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dimanche 30 mars 2008

La Dominicale de Sara:LA JALOUSIE PROVOQUE DES BAILLEMENTS BLEUS

Clitemnestre avait un diplôme en Physique nucléaire. Elle était architecte atomique. Elle avait fini ses études et maintenant elle travaillait à la NASA.
Elle était heureuse parce que son mari travaillait dans un restaurant chinois.
Son mari, Agamenon, prenait des fragments de printemps au printemps. Après il plaçait ces mêmes morceaux dans de petits récipients colorés et puis, Agamenon, leur chantait une chanson, à chaque morceau de printemps, histoire de les “rouler dans la farine ». De cette manière confortable se fabriquaient les délicieux rouleaux de printemps, qui représentait la spécialité de la maison de ce restaurant.
Son travail était intéressant mais maintenant, il se sentait abattu, ennuyé un peu triste, éclectique, euphémistique, parce que sa femme était intelligentissime mais elle n’était pas affectueuse avec lui.
Un ami envieux – de ceux-là qui existent même dans les meilleures familles – un jour lui dit que Clitemnestre entretenait une relation amoureuse avec un atome qu’elle avait rencontré dans son laboratoire tandis qu’elle se brossait les dents.
Il était très jaloux. Mais la vérité était qu’elle aimait tendrement Agamenon.
En ces jours elle prenait un peu de vacances chez elle parce qu’ils avaient fait le pont a la NASA.
Il était samedi soir et elle avait de la fièvre. John Travolta, qui était son voisin, regardait par la fenêtre usurpa ce moment placide pour faire la plus fameuse de ses films qui le lanceraient vers le vedettariat – au moins en durant sa première phase avant de rencontrer Tarantino…-
Nous devons dire qu’ en réalité John Travolta était l’ami envieux et cancanier de Agamenon.
Ce crétin, mais bon acteur, avait besoin d’une inspiration pour arriver à être une des vedettes de cinéma les mieux payées du ciné mondial du monde. Il avait taquiné le couple avec cet abominable cancan .
Ce samedi soir avec fièvre, Agamenon et Clitemnestre se trouvaient dans leur lit d’amour, construit sur une branche de l’arbre le plus spécial du jardin des Hespérides.
Ces Hesphérides étaient un groupe de filles… (Celui qui veut en savoir un peu plus sur les Hesphérides qu’il aille lire mon livre » ENCONTRE EL OLIMPO BAJO MI CAMA »… Il peut faire des recherches aussi sur google , c’est clair, mais c’est moins cool) très amateurs d’horticulture, qui surveillaient cet arbre justement parce qu’il avait le caprice, l’arbre chanceux, de produire des pommes en or. N’est ce pas. Clitemnestre était une passionnée de la lecture. Elle était aussi directrice, éditrice et la journaliste d’une revue scientifique sur la vie des trous du gruyère dans le corps humain.
Elle avait développé une théorie sur ces trous : quand ils sont ingérés par un homme dans un état fébrile de jalousie, ils se transformaient en bâillements peints en bleu.
Clitemnestre lisait la dernière édition qui contait qu’un homme avait tenté de se suicider, dans un accès de jalousie, en mangeant 18 kilos de gruyère. Le pauvre homme n’arrêtait pas de bâiller bleu. Maintenant il était toujours la bouche ouverte. Il semblait pérennement spasmé. Sa mandibule s’était luxée et sa maison était complètement bleue.
Les murs étaient bleus, le chien était bleu, sa voiture – une ferrari testa rosa – était bleue ainsi s’était devenue une « ferrari testa azul »…
L’homme quand il préparait un gazpacho, il hachait des tomates bleus il s’est coupé un doigt et le sang qui y coulait était de couleur bleue. Avec le sang de cette couleur il s’est rendu compte qu’il s’était converti en un noble – Comte, pour etre exact- Maintenant il était le comte de Montecristo.
Agamenon écouta la nouvelle que lisait Clitemnestre mais sa pensée était loin. Il marcha vers la cuisine et pensa que son rival, l’atome, se trouverait caché derrière les verres ou l’huile d’olive…ainsi, écœuré, il décida être passionné et commettre un crime passionnel (bien sur…les passionnés commettent des crimes passionnels. Ce ne sera jamais des crimes pusillanimes… ou non. Qui sait.) lui arrachant les trippes à son rival et les donner à bouffer au chien. S’il avait un chien.
Mais comment procéder ? Comment commettre un crime parfait ?
Pour comble de malheurs il commença a bâiller et à barbouiller tout de couleur bleue. Il se ferma la bouche car il avait un peu honte que sa femme le susse.
Agamenon avait besoin de penser et s’en alla faire ce qui se fait quand on a besoin de penser ou quand on est nerveux : acheter de façon compulsive.
Dans la rue il s’en allait laissant derrière lui un petit tissu bleu repassé de bâillements jaloux.
Les gens le regardait en pensant : « …ce que les gens ne font pas pour attirer l’attention… »
Après avoir fait des courses pour un régiment d’artillerie dans un supermarché connu de la ville – nous ne donnons pas les noms car ce serait de la publicité gratuite et s’ils veulent de la publicité qu’ils la payent…- il s’est rappelé que demain débutera la « grande semaine fantastique » dans ce hypermarché et tous les produits seront à moins de dix pour cent.
Agamenon n’en peut plus et explose. Pour la première fois il crie et se lamente auprès de sa femme.
Il lui confia que son amant se trouve caché dans la cuisine.
Clitemnestre regarde les courses faites par son mari et pensa : »mon mari a besoin d’un psychanalyste ».
Mais très flegmatique, l’épouse s’en va à la cuisine dans le but de démontrer que là-bas il n’y a aucun atome ni rien du genre.
En plus, comme tout le monde le sait, un atome ne vivrait jamais dans une cuisine si désordonnée et sale – ça faisait trois jours que la femme de ménage était absente car elle célébrait une de ses fêtes religieuses, le jour du « dans cent ans, tout le monde chauve ! »
Clitemnestre, pour démontrer son mari, commence à polir et à nettoyer en faisant y compris le test du coton de ce majordome si snob de la télé.
Ainsi, il porta son attention vers sa poêle favorite. Cette poêle qui durant son temps libre animait une émission de radio pour donner des conseils aux désorientés que nous sommes presque tous, elle parle à la femme lui rappelant que Clitemnestre es trop négligente avec son corps et son aspect physique.
L’intelligence ne suffit pas – comme tout le monde le sait aussi – pour conserver un mari. Et même dans plus d’une occasion c’est un motif réel subliminal de désaccords.
- Si ton mari se montre jaloux et furieux disant que tu as un amant, c’est sûr que c’est parce que précisément c’est lui qui a des maîtresses. Quand un homme attaque c’est pour se défendre…- la blâma la poêle.
Clitemnestre resta pensive.
Serait-elle vraie l’accusation de la poêle ?
Le comte de Montecristo serait-il encore bleu ?
Y aura –t-il une fois des accords réels entre arabes et israélites ?
L’inter de Milan gagnera-t-il la Ligue des champions ?
Y aura-t-il plus de cinq personnes à visiter mon blog ?
Sa tête était un volcan.
Elle décida parler amoureusement avec son mari. Après, elle fit une des choses les plus intelligentes que peut faire –quelques fois- une femme intelligente : feindre la stupidité.
Je demande pardon aux féministes.
Clitemnestre débuta un cours intensif d’esthétique par correspondance et maintenant elle est une passionnée de beauté. Elle a aussi lu tout le « Kamasutra » et les livres de Gabriella Hollander, le rapport Hite et a vu aussi plusieurs fois « neuf semaines et demie »…traduisant dans la pratique la connaissance acquise, avec son mari et ainsi lui rendre le bonheur amoureux.
Maintenant, Agamenon est assuré de l’amour de sa femme. Le seul inconvénient c’est qu’il attrapa un épuisement physique »carabiné » et un lumbago galopant. Mais c’est un lumbago amoureux. Les meilleurs lumbagos.
Sara Villegas

La police libère un otage à Pétion-Ville

Michel Eduardo Ednerson a été piégé lors de la visite guidée d’un terrain à vendre ; la dame de Thomassin toujours en captivité
samedi 29 mars 2008,
Radio Kiskeya

La Police Nationale a procédé vendredi dans le quartier de Vivi Mitchell à Pétion-Ville (banlieue est de Port-au-Prince) à la libération de Michel Eduardo Ednerson enlevé mercredi dernier sur la route de Frères, a indiqué à Radio Kiskeya le commissaire de Pétion-Ville, Francène Moreau.
L’ex-otage de 29 ans était tombé dans un guet-apens alors qu’il se trouvait en compagnie d’un soit-disant ami qui l’avait invité à visiter un terrain mis en vente. L’intérêt de M. Ednerson à faire l’acquisition de la propriété avait facilement permis de lui tendre le piège. Arrivé au lieu de rendez-vous, plusieurs hommes armés en embuscade l’avaient intercepté avant de le conduire vers une destination inconnue.
Les kidnappeurs réclamaient une rançon de 50.000 dollars américains en échange de sa libération, selon le commissaire Moreau.
Apparemment en bonne santé au moment de sa libération, Michel Eduardo Ednerson a été durant sa séquestration ligoté et contraint de rester avec un sac noir sur la tête.
Aucune arrestation n’a été effectuée, les ravisseurs ayant tous eu le temps de s’enfuir.
Par ailleurs, le chef de la police de Pétion-Ville a annoncé que la dame enlevée dans la nuit de mercredi à jeudi à Thomassin (banlieue est) était encore aux mains de ses ravisseurs vendredi soir. Le gardien de la résidence ciblée avait été tué lors de ce rapt particulièrement violent.
Tout en appelant la population à la vigilance, le commissaire souligne que la police continue à traquer les bandits impliqués dans le kidnapping.
Près d’une centaine d’enlèvements crapuleux ont été enregistrés en Haïti au cours des trois premiers mois de l’année, si l’on se fie aux chiffres fournis par la Police Nationale et la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH). Cependant, beaucoup de cas ne sont pas signalés aux forces de l’ordre par crainte de représailles. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4871