap créole.
Si les circonstances du drame restent inconnues, deux hypothèses sont envisagées ; excès de vitesse et conduite en état d’ébriété. Jean Ernst Hérard, membre du groupe, présent lors du dernier spectacle à Olympia Night Club, assure que le conducteur du véhicule n’était pas ivre.

Des dispositions ont été prises afin d’apporter un appui psychologique aux autres membres du groupe et aux parents des victimes. Dispositions tardives puisque, Natalia Bertrand, la concubine de Jean Walker Sénatus (Katafal), s’est suicidée vers 8 heures lundi matin. Florence Bertrand, la mère de Natalia, affirme que sa fille était bouleversée depuis le décès de son compagnon. " J’ai entendu une détonation alors qu’elle était seule dans sa chambre", explique t-elle.

Le ministre de la culture, Eddy Lubin, de nombreux artistes et des fans du groupe étaient présents au local du groupe afin de présenter leurs sympathies aux parents et membres de Barikad Crew.

D’autres fans ont préféré se rendre sur les lieux du drame, la route de l’aéroport. Un ancien manager de groupe, Fred Lizaire, est encore sous le choc. il rapporte les témoignages de policiers affirmant que le véhicule avait fait panache avant d’être propulsé pour toucher un câble électrique de haute tension.

De son coté, le manager de Barikad Crew, Youri Chery, soutient qu’il s’agit d’une grande perte pour le rap créole et la musique haïtienne en général.

Il présente les trois chanteurs compositeurs, Jean Walker Sénatus, Badio Junior et Johnny Emmanuel Dade, comme de vrais artistes.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13830