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jeudi 3 avril 2008

Journalistes et paysans saluent la mémoire de Jean Dominique

La veuve de Jean Dominique, Michèle Montas, a apporté son appui à la lutte des paysans haïtiens lors d’une cérémonie à la mémoire de Jean Dominique.
Prenant part à une cérémonie spéciale au lycée Jean Dominique à l’Esther ( artibonite), Madame Montas a également salué le travail des journalistes haïtiens qui réclament justice pour le directeur de radio Haïti abattu devant le local de la station. " Jean Dominique a des portes parole", a lancé Michèle Montas les larmes aux yeux.
La porte parole du secrétaire général de l’ONU rappelle qu’elle a été contrainte de partir en raison des menaces qui pesaient sur sa vie après l’assassinat de son mari.
Plusieurs activités sous un thème lié à la production nationale, cher à Jean Dominique sont prévues à l’occasion du 3 avril 2008.
A Marmelade, ville natale du chef de l’état René Préval, une veillée patriotique à la mémoire de Jean Dominique a eu lie hier soir. Ce 3 avril un grand débat sur la production nationale aura lieu sur l’initiative de Charles Sufra, coordonnateur de KOZEPEP, une des organisations qui avaient bénéficié du support de Jean Dominique.
Plusieurs dizaines de journalistes ont participé à ces activités coordonnées par KOZEPEP et le Commission d’Appui aux enquêtes sur les assassinats de Journalistes (CIAPEAJ).Le président du CIAPEAJ, Guyler Delva, avait en début de semaine dénoncé, le refus du sénateur en exil, Rudolph Boulos, de répondre aux questions du juge instructeur, Fritzner Fils Aimé en charge du dossier de Jean Dominique. " En refusant de répondre il fait augmenter les suspicions "déclare M. Delva rappelant que d’autres militants politiques tels So Anne et Dany Toussaint avaient répondu aux questions du juge instructeur.
La Commission indépendante d'appui aux enquêtes relatives aux assassinats des journalistes haïtiens a pour mission de veiller à l'avancement des enquêtes sur les cas des journalistes assassinés ou victimes d'autres actes attentatoires à leur sécurité personnelle. Elle peut également solliciter et obtenir, de toutes les instances concernées, des informations sur la marche des enquêtes sur les assassinats des journalistes, et intervenir auprès des autorités compétentes pour obtenir que d'éventuels obstacles au bon déroulement des enquêtes soient levés
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13636
Création d’une commission d’enquête sur l’altercation entre les députés Dumond et Mercier Une commission spéciale d’enquête a été constituée hier mercredi à la chambre basse en vue de faire la lumière sur les circonstances de l’incident entre les députés Antony Dumond et Ysidor Mercier.
Lors d’une séance plénière spéciale, plusieurs parlementaires avaient critiqué les membres du bureau qui selon eux n’avaient pas adopté les dispositions nécessaires pour garantir l’ordre durant le déroulement des séances. A l’issue de débats houleux, en l’absence du député Ysidor Mercier, la commission a été mise en place avec les représentants des 5 principaux partis au parlement.Les députés Levaillant Louis Jeune, Laurore Edouard, Patrick Joseph, Lutherking Marcadieu et Saurel Yacinthe sont les membres de cette commission spéciale qui devra établir les faits et présenter un rapport dans 8 jours.
Les députés sont divisés sur la décision du parquet de Port-au-Prince, d’ouvrir une procédure judiciaire suite à l’incident entre les députés Dumond et Mercier. Le député de Savanette, Joseph Joël Louis croit que le parquet doit appréhender le député Mercier puisqu’il s’agit de flagrant délit. Par ailleurs, le député Antony Dumond tout en dénonçant un attentat contre sa personne, n’écarte pas la possibilité de porter plainte contre le député de Jérémie. " J’attends la décision de l’assemblée mais je ne souhaite pas créer une crise qui peut nuire au fonctionnement de la chambre basse", ajoute t-il.
Un employé du parlement été blessé mardi après midi lors d’une altercation entre les députés Ysidor Mercier ( Jérémie) et Antony Dumond (Léogane). Les deux députés, membres du RDNP étaient en train de se chamailler lorsque l’arme du député Mercier a glissé.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13635

Pour ou contre l’arrestation du député Isidore Mercier ?

Controverse sur fond de graves dissensions à la Chambre basse
L’idée que ce soit l’assemblée qui se prononce prioritairement se renforce
jeudi 3 avril 2008,
Radio Kiskeya
La controverse s’est installée mercredi à la Chambre des députés autour du mandat d’amener décerné par le Parquet du Tribunal civil de Port-au-Prince contre le député de Jérémie (Grande-Anse, Sud-Ouest), Isidore Mercier, pour agression délibérée en pleine séance, la veille, contre son collègue de Léogane, Anthony Dumont.
Le député Frantz Robert Mondé (Anse-à-Veau, Nippes, Sud-Ouest) a estimé que le Parquet se fourvoie royalement en s’engageant dans une telle voie, sans attendre que l’assemblée parlementaire se prononce sur la question.
Le député de Port Salut (Sud), Joseph Nelson Pierre Louis, admet pour sa part qu’on est en présence d’un cas de flagrant délit, mais il précise que l’incident, s’étant produit dans l’enceinte du parlement, le Parquet se doit d’attendre la décision y relative de la Chambre des députés. Même si le fait s’était produit à l’extérieur du Palais législatif, le Parquet devrait encore se référer à la Chambre des députés, tel que le prescrit l’article 115 de la Constitution en vigueur, ajoute le parlementaire.
Le député Mercier ne pourra être arrêté nulle part, a déclaré de façon péremptoire le député de Petite Rivière de Nippes (Sud-Ouest), Laurore Edouard. Il évoque à l’appui de sa position l’absence totale de flagrant délit. Comme il l’a soutenu sur les ondes de plusieurs médias de la capitale mardi, quelques minutes après l’incident, il s’agissait d’un accident, le député ayant laissé tomber son arme et une balle en est partie.
En nette opposition avec la plupart de ses collègues, le député de Savannette (Centre), Joseph Joël Louis, recommande l’arrestation pure et simple de son collègue Isidore Mercier. Il fait savoir à ce sujet que le bloc parlementaire auquel il appartient, la Concertation des Parlementaires Progressistes (CPP), est prêt à voter en faveur de la levée de l’immunité parlementaire de Mercier.
Le député Anthony Dumond (Léogane, Ouest) en direction de qui Isidore Mercier aurait ouvert le feu, a déclaré mercredi attendre la décision sur le dossier de l’assemblée des députés avant, éventuellement, d’engager une action en justice contre Mercier. Il a réaffirmé que ce dernier avait dégainé pour l’abattre, réfutant à nouveau la thèse du tir accidentel.
La secrétaire générale du Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP), Mme Myrlande Hyppolite Manigat, a condamné l’incident de mardi à la Chambre basse ayant mis face à face Mercier et Dumont, deux membres de son parti. Elle en a profité pour rappeler que les députés élus sous la bannière du parti ne représentent pas cette formation politique au parlement. Sitôt après la proclamation à la présidence de René Préval en 2006, sans la tenue préalable d’un second tour de scrutin, en signe de protestation le leader et candidat d’alors du RDNP à la présidence, Leslie François Manigat, avait appelé tous les candidats du parti à se retirer.
Dans son intervention sur Radio Kiskeya, Mme Manigat a présenté ses sympathies à l’employé du parlement, Antonio Célestin, blessé lors de l’incident, souhaitant que le député fautif prenne à charge les soins que nécessite l’état de ce dernier.
Jusqu’à mercredi après-midi, le gouvernement qui compte un ministre chargé des relations avec le parlement, n’avait fait aucun commentaire sur la situation prévalant au Parlement. Il en est de même du chef de l’Etat nanti du pouvoir d’assurer la stabilité t le bon fonctionnement des institutions (article 136 de la Constitution d 1987).
La vive altercation qui a dégénéré mardi entre les députés Isidore Mercier et Anthony Dumont résulte des accusations portées contre la gestion de l’ancien questeur du bureau de la Chambre, Maxo Balthazar, dont le député de Jérémie serait le partisan. Un rapport élaboré à ce sujet fait état de sommes faramineuses dépensées dans la location de véhicules et la dilapidation éhontée de pneus de rechange pour les véhicules mis à la disposition des députés. En raison de ce « grand déballage », le député de Pétion Ville, Steven Benoît, affirme avoir été l’objet de menaces de mort proférées par ses « collègues » Isidore Mercier et Saurel François (Lavalas, parti de l’ancien président Aristide) pour sa lutte en faveur de la transparence et d’une gestion saine des ressources de la chambre basse. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4892

Vie chère : Des manifestants paralysent les Cayes et les Gonaïves

Les troisième et quatrième villes d’Haïti secouées par le réveil brutal de centaines de citoyens incapables de faire face à la flambée des prix et furieux contre les autorités ; réunion d’urgence du gouvernement Préval/Alexis après de violentes scènes de pillage ayant fait des blessés aux Cayes
jeudi 3 avril 2008,
Radio Kiskeya

Des centaines de personnes manifestant violemment contre la cherté ce la vie se livraient à des scènes de pillage dans la ville des Cayes (196 km au sud de Port-au-Prince) où toutes les activités étaient paralysées et des blessés enregistrés tandis qu’aux Gonaïves (171 km au nord de la capitale) un autre mouvement de protestations a contraint les écoles à fermer leurs portes, ont constaté les correspondants de Radio Kiskeya.
Dans la métropole du Sud, plusieurs personnes ont été blessées à coups de pierre dans des échauffourées entre deux groupes de manifestants opposés ou favorables au pillage de dépôts de produits alimentaires et de véhicules transportant des marchandises comestibles comme le riz. Ces scènes se déroulaient sous les regards impuissants des agents de la Police Nationale incapables de stopper une foule qui n’avait cessé de grossir au fil des minutes.
Les protestataires n’hésitaient pas à s’en prendre aux autorités, accusant notamment le Président René Préval de les laisser mourir de faim. Ils ont également dénoncé des commerçants locaux qui seraient responsables de la hausse constante des prix des produits de première nécessité.
Des véhicules ont été endommagés et des barricades de pneus enflammés érigées dans différents quartiers des Cayes dont Quatre Chemins, l’entrée principale de la ville.
Les écoles, le commerce, l’administration et le transport public étaient paralysés.
Ce mouvement lancé à l’instigation d’un regroupement dénommé Plate-Forme des organisations de la savane, a créé depuis mercredi soir une forte tension dans la Cité Philippe Guerrier généralement calme.
Aux Gonaïves, rampe de lancement traditionnelle de toutes les révoltes populaires de l’histoire du pays, des manifestants protestaient également contre la détérioration des conditions socioéconomiques de la population. En colère contre les autorités, ils exigeaient une baisse significative du coût de la vie et la réfection par le ministère des travaux publics des rues de la ville en piteux état et à l’origine de graves accidents de la circulation.
Les manifestants ont forcé les écoles de la Cité de l’indépendance à fermer leurs portes, entraînant dans leur sillage un certain nombre d’élèves.
Des incidents auraient également fait des blessés parmi les écoliers.
Parallèlement, une autre manifestation était prévue à Port-au-Prince à l’initiative d’une organisation syndicale alarmée par la gravité de la vie chère, devenue, avec l’insécurité, la principale préoccupation de toutes les couches de la population.
Face à la détérioration subite de la situation dans certaines régions, le gouvernement a convoqué une réunion d’urgence. Des discussions se déroulaient à la mi-journée à la Primature entre les différents membres du cabinet ministériel et le Premier ministre Jacques-Edouard Alexis dont la politique économique et sociale suscite de nombreuses critiques.
Les mendiants déclarés ou déguisés ont considérablement augmenté dans les principales agglomérations du pays au moment où plus de 70% de la population active est au chômage, selon des experts.
Une métaphore créole inventée par la malice populaire et reflétant parfaitement la cruauté du quotidien des haïtiens est sur toutes les lèvres : "Yon grangou klowòks" (une faim de chlorox), allusion à peine voilée à l’action dévastatrice de ce produit chimique sur l’organisme humain. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4895

Un commissaire de police grièvement blessé dans un hold-up

Ciblé par des bandits qui l’ont dépossédé de son argent à sa sortie d’une banque, Frantz Saint-Armand a été atteint de plusieurs projectiles et opéré pendant sept heures
jeudi 3 avril 2008,
Radio Kiskeya

Le commissaire de police Frantz Saint-Armand, un des responsables de la Brigade d’intervention motorisée (BIM), a été grièvement blessé par balle mercredi après-midi au cours d’un hold-up perpétré par trois motards, a indiqué à Radio Kiskeya le chef de cette unité spécialisée de la PNH, l’inspecteur général Jean Saint-Fleur.
L’officier de police, qui circulait en civil sans son arme de service, venait d’effectuer une transaction dans une banque commerciale lorsqu’il a été attaqué en montant à bord d’un transport en commun à Delmas 71 (banlieue est de Port-au-Prince). Déterminés à le dépouiller de l’argent qui était en sa possession, ses agresseurs lui ont logé plusieurs balles notamment à l’abdomen et au bassin.
Grâce à l’aide de deux passants, M. Saint-Armand a été transporté d’urgence dans un centre hospitalier où il a subi une intervention chirurgicale longue de sept heures, précise l’inspecteur général Saint-Fleur. En raison d’une grave hémorragie provoquée par l’un des projectiles, plusieurs pochettes de sang ont dû être utilisées.
Consciente, la victime se trouvait jeudi matin dans un état jugé stable par ses médecins.
Soulignant les qualités et le dévouement du commissaire Frantz Saint-Armand, le chef de la BIM l’a décrit comme un "travailleur honnête, engagé et très discipliné".
Il a aussi annoncé l’ouverture d’une enquête en vue de retracer les trois auteurs du hold-up.
Selon les informations recueillies par Radio Kiskeya, un vent de panique a soufflé pendant plusieurs minutes sur le quartier où l’incident s’est produit. Des éléments de la Police Nationale ont été déployés près de la succursale de la Unibank d’où sortait l’officier de police au moment de l’attaque.
Opérationnelle depuis la fin de l’année dernière, la Brigade d’intervention motorisée a été créée dans le but de renforcer la sécurité à Port-au-Prince grâce à une politique de proximité basée sur un personnel adéquat et des moyens de locomotion pratiques (motocyclettes).
Les membres des forces de sécurité haïtiennes sont régulièrement la cible d’attaques armées. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4893

Des progrès notables réalisés en Haïti, mais les risques d’instabilité persistent, selon le Secrétaire général de l’ONU

Les conflits entre les autorités doivent faire place à une "coopération visible", affirme Ban Ki-moon dans son dernier rapport sur Haïti qui recommande également des réponses immédiates aux graves problèmes économiques de la population
mercredi 2 avril 2008,
Radio Kiskeya

Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a estimé mercredi devant le Conseil de sécurité que des progrès substantiels ont été réalisés en Haïti, mais a déploré l’impact des conflits de pouvoir sur la qualité de la gouvernance, selon son dernier rapport sur la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH).
"Des progrès remarquables ont été accomplis, mais des différends entre les branches du gouvernement ont failli compromettre le niveau de collaboration indispensable à une bonne gouvernance", a indiqué M. Ban dans ce rapport rendu public à New York qui couvre la période allant du mois de septembre 2007 au début de l’année 2008.
Le patron de l’ONU a qualifié de "fragile" la coopération avec les autorités haïtiennes, en faisant référence à l’interpellation à laquelle avait survécu le Premier ministre Jacques-Edouard Alexis à la Chambre des Députés, le 28 février dernier.
Il recommande une coopération "visible" entre les institutions nationales et l’adoption de mesures économiques destinées à permettre une amélioration à court terme de la situation.
Le Secrétaire général des Nations Unies a aussi appelé à une coopération accrue entre le pouvoirs exécutif et judiciaire. "Toute perception de divergences entre ces institutions ne manquera pas de les affaiblir l’une et l’autre", a-t-il averti.
Le rapport de Ban Ki-moon souligne que les perspectives de réforme de l’Etat se sont éloignées à cause des tensions ayant caractérisé les "relations entre les différents acteurs politiques et les services gouvernementaux". Renforcée par l’insécurité, cette situation a quelque peu affaibli le niveau de confiance de l’opinion publique dans l’Etat.
Sur un autre plan, le numéro un de l’ONU fait remarquer que les risques de régression sont toujours présents en dépit de l’embellie que connaissent les indicateurs économiques. En ce sens, la faible capacité institutionnelle du pays nuit "au respect de l’Etat de droit et à la prestation des services publics de base". Des facteurs qui contribuent à rendre l’environnement défavorable aux investissements, selon Ban qui dit craindre un retour à l’instabilité.
"Face à ces difficultés, l’adoption de mesures économiques palliatives sur le court terme pourrait faire une très forte différence", a-t-il fait valoir en rappelant que la flambée des prix de nombreux produits et denrées de première nécessité vient accentuer les "souffrances de la grande majorité des haïtiens".
Au niveau sécuritaire, Ban Ki-moon juge "cruciale" la contribution des composantes militaire et policière de la MINUSTAH à la stabilisation d’Haïti et estime que la participation soutenue de la communauté internationale demeure "indispensable".
Dans un contexte marqué par la recrudescence des enlèvements depuis le mois de décembre dernier, la MINUSTAH a procédé à un ajustement de son profil et de ses opérations, en coopération avec les autorités haïtiennes, conclut le Secrétaire général de l’ONU.
Depuis plusieurs jours, les casques bleus sont en effet directement impliqués dans des tâches de sécurité publique qui relevaient jusqu’ici de la compétence exclusive de la Police Nationale. Ils participent notamment à des fouilles de véhicules dont ils ne partagent pas les référents culturels des occupants.
Depuis l’été 2004, la force onusienne est déployée en Haïti. A dominante latinoaméricaine, elle compte aujourd’hui environ 9.000 militaires et policiers internationaux. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4890
Commentaires :
Si on veut bien comprendre le contenu du rapport de l’ONU, le vrai responsable d’Haïti le message est on ne peut plus clair : Après les forces armées d’Haïti, aujourd’hui, l’ennemi public d’Haïti est bien la démocratie préfabriquée que les amis d’Haïti on pondu pour nous aider.
Cette démocratie devrait subir le même sort et le même traitement que les Forces Armées d’Haïti si les étrangers considéraient comme un vrai problème le disfonctionnement de nos institutions.
Ils ont leur plan, leur projets et leur programme qui ne tient compte ni du pays ni de ces habitants. « La preuve en est bien grande » comme dirait ma mère. Les bâilleurs de fonds continuent à se congratuler des merveilleuses performances du binôme Préval/Alexis tandis que les haïtiens semblent monter le ciel à reculons…