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mardi 22 avril 2008

Haïti jouera contre le guatemala avec une sélection réduite.


Par EDDY RECINOS
Menés par le président de la fédération Haïtienne de Football Jean-Bart Yves, la sélection caribéenne est arrivé hier soir à Guatemala avec une équipe formée exclusivement de joueurs évoluant dans la ligue locale.
« Notre intention c’est de continuer la préparation aux éliminatoires de la coupe du monde. Nous sommes venus avec une équipe diminuée, parce que la rencontre ne se jouera pas dans le cadre d’une journée de la FIFA, pour cette raison nous allons renforcer le groupe qui pour la grande majorité font partie de la ligue locale » a exprimé le dirigeant.
La sélection caribéenne s’est entraînée à deux reprises aujourd’hui. Le matin au projet goal et l’après midi dans le stade de Mateo Flores.
« Le Guatemale est une équipe de tradition de la zone et nous n’avons jamais obtenu de victoire dans leur stade. Nous les avons battu en 1973 seulement » s’est exprimé le dirigeant en se référant à la rencontre qui doit se disputer demain entre Haïti et le Guatemala.
LA dernière confrontation en date remonte au 12 février 2005, avec une victoire deux buts à un en faveur du Guatemala
http://www.prensaescrita.com/diarios.php?codigo=AME&pagina=http://www.prensalibre.com

HAITI- GUATEMALA: La presse guatemathèque en parle: La nouvelle aventure de Ramón Maradiaga

Technicien bicolore est à quelques heures d'entamer sa seconde ère.
Par Luis Barrios Bautista et Romeo Rios
Souriant, Ramón Maradiaga voit avec optimisme le début de sa seconde ère à la tête du bicolore, et demain, devant une sélection haïtienne diminuée commencera une autre aventure. El Primi a expliqué que peu importe de commencer bien, au contraire il aspire à bien terminer avec une qualification pour la phase finale de la coupe du monde 2010.
Le hondurien dit se sentir heureux du travail et de l’évolution du groupe et sans tituber il a fait savoir que son équipe évoluera en 4-4-2 face à la sélection Caribéenne.
Il a indiqué qu’il attend avec anxiété la rencontre pour sentir encore une fois l’appui des supporters guatémaltèque. » J’espère que les gens encouragent leur sélection et que nous commencions à sentir la chaleur des éliminatoires. Nous espérons être à la hauteur avec un beau jeu et un résultat favorable », a-t-il manifesté.
Sur la question à savoir s’il est obligatoire de gagner le match demain, Maradiaga a expliqué que c’est l’idéal, mais le football est illogique et imprévisible. « Nous aimons gagner et nous avons le devoir de bien jouer, nous pouvons le faire et perdre ou jouer mal et gagner, alors le développement du match nous dira ce qui va se passer » a-t-il exposé. « Je préfère commencer mal et terminer bien, durant l’exercice antérieure le début il a été bon, mais nous n’avons pas participé à la coupe du monde, il est alors clair que ma préoccupation c’est d’arriver en Afrique du Sud », il a manifesté.
Joueurs probabales
Les deux entrainements qi ont eu lieu à Sele hier a eu comme objectif le travail tactique et on a vu la façon de joeur de Maradiaga avec une ligne de quatre formée par Jaime Vides (à droite ), Cristian Noriega y Luis Rodríguez (au centre), et avec Gustavo Cabrera à gauche .
Au mileur du terrain Jean Márquez y Rigoberto Gómez (milieu défensif et mixte), Freddy García (à gauche), José Contreras (à droite), Mario Rodríguez y Selvyn Motta (en attaque).

Le gardien de but serait Ricardo Foster.
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Le gouvernement haïtien interdit l’exportation de riz

Toute opération d’éxpédition à l’étranger sera sévèrement sanctionnée, a averti l’administration générale des douanes chargée de l’application de ces mesures destinées à maintenir la stabilisation des prix après les récentes "émeutes de la faim"
lundi 21 avril 2008,
Radio Kiskeya

Par l’entremise de l’administration générale des douanes (AGD), le gouvernement a déclaré lundi "formellement interdite, sous quelque forme que ce soit" l’expédition à l’étranger de riz en provenance d’Haïti afin d’empêcher toute hausse artificielle des prix de la céréale sur le marché local.
Dans un communiqué signé de son directeur général, Jean-Jacques Valentin, l’administration des douanes souligne à l’attention des commerçants et exportateurs que ces mesures sont prises conformément aux instructions de l’Exécutif. "Aucune exportation visant à détourner de leurs objectifs les mesures prises en vue de faire baisser le prix du riz sur le marché national ne sera tolérée", préviennent les autorités douanières.
Des instructions ont été passées en conséquence aux bureaux de l’administration et à ses brigades de surveillance.
L’AGD menace d’appliquer les dispositions du code douanier relatives à la "répression de la contrebande sous toutes ses formes". Les contrevenants seront arrêtés, jugés et punis en vertu des articles 227 à 245 du code.
Enfin, l’administration des douanes rappelle que son intervention s’inscrit dans le cadre de sa "mission de protection".
Cette "mission de protection" des Douanes haïtiennes serait en rapport avec l’existence en République dominicaine d’un puissant circuit d’importation ou de drainage du riz disponible en Haïti, a-t-on appris dans les milieux financiers.
Ces nouvelles mesures ont suivi de quelques jours l’annonce de la chute du prix du riz, l’élément de base de l’alimentation populaire dont le renchérissement avait déclenché, il y a moins de deux semaines, de violentes manifestations aux conséquences désastreuses pour l’économie et l’image du pays.
Dans les marchés publics, elle est tant bien que mal respectée, la baisse de 15% conclue entre le Président René Préval et certains importateurs qui a fait passer le sac de riz de 55 kilos de 51 à 43 dollars. Mais, cette entente n’ira pas au-delà d’une période très courte d’un mois.
Parallèlement, les prix de plusieurs autres produits alimentaires tels la farine et l’huile de cuisine flambent sur le marché haïtien, provoquant de profondes inquiétudes chez les consommateurs qui, dans leur majorité, disposent d’un pouvoir d’achat insignifiant.
La crise alimentaire sans précédent que connaît Haïti a provoqué de multiples interventions de la communauté internationale également préoccupée par la tendance à la mondialisation du phénomène. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4949
Nos commentaires :
Si vous êtes comme moi et que vous lisez cette dépêche ne serait-ce qu'avec un soupçon de logique, vous vous direz mais ce n’est pas possible !
Ben oui en Haïti tout est possible, rien n’est impossible. Ou mieux rien n’est possible tout est impossible.
Il serait en effet difficile d’imaginer que dans cette conjoncture marquée par l’existence d’une faim menaçant la stabilité politique du pays qu’il puisse exister un trafic de produits alimentaires vers la République Dominicaine un pays qui normalement constitue le grenier du pays en matière de produits alimentaires, résultat de leur presqu’autosuffisance.
Ben oui. N’en déplaise aux puritains, ces circuits existent.
Les haïtiens vendent notre café aux dominicains, les haïtiens vendent du charbon de bois aux dominicains tandis que les dominicains surveillent depuis les airs la présence des fours à charbon pour contrôler la coupe dangereuse des arbres. Nous les haïtiens avec moins de 2% de couverture végétale nous ne nous limitons pas à « décherpiller » ce qui nous reste pour notre usage personnel mais nous exportons le charbon de bois vers la République Dominicaine !
Revenons au problème du riz. Le gouvernement fait bien de le mentionner qu’il existe un trafic de riz ou il risque de se créer un circuit pour ce trafic. Ce trafic concernerait le riz subventionné par les aides de l’état et les organisations internationales.
Et si on fouille « l’os du gombo » on trouvera de puissantes et très connues mains derrière ce crime odieux.
Ceux qui ne pensent qu’à l’appât du gain prostitueraient leurs propres mères.
Si cette disposition des autorités douanières du pays n’était point un leurre en plus, il faudrait l’applaudir mais « Nou dòmi ak Jean, nou konn ronfl jean » Tout cela risque d’être beaucoup de bruit pour rien.

La République dominicaine réaffirme avoir résolu le problème de la grippe aviaire

L’ambassadeur dominicain à Port-au-Prince encourage le gouvernement haïtien à lever l’embargo sur les importations de produits avicoles dominicains
lundi 21 avril 2008,
Radio Kiskeya

A l’instar du secrétaire d’Etat dominicain de l’agriculture, Salvador Chio Jiménez, l’ambassadeur dominicain en Haïti, Jose Serulle Ramia, a affirmé lundi dans une interview accordée à Radio Kiskeya, que le virus de la grippe aviaire n’existe plus sur toute l’étendue du territoire dominicain.
Le diplomate a de ce fait invité les autorités haïtiennes à vérifier les conclusions auxquelles les inspecteurs de l’Organisation des Nations Unies pou l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) ont abouti à ce sujet.
Contrairement à Salvador Chio Jiménez, Ramia s’est gardé d’accuser le gouvernement haïtien de faire obstruction à la reprise des exportations de produits avicoles dominicains vers Haïti. « Le secrétaire d’Etat dominicain n’aurait aucune raison de faire pareille déclaration, si toutefois il l’a véritablement faite. Haïti est un pays souverain », a souligné le diplomate.
Jose Serulle Ramia a tout de même appelé le gouvernement haïtien à lever l’embargo sur l’importation par Haïti de poules et d’œufs dominicains, une mesure qui date du 4 janvier 2008, motivée par la découverte fin décembre 2007 d’un foyer de grippe aviaire à Higuey.
La République dominicaine exporte vers Haïti 15% de sa production de viande de volailles et 20% de ses œufs, selon des sources officielles.
Le Ministère haïtien de l’Agriculture avait annoncé un ambitieux programme de relance de la production avicole nationale, à la faveur de la crise qui sévissait en République dominicaine. Ce programme n’a certes pas été solidement implanté au moment où la République dominicaine affirme avoir résolu le problème du virus de la grippe aviaire. Il l’est d’autant moins que, en dépit de l’embargo, des produits avicoles dominicains ont continué à être expédiés vers Haïti par les zones non contrôlées de la frontière entre les deux pays, relèvent des organisations de la société civile présentes dans la région frontalière. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4952
Nos commentaires :
Sans réfuter catégoriquement cette nouvelle qui voudrait faire croire que l’histoire de la grippe aviaire a été définitivement contrôler, je procèderais à agir avec parcimonie en mettant un bémol sur ces genres de vérité qui cachent derrière elles et trainent dans leur sillage un désir ardent de vendre des œufs et du poulet aux haïtiens.
La problématique de la faim est susceptible d’être utilisée dans un pays ou la seule actualité qui prime reste celle des élections qui se dérouleront dans trois semaines avec une intensification des dénonciations et une montée du ton des invectives échangées par les divers candidats.
Le gouvernement haïtien – si on en avait un- doit ou devrait se montrer encore ferme en exigeant de vraies garanties supportées par des études sérieuses.
De toutes les façons c’est un acte patriotique et de souveraineté saine que de vouloir faire comprendre aux dominicains que le marché des produits avicoles c’est un marché à récupérer par les haïtiens.
Nous leur suggérons de venir produire leurs poulets et leurs œufs en Haïti de façon à nous aider a faire face à nos problème en nous faisant cadeau de leur savoir-faire.
Le secrétaire d’état dominicain à l’agriculture à l’habitude de dire tout et n’importe quoi d’ailleurs.

Pestel encore sur le qui-vive après « l’intervention étrangère » de mars dernier contre Guy Philippe

Vent de panique dans la ville suite à des rumeurs sur un nouveau débarquement des « blancs »
mardi 22 avril 2008,
Radio Kiskeya

Un vent de panique a soufflé dimanche dernier à Pestel (Grande Anse, Sud-Ouest) où les habitants ont couru dans toutes les directions pour s’abriter, croyant à une nouvelle intervention d’un commando étranger à la recherche du leader du Front de Reconstruction Nationale (FRN), Guy Philippe.
Le député de Pestel, Ronald Etienne (FRN), qui a rapporté lundi l’information, n’était pas en mesure d’indiquer la provenance des rumeurs ayant semé inutilement l’émoi dans la ville. Il en a profité pour attirer l’attention sur le traumatisme subi par la population de Pestel lors de l’intervention dans la ville le 25 mars 2008 d’un commando constitué d’éléments étrangers qui avaient malmené de nombreux citoyens, dont des proches de l’ex-chef rebelle anti-Aristide, Guy Philippe. Le parlementaire exhorte les autorités à apporter une assistance aux pestélois, de sorte qu’ils puissent se défaire du traumatisme causé par cet événement.
Un commando constitué en majorité d’éléments étrangers, vraisemblablement américains, lourdement armés, arrivé à bord d’au moins 4 vedettes, avait débarqué à Pestel (Grande-Anse, Sud-Ouest) dans la matinée du 25 mars en vue de procéder à l’arrestation de l’ex-chef rebelle anti-Aristide Guy Philippe.
Toutes les personnes trouvées dans les parages de la résidence du leader du FRN avaient été dans un premier temps menottées. De nombreuses maisons avaient été perquisitionnées et leurs habitants, dont des adolescents, ligotés et/ou molestés pendant le déroulement de l’opération ponctuée par des rafales d’armes automatiques.
Une opération pour appréhender Guy Philippe en sa résidence à Bergeau (Sud) avait déjà échoué en juillet 2007. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4953

Haïti/Naufrage : Environ 20 Haïtiens périssent au large des côtes des Bahamas

lundi 21 avril 2008
P-au-P, 21 avr. 08 [AlterPresse] --- Les corps sans vie de 20 personnes, ressemblant à des migrants haïtiens qui se trouvaient dans une embarcation de fortune, ont été découverts le 20 avril au large des côtes des Bahamas, rapportent des médias internationaux.
Parmi les occupants de ce petit bateau qui a chaviré, seulement trois survivants ont été retrouvés en mer, à quelque 24 kilomètres de Nassau, la capitale des Bahamas.
Les trois rescapés ont confirmé que 24 personnes se trouvaient à bord de ce bateau.
Ces Haïtiens tentaient de fuir la situation de misère abjecte qui sévit en Haïti et qui a déjà provoqué de violentes manifestations de rue.
Dans les eaux des Bahamas, une opération de recherche a été menée le dimanche 20 avril 2008 par des pêcheurs à la rescousse des gens qui criaient au secours, apprend AlterPresse.
A la suite des informations recueillies auprès de ces pêcheurs, les Etats-Unis ainsi que les Bahamas ont lancé une vaste opération de recherche en mobilisant un avion, un hélicoptère et trois bateaux. [do gp apr 21/04/2008 14 :20]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7172

Haïti-Crise alimentaire : Engagement étatsunien de 30 millions de dollars pour supporter les subventions sur 6 mois

Lundi 21 avril 2008par
Ronald Colbert
Mirebalais (Haïti), 20 avril 08 [AlterPresse]--- Les Etats-Unis d’Amérique se sont engagés à apporter un montant de 30 millions de dollars afin de supporter les subventions à la consommation, sur une période de 6 mois, en Haïti frappée par une grave crise alimentaire, apprend l’agence en ligne AlterPresse.
« Il s’agira, pourtant, de savoir de quelle maniere les subventions seront accordées : directement aux importateurs sur le marché national, ou par une demande aux Etats-Unis pour une réduction de la tonne de riz vers US $ 600.00 », avertit, ce dimanche 20 avril 2008, le secrétaire d’Etat sortant à l’agriculture Joanas Gué.
Après le 12 avril, des pourparlers ont commencé avec les entreprises importatrices de lait, d’huile de cuisine et de sucre, afin de faire baisser les prix de ces biens essentiels au meme titre que le riz importé, déjà entendu avec les importateurs de ce produit.
Pour Gué, qui revient d’un séjour de 4 jours au Venezuela en vue de négocier des conditions d’achat de semences a un prix préférentiel, l’approche retenue consiste à ne pas agir sur les tarifs douaniers.
« L’alimentation et la sécurité alimentaire relèvent de la souveraineté nationale, lors meme que les accords internationaux conclus nous limiteraient dans un processus de subventions », indique le secrétaire d’Etat sortant a l’agriculture.
Dans la perspective de recherche de solutions durables au phénomène de la vie chère, et par ricochet de la crise alimentaire, des échanges ont lieu ces jours-ci avec différentes institutions partenaires d’Haïti, comme le Fonds des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), l’Union européenne (UE) via le fonds international de développement agricole et la France.
Sur le million d’euros promis au fort des émeutes de la deuxième semaine d’avril 2008, la France a déjà transmis une lettre d’engagement pour 500 mille euros aux autorités haïtiennes, lesquelles vont négocier les conditions de l’autre moitié de financement.
A AlterPresse, Joanas Gué déclare que l’accent sera mis sur la Vallée de l’Artibonite pour une relance de la production agricole, par des actions de structuration et une approche de filières.
Des interrogations fusent tout de meme sur le suivi qui sera effectué à l’ensemble de ces pourparlers par le nouveau gouvernement, dont le choix devrait intervenir cette semaine, pour remplacer l’équipe de Jacques Edouard Alexis censurée le samedi 12 avril 2008 par les sénateurs. [rc apr 20/04/2008 18:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7166